Images ci-dessus et plus bas : le supercalculateur K à l’institut Riken, au Japon.
La 37e édition de la «liste du TOP500 des Superordinateurs les plus puissants au monde" a été publiée le 20 juin, lors de la conférence International Supercomputing 2011 à Hambourg. À la première place, un superordinateur japonais capable d’effectuer plus de 8 trillions d’opérations par seconde (pétaflops / s) : l’ordinateur K, développé en partenariat avec Fujitsu à l’Institut RIKEN Advanced des sciences computationnelles (AICS) à Kobe.
Le classement de tous les systèmes, est basé sur la rapidité avec laquelle ils traitent le Linpack, une application de référence mise au point pour résoudre un système d’équations linéaires denses. Pour la première fois, l’ensemble des 10 premiers systèmes on atteint les performances du pétaflops/s et ils sont aussi les seuls systèmes sur la liste, à pouvoir atteindre le pétaflops/s. Les États-Unis ont 5 systèmes pouvant atteindre ces performances; le Japon et la Chine en ont deux chacun et la France en possède un.
Redescendu à la deuxième place, après avoir obtenu la 1ére sur la liste précédente, le supercalculateur Tianhe-1A du Supercomputing Center National à Tianjin, en Chine, avec une performance de 2,6 pétaflops/s. Perdant aussi une place, le Jaguar, un superordinateur Cray au département de l’Énergie des États-Unis (DOE) Oak Ridge National Laboratory, en prenant la 3e place avec 1,75 pétaflops / s.
Complétant le top 10, le Nebulae au Centre national des superordinateurs de la Chine à Shenzen (1,27 pétaflops/s), le Tsubame 2.0 à l’Institut de Technologie de Tokyo (1,19 pétaflops/s), le Cielo au Los Alamos National Laboratory au Nouveau Mexique (1,11 pétaflops/s ), le Pléiades, au Centre de recherche Ames de la NASA en Californie (1,09 pétaflops/s), le Hopper au centre National Energy Research Scientific Computing Center (NERSC) en Californie (1,054 pétaflops/s), le Tera 100 au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) en France (1,05 pétaflops/s), et le Roadrunner au laboratoire de Los Alamos National au Nouveau-Mexique (1,04 pétaflops/s).
Plus de détail ici : Top500 supercomputer sites- juin 2001, l’ordinateur K de l’institut Riken : Supercomputer "K computer" Takes First Place in World.
Ils viennent d’exploser le record là…
Mais quels seront les applications de ce calculateur ?
Pour être plus performant au solitaire et au démineur ^_^
Cette puissance de calcul doit servir à simuler des explosions nucléaires, des collisions interstellaires, des prévisions météo sur toute la planète sur le très long terme, et plein d’autres choses demandant le calcul de nombreuses équations simultanément.
La chose la plus intéressante serait de savoir quel CPU ils ont utilisés, à une époque, il me semble que des PS3 avaient été utilisés car leurs processeurs étaient les plus puissants, j’utilise la mienne pour le calcul des protéines de l’université de Stanford (Folding@home) et par rapport à la version PC, il y a un univers entre le temps de calcul des pc (intel ou amd) et la console.