Quarante ans après sa publication initiale, une étude intitulée “The Limits to Growth”, traduite en français sous le titre de “Halte à la croissance ?”, semble désespérément prémonitoire. Commandé par un groupe de réflexions international, appellé le Club de Rome, le rapport de 1972 a constaté que si la civilisation continuait son chemin vers une consommation croissante et sans borne, l’économie mondiale s’effondrerait d’ici à 2030. Des bouleversements et des pertes dans la population seraient à craindre.
L’étude a été, et reste controversée, avec des économistes doutant de ces prédictions et décriant la notion d’imposer des limites à la croissance économique. Le chercheur australien Graham Turner a examiné ses hypothèses en détail au cours de ces dernières années et apparemment ses dernières recherches s’inscrivent dans les prévisions du rapport… Le monde court donc au désastre…
L’étude, d’abord complétée au MIT (Massachusetts Institute of Technology), s’est appuyée sur plusieurs modèles informatiques de l’évolution économique et a estimé que si les choses ne changent pas davantage et que les humains continus à consommer les ressources naturels au même rythme, le monde s’épuiserait à un certain moment. Le pétrole culminera (certains prétendent que c’est déjà le cas) avant de redescendre de l’autre côté de la courbe en cloche, alors que la demande pour la nourriture et les services ne cesseront d’augmenter. Selon Turner, d’après les données réelles dans le monde de 1970 à 2000, avec les draconiennes prévisions de l’étude :
Il y a clairement une alarme qui sonne ici. Nous ne sommes pas sur une trajectoire durable.
Ce graphique représente l’évolution économique estimée par l’étude “The Limits to Growth” (Halte à la croissance ?) en corrélation avec les tendances réelles observées de 1970 à 2000.
Ce problème est-il impossible à résoudre ? Non, selon Turner et l’étude originale. Si les gouvernements adoptent des politiques plus strictes et que les technologies peuvent être améliorées pour réduire notre empreinte environnementale, la croissance économique n’a pas pour devenir de se transformer en naine blanche boursière, en marche vers une inévitable implosion. Mais ce sera une autre histoire, de contrecarrer ses tendances…
A partir du Smithsonian : Looking Back on the Limits of Growth, l’interview de Graham Turner et de wikipédia :Halte à la croissance ?.
Bonjour,
je ne connaissais pas cette étude prémonitoire qui m’a l’air intéressante.
Je pense qu’on est dans une phase de décadence comme elles ont pu apparaitre à divers moments de l’histoire de l’humanité.
Après la décadence, c’est le chaos.
Actuellement, les politiciens sont impuissants ou ont tellement d’intérêts ailleurs que dans l’intérêt général et laissent monter les extrémistes de tous bords.
On cherche des boucs émissaires, mais la cause est en nous, dans notre société de consommation. On sait qu’on va droit dans le mur, mais on ne veut rien changer, conserver notre confort…
Quelle solution avant qu’on finisse dans une guerre civile où le plus fort fera sa loi ?
Ce serait mieux que ce soit en 2029, genre un 24 octobre.
Comme ça au moins il y aurait une certaine continuité dans l’effondrement.
Mes amis seul la patience peut nous sauver .Faites le nécéssaire en bonne conscience .Pour le reste Profitons en toute quiétude du temps qui encore donné.Restons zen
Aurel
Pour ceux que le sujet intéresse, je vous conseille l’excellent site suivant : http://www.manicore.com/
entièrement consacré à la question
J’espérais que cet effondrement ait lieu avant… Evidemment on espère un changement sans heurt et sans chaos… mais bon… que ça change au moins!!
Bien en fait l’article est basé sur le rapport meadows. Il faut savoir que dans le rapport meadow il y a plusieurs scenario et que dans cet article on ne parle que du scenario 1. Dans les faits il est plus probable que l’on soit dans le scenario 2 ou on ne manquera pas de ressource mais que c’est la pollution qui va nous amener a une decroissance et qu’au lieu de se produire en 2030 ca sera vers 2040.
_ d’un kg de déchets ménager par moi . Pas de portable , en + pas géolocalisable ,quand one préfère la discrétion !…
réduisons , réduisons jusqu’à la chose toute riquiqui.On est ce que l’on pense .
Posons nous les bonnes questions .
Et je par d’un principe que « quand on ne sait pas , on ferme sa gueule « et c’est valable pour tout le monde .
Aurel