Une bonne nouvelle pour nos amis les insectes, ils pourront rester en vie alors que les scientifiques les observent au microscope électronique. Ce qui n’est pas le cas de la puce en image d’entête qui est morte lors de la pause.

Les nouveaux portraits obtenus aux microscopes électroniques de puces, de punaises et d’autres minuscules créatures ont un inconvénient : les créatures meurent pendant le processus, ce qui signifie que les scientifiques perdent la représentation vivante des insectes et manquent l’élaboration de fonctions biologiques importantes. De minuscules “combinaisons de l’espace” pourraient être la solution.

En créant des nano combinaison pour protéger les insectes exposés au vide, les biologistes peuvent désormais étudier les créatures vivantes à l’aide d’un microscope électronique à balayage (MEB).

Placer des organismes vivants à l’intérieur d’un vide élevé exigé par une analyse au SEM se traduit généralement par leur mort rapide, cependant, en bombardant les insectes avec des faisceaux d’électrons ou de particules de plasma ionisées, les biologistes ont réussi à créer un revêtement polymère qui a empêché une déshydratation extrême induite par le vide.

La nano combinaison est créée lorsque les faisceaux d’électrons ou de particules de plasma entrent en contact avec une substance extracellulaire qui enrobe naturellement les insectes et les larves d’insectes. Les particules excitées provoquent la polymérisation du revêtement en une couche protectrice souple qui permet aux insectes de continuer à se déplacer dans le vide, sans se déshydratent et sans mourir.

Selon le document de recherche :

La couche agit comme une “nano combinaison” flexible qui bloque le passage des gaz et des liquides et protège ainsi l’organisme.

Ces combinaisons peuvent également être créées sur des insectes qui ne disposent pas d’un revêtement préexistant. Par exemple, des moustiques trempés dans du polysorbitan Monolaurate puis exposés à des électrons ou des particules de plasma ont pu disposer de la même protection sur mesure.

Un moustique disposant de sa “nanosuit” (tirée de l’étude, lien plus bas)

En plus de la possibilité d’étudier les créatures vivantes en utilisant un vide poussé, la création de ces “nanosuits” pourrait également être utile pour d’autres activités impliquant des organismes vivants exposés au vide, à savoir les créatures destinées à être envoyées dans l’espace. Faisons en sorte que cela se produise.

L’étude publiée sur PNAS : A thin polymer membrane, nano-suit, enhancing survival across the continuum between air and high vacuum.