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Le pénis des hommes s’allonge… et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle

19 Fév 2023 | 0 commentaires

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Des chercheurs de l’université de Stanford ont une bonne et une mauvaise nouvelle… Dans une nouvelle étude publiée plutôt ironiquement le jour de la Saint-Valentin, ils ont appris qu’au cours des 30 dernières années, la longueur moyenne du pénis en érection a augmenté de près de 25 % dans le monde. Le problème ? Cette augmentation phallique est corrélée à une forte baisse du nombre de spermatozoïdes et des niveaux de testostérone, ce qui inquiète de nombreux experts qui craignent une crise de la santé reproductive.

Une étude dirigée par le professeur Hagai Levine de l’Université hébraïque de Jérusalem a révélé que, rien qu’au cours des cinq dernières décennies, le nombre de spermatozoïdes des hommes dans le monde a diminué de moitié. De 1963 à 2018, les résultats montrent que le nombre de spermatozoïdes a diminué de 1,2 % par an en moyenne. Mais de 2000 à 2018, le taux de déclin a atteint le chiffre stupéfiant de 2,6 % par an, ce qui montre qu’il s’agit d’un problème qui s’accélère et qui ne montre aucun signe d’arrêt.

Même si un seul spermatozoïde est nécessaire pour la fécondation, il y a une bonne raison pour laquelle les testicules produisent autant de spermatozoïdes : la plupart ne peuvent tout simplement pas survivre au voyage vers l’utérus. Pour une fertilité optimale, il faut une concentration saine de spermatozoïdes, de l’ordre d’environ 40 millions de spermatozoïdes par ml.

Si ce seuil minimal n’est pas franchi, la conception est difficile. Il s’ensuit qu’au fur et à mesure de la crise du sperme, un nombre croissant d’hommes devront probablement recourir à la procréation assistée. Les chercheurs israéliens font état d’une chute du nombre moyen de spermatozoïdes de 104 à 49 millions par millilitre de sperme, ce qui se rapproche dangereusement du point de basculement de la fertilité mondiale.

En parallèle, les niveaux de testostérone chutent également. Une étude réalisée en 2007 a révélé que le taux de testostérone de l’homme américain moyen a diminué d’environ 1 % par an depuis les années 1980. Cela signifie, par exemple, qu’un homme de 60 ans en 2004 avait un taux de testostérone inférieur de 17 % à celui d’un homme de 60 ans en 1987.

Les médecins étudient ces tendances avec inquiétude depuis un certain temps. Parmi eux, Michael Eisenberg, professeur d’urologie à l’École de médecine de l’Université de Stanford (Stanford Medicine/ États-Unis), s’est demandé si les forces qui ont provoqué cette baisse du nombre de spermatozoïdes et du taux de testostérone n’ont pas également modifié l’anatomie physique des hommes.

Compte tenu de ces tendances, ainsi que d’autres mesures de la santé reproductive des hommes, Eisenberg avait l’intuition que le pénis des hommes se raccourcissait. Pour aller au bout de ce raisonnement, il s’est lancé avec ses collègues dans ce que l’on pourrait appeler le concours de mesure de pénis le plus savant du monde.

Les chercheurs n’ont pas mis la main à la pâte, mais ont systématiquement parcouru la littérature scientifique et analysé les résultats de 75 études réputées, menées entre 1942 et 2021 et portant sur plus de 55 000 hommes. Lorsqu’ils ont analysé les chiffres, tous ont été surpris de constater que la longueur du pénis avait en fait augmenté plutôt que diminué au fil du temps.

Selon Eisenberg :

Nous avons examiné la longueur en flaccidité, en extension et en érection et créé une grande base de données de mesures. Ce que nous avons découvert est assez différent des tendances observées dans d’autres domaines de la fertilité et de la santé masculines. La longueur du pénis en érection s’allonge, passant d’une moyenne de 4,8 pouces à 6 pouces, au cours des 29 dernières années.

Une augmentation aussi importante de la taille du pénis en si peu de temps n’est évidemment pas naturelle et pourrait être le symptôme physique d’une multitude de problèmes liés à la santé reproductive des hommes.

On ne sait pas du tout ce qui est à l’origine de ce grand allongement, mais les scientifiques ont l’intuition que l’exposition aux pesticides et aux produits chimiques contenus dans les produits d’hygiène personnelle, qui peuvent perturber les hormones naturelles du corps, pourrait être en cause. Ces mêmes forces pourraient également être responsables de la baisse du nombre de spermatozoïdes et de la testostérone.

Toujours selon Eisenberg :

Ces produits chimiques perturbateurs endocriniens, ils sont nombreux, existent dans notre environnement et notre alimentation. La modification de la constitution de notre corps affecte également notre milieu hormonal. L’exposition aux produits chimiques a également été présentée comme une cause de puberté précoce chez les garçons et les filles, ce qui peut affecter le développement génital.

Pour l’instant, les chercheurs recommandent la prudence, car ils essaient d’examiner d’autres populations de patients pour voir si eux, et d’autres groupes de recherche, peuvent reproduire les résultats ailleurs. Il y a aussi la question des organes reproducteurs des femmes. Si les pénis sont si manifestement modifiés par l’environnement, qu’advient-il des vagins ? C’est également une piste sérieuse que les chercheurs explorent, ajoutant que :

De la même manière que nous mesurons la taille et le poids chaque année aux États-Unis, il s’agit d’un autre élément que nous pourrions mesurer de manière systématique, car il pourrait s’avérer être un indicateur précoce des changements dans le développement humain. En outre, s’il existe des données granulaires sur les facteurs liés au mode de vie ou sur les expositions environnementales, nous pourrions essayer de comprendre pourquoi cela se produit. Enfin, je pense qu’il est important de se demander si des changements similaires se produisent dans les organes reproducteurs des femmes.

L’étude publiée dans The World Journal of Men’s Health : Worldwide Temporal Trends in Penile Length: A Systematic Review and Meta-Analysis et présentée sur le site du Stanford Medicine : Is an increase in penile length cause for concern?

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