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Tout ce qui a une origine humaine sur Terre représente une masse totale de 30 mille milliards de tonnes

5 Déc 2016 | 1 commentaire

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L’ère actuelle de progrès technologiques accélérés a donné à l’humanité ses meilleurs outils pour survivre. Elle a également donné naissance à la technosphère, un phénomène qui évolue rapidement et pourrait mettre un frein à nos progrès.

Pour la première fois, des scientifiques ont fait une estimation de la masse combinée de la technosphère, un concept qui définit toutes les choses qui ont une origine humaine sur Terre. Elle comprend donc toutes les structures humaines, telles que les bâtiments, les routes et les ponts, mais aussi des éléments plus petits, comme notre technologie, les vêtements et les livres. Sans parler des ordures et des débris produits par l’humain, tout comme les éléments dans l’environnement naturel que nous avons modifié afin de nous maintenir en vie, tels que les fermes pour la nourriture ou les mines pour l’énergie.

La masse combinée de tout cela, selon une équipe de plus de 20 scientifiques dirigée par l’université de Leicester au Royaume-Uni, serait de l’ordre des 30 trillions de tonnes (30 mille milliards de tonnes ou 3×10^16 kg). Les chercheurs ont fondé leurs estimations sur les chiffres de nombreuses études analysant l’environnement physique et comprenant des données topologiques, souterraines et marines.

Bien qu’ils reconnaissent que leur estimation est une approximation très préliminaire, ce n’est pas le chiffre exact qui est vraiment important, ce sont les implications que les ramifications de l’envahissante technosphère ont sur la planète.

Si ce chiffre est exact, cela signifie que la masse divisée de la technosphère à travers la surface de la Terre s’élève à plus de 50 kilogrammes par mètre carré, une autre approximation, mais qui nous aident à imaginer l’ampleur du phénomène.

Selon l’un des chercheurs, Colin Waters :

Il y a plus à la technosphère que sa masse. Elle a permis la production d’une vaste gamme d’objets matériels, des simples outils et pièces de monnaie, aux stylos à bille, aux livres et aux CD, jusqu’aux ordinateurs les plus sophistiqués et aux smartphones.

Bon nombre d’entre eux, s’ils sont ensevelis dans des strates, peuvent être conservés dans le lointain avenir géologique en tant que “technofossiles” qui aideront à caractériser et à dater l’anthropocène.

En ce sens, la technosphère est liée à l’Anthropocène, la nouvelle époque géologique dans laquelle nous vivons aujourd’hui, selon de nombreux scientifiques, mais elle est également distincte de celle-ci.

L’Anthropocène, comme l’Holocène avant elle, décrit une époque déterminée par des preuves géologiques. En revanche, la technosphère est un nouveau type, hypothétique, de système, créé par Vladimir Vernadsky et introduit pour la première fois dans un article publié en 2014 par le géologue et ingénieur environnemental Peter Haff de l’université Duke (États-Unis) qui a également travaillé sur cette nouvelle étude.

Selon les chercheurs, cette sphère massive de l’influence humaine est rendue possible par la sophistication de nos compétences sociales et l’utilisation avancée d’outils, le différenciant des autres systèmes biologiques. C’est bien pour l’humain, mais pour ça planète, c’est une autre affaire.

Selon le chercheur Mark Williams :

La technosphère peut être considérée comme ayant émergé de la biosphère et elle la parasite sans doute maintenant.

Cependant, par rapport à la biosphère, elle est assez mauvaise à recycler ses propres matériaux, comme le montrent nos décharges en plein essor, ce qui pourrait constituer un obstacle à son succès ou l’arrêter complètement.

Alors que le concept de technosphère est susceptible de rester un sujet de débat entre les scientifiques, il n’y a aucun doute sur le fait que les humains ont un impact massif sur l’environnement.

Comme le soulignent les chercheurs :

La technosphère peut être géologiquement jeune, mais elle évolue à une vitesse folle et elle a déjà laissé une profonde empreinte sur notre planète.

L’étude publiée dans la revue Anthropocene Review : Scale and diversity of the physical technosphere: A geological perspective et présentée su le site de l’université Leicester : Research finds Earth’s ‘technosphere’ now weighs 30 trillion tons.

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