Des êtres humains évoluant vers des êtres extrêmement intelligents est une idée courante dans la science-fiction, mais c’est probablement là que l’idée va devoir rester. Nos cerveaux ont atteint le juste équilibre ainsi que leur point ultime dans leur évolution et nous ne pourrons pas devenir beaucoup plus intelligents sans faire de grands compromis.
C’est la conclusion des psychologues Hills Thomas de l’Université anglaise de Warwick et Ralph Hertwig de l’Université de Bâle., en Suisse. Ils ont examiné un certain nombre d’études et ils sont arrivés à une conclusion inéluctable : il y a un prix élevé à payer pour améliorer la matière grise et ce n’est certainement pas une bonne affaire dans une perspective évolutive.
Ils soulignent comment des groupes de personnes ayant amélioré leurs capacités cognitives, y compris les “savants, les personnes avec une mémoire photographique et les populations d’individu génétiquement distinct, supérieur à la moyenne en QI”, ces groupes souffrant généralement de taux beaucoup plus élevés de troubles cognitifs tels que l’autisme, l’extrême synesthésie (qui peut être aussi un avantage artistique) et d’autres troubles du système nerveux.
Les chercheurs soulignent également l’attention de mise au point des médicaments comme la Ritalin, qui peut vraiment aider les gens souffrant de Trouble du déficit de l’attention, mais peut en fait diminuer les performances lorsqu’ils sont pris par des personnes ayant une capacité d’attention normale.
Le Dr Hillis explique leurs conclusions:
Ce genre d’études suggèrent qu’il existe une limite supérieure à laquelle les gens peuvent ou doivent améliorer leurs fonctions mentales comme l’attention, la mémoire ou l’intelligence. Prendre une tâche complexe comme la conduite automobile, où l’esprit doit être concentré de façon dynamique, en traitant les bonnes choses telles que la route et les autres usagers de la route en perpétuel changement. Si vous améliorez votre capacité à une surconcentration sur des détails spécifiques, comme un conducteur essayant de se cacher dans votre angle mort, alors vous ne pourrez pas voir un autre chauffeur virant soudainement dans votre voie dans l’autre sens.
Ou, si vous buvez du café pour vous rendre plus alerte, le compromis est qu’il est susceptible d’augmenter votre niveau d’anxiété, conduisant à une perte de finesse dans votre contrôle de motricité. Il y a toujours des compromis. En d’autres termes, il y a un juste milieu en termes d’amélioration de nos capacités mentales, si vous allez au-delà de cette zone, juste comme dans les contes de fées, vous devez en payer le prix.
Bien sûr, cela laisse encore ouverte la possibilité qu’une adaptation plus radicale puisse ouvrir la voie à une intelligence augmentée de façon spectaculaire, mais il semble que nous ayons atteint les limites de la croissance de l’intelligence supplémentaire.
L’étude publiée sur Psychological Science : Why Aren’t We Smarter Already – Evolutionary Trade-Offs and Cognitive Enhancements
Je ne sais pas vraiment si c’est ce que vous soulignez dans votre conclusion, mais je pense que s’adapter vraiment serait, justement, de permettre d’augmenter les capacités de l’intelligence sans contreparties problématiques (sans troubles mentaux, sans problèmes nerveux, sans qu’une analyse de situation ne nous cache une autre situation…). Le besoin d’un juste milieux n’est pas limitant. Il n’est limitant que par ce que, justement, nous ne sommes pas encore adapter.
(Je ne suis pas un expert.)
A mon humble avis, l’être humain n’a pas de nécessité d’évoluer intellectuellement.
Nous possédons déjà largement les moyens physiologiques pour vivre en harmonie avec notre environnement nature et nous adapter aux divers changements.
La preuve, nous n’utilisons finalement qu’une infime partie de notre cerveau.
En avoir plus serait du gâchis…
Nous devons simplement apprendre à utiliser le reste.
Tout le monde a en soi le potentiel pour être plus sensible, plus réceptif, plus réactif, plus performant…
Les moines augmentent par exemple leur pouvoir d’autoguérison en pratiquant intensivement la médiation.
Comme les sportifs, par l’apprentissage et l’entrainement, on peut développer ses sens, son intuition, son endurance, pour arriver à une évolution intérieure et extérieure.
Cette évolution est nécessaire, pour ne pas aller tout droit à l’autodestruction de notre espèce.
Mais c’est d’abord une évolution individuelle, qui mènera à une évolution collective, de notre conscience universelle.
Mais cela se fera sur le temps de quelques générations encore… 😉
Je ne suis pas vraiment d’accord avec certaines choses que tu a dit Cécile,
J’aurais plutôt envie de dire qu’on utilise quasiment tout notre cerveau, et les zone qui ne sont pas utilisés (comme celle de la vision pour un aveugle) sont de toute façon « recyclés ».
Et je ne pense pas qu’avoir une intelligence supérieur à celle que l’humain a aujourd’hui serait du gâchis. Les personnes ayant une intelligence plus haute que la moyenne l’utilisent souvent pour faire avancer la science. Peut-être que si personne ne dépassait les 100 de QI, le photon n’aurait toujours pas été découvert …
Enfin tout ça n’est que mon avis personnel, même si je suis entièrement en accord avec ta phrase « Nous devons simplement apprendre à utiliser le reste. »
Hum, je me permets de donner mon avis sur ce que dit Cécile…
Le coup de « on utilise que 10% de notre cerveau » est un gros mythe. Enfin, interprété tel que tu le fais. En effet, on utilise TOUT notre cerveau, seulement on n’utilise jamais plus de 10% à la fois (je dis 10% pour reprendre le chiffre de la légende, en fait je ne sais pas du tout à combien ça correspond). On n’utilise que ce qu’on a besoin au moment présent. Utiliser 100% de notre cerveau reviendrait à être méga heureux, et en même temps extrêmement triste, super en colère, en train de rêver, en train de résoudre un problème de math hardcore, en train de jouir, en train de penser à toutes les personnes qu’on connait en même temps, en train d’avoir mal partout, d’avoir un fou rire, de chanter en hébreu, d’apprendre un poème japonais, de retenir 12 numéros de téléphone, de faire un rubik’s cube, etc.
Il n’y a donc pas de ressources cachées auxquelles on n’a pas accès. Il n’y a que des ressources déjà présentes et accessibles que l’on peut apprendre à développer, mais ça n’a rien à voir.
Et un petit lien pour ne pas sortir tout ça de nulle part : http://www.sciencepresse.qc.ca/jdm/jdm37.html
Nous n utilisons peut être 10 % 20 % cela n’a pas d’ importance depuis la préhistoire l Homme n’a cesser d’évoluer pourquoi ça s’arreterai des savants sont plus intelligent que la moyenne, les surdoués aussi l homme ne cesse d’évoluer tout comme la technologie
IL N’Y A PAS DE LIMITE A L EVOLUTION LE MONDE CONTINUERA D ’ÉVOLUER JUSQU’ A
LA FIN DU MONDE,DE L’UNIVERS