Le Centre de recherche Langley de la NASA a mis en avant une intéressante proposition : au lieu des choix traditionnels (Mars, la Lune ou un astéroïde), pourquoi ne pas se rendre jusqu’à Vénus ?
Cela fait des années que Mars est considérée comme la prochaine étape logique dans l’exploration de mondes étrangers, principalement en raison de sa “ressemblance” avec la Terre. La température est basse ( -63 °C en moyenne), mais pas au point de geler des gaz importants comme l’oxygène et l’azote. Elle a également une fine atmosphère de dioxyde de carbone qui peut être utilisé comme une source d’air respirable pour faire pousser des plantes photosynthétiques. Mars nous est assez proche, mais Vénus est plus proche de quelques millions de kilomètres. L’aller-retour prendrait environ 440 jours pour Venus et au moins de 500 pour Mars.
Bien sûr, un être humain serait presque instantanément annihilé sur l’infernale surface de Vénus, mais pas s’ils flottent parmi les nuages dans un dirigeable à énergie solaire. Cette mission utiliserait donc un dirigeable de 129 mètres, baptisé High Altitude Venus Operational Concept (Havoc), disposant d’un petit habitat suspendu au-dessous, qui servira de vaisseau pour le retour, et de panneaux solaires pour l’énergie.
Image : Langley Research Center
Lorsque l’idée d’envoyer une mission habitée vers un corps planétaire est proposée, cela implique habituellement de visiter sa surface, ce qui n’est pas possible pour Vénus. La pression atmosphérique au niveau de la mer,sur Vénus fait 92 fois celle de la Terre et la température avoisine les 500 °C. Il y fait suffisamment chaud pour faire fondre le plomb. Son épaisse et suffocante atmosphère est composée en grande partie de dioxyde de carbone avec des nuages de dioxyde de soufre et d’acide sulfurique. Même les sondes spatiales "dures à cuire", une fois sur Vénus, ont à peine tenu une heure.
Toutefois, si vous pouviez flotter dans un dirigeable, à 50 kilomètres au-dessus de la surface, tout cela ne poserait plus problème. Le concept du centre de recherche Langley pour HAVOC note les points positifs de la haute atmosphère de Vénus. A ce niveau, la pression atmosphérique est d’une atmosphère, ce qui signifie que la conception du dirigeable peut être testée assez facilement sur terre. La température y est élevée, jusqu’à 75 °C, ce qui est parfaitement gérable.
Présentation du concept par le Langley Research Center de la NASA :
Par rapport à Mars, Vénus a plusieurs avantages. Tout d’abord, l’énergie ne serait pas un problème. Avec une série de panneaux solaires sur le dirigeable, les explorateurs disposeraient de toute la puissance dont ils auraient besoin. Venus reçoit 40% d’énergie solaire de plus que la Terre et 240 fois plus que Mars. Comme une atmosphère serait présente, le dirigeable pourrait utiliser l’électricité pour faire tourner des turbines pour la propulsion.
De plus et paradoxalement, Vénus est plus sure pour les humains. Même à 50 km de haut, l’atmosphère de Vénus offre une protection suffisante contre les rayonnements, il s’agit du même niveau rencontre au Canada. Mars, d’autre part, exposerait les astronautes à 40 fois plus de rayonnement que sur Terre. La seule façon de conduire à bien une mission vers Mars serait d’enterrer les habitats à plusieurs mètres sous la surface.
Explorer Vénus exigerait de la NASA de développer de nouvelles technologies, mais pas plus que pour aller sur Mars. Cette dernière a accueilli une douzaine de sondes dans les dernières décennies, Vénus a été très ignorée. Non seulement nous pourrions apprendre comment Vénus s’est développée, mais aussi comment son épaisse atmosphère de dioxyde de carbone à engendrer un tel effet de serre, ce qui assez pertinent alors que nous continuons à bruler des combustibles fossiles sur Terre.
Sur Le site Systems Analysis and Concepts Directorate du centre de recherche Langley de la NASA : HAVOC. Via IEEE Spectrum.
MISSION SPATIALE SUR VENUS – CALCUL DE L’ACCELERATION DU VAISSEAU SPATIAL
La NASA projette d’installer des ballons dirigeables sur Vénus, dans un futur à moyen terme, il faudra construire un Vaisseau Spatial pour transporter les hommes et les ballons.
Considérons que le trajet supposé rectiligne entre la Terre et Vénus se décompose en 2 demi trajets de 21.250.000 km. Durant le premier le Vaisseau Spatial sera en Accélération Constante et durant le second en Décélération Constante.
GAMMA(A) est l’Accélération du Vaisseau Spatial
GAMMA(D) est la Décélération du Vaisseau Spatial
D = 21.250.000.000 m
Calcul de l’Accélération GAMMA(A) :
GAMMA(A) = (Delta V)/(Delta T) c’est l’Accélération du Vaisseau Spatial
Delta V = V(1) – V(0) avec V(0) = 30 km/s la vitesse initiale et V(1) = 500 000 km/h soit 5 fois la Vitesse Initiale V(0).
V(1) – V(0) = (500.000.000 – 108.000.000)/3600 m/s soit 108888 m/s
Delta T = T(1) – T(0) avec T(0) = 0 donc T(1) = 3 X 31 X 24 X 3600 secondes, on prend comme hypothèse : les 42.500.000 km sont parcourus en 6 mois.
GAMMA(A) = 108888/(3 X 31 X 24 X 3600) = 0,0136 m/s² ce qui est trop faible, remplaçons les 3 mois par 1 mois et on obtient :
GAMMA(A) = 108888/(1 X 31 X 24 X 3600) = 0,0407 m/s² pour rappel G l’accélération de la pesanteur terrestre = 9,81 m/s²
Si on remplace les 1 mois par 15 jours alors GAMMA(A) = 0.0813m/s², soit 1/120ème de l’Accélération de la Pesanteur Terrestre..
En phase Décélération GAMMA(D) = – GAMMA(A)
Calcul du trajet le plus économique du point de vue du carburant, ça sera indéniablement le plus long du point de vue du temps (T) : Si V(1) = V(0) = 30 km/s = Constante tout le long du trajet, dans ce cas précis le consommation du carburant sera nulle en dehors du carburant nécessaire pour assurer la poussée des réacteurs pour échapper à l’Attraction Terrestre et pour assurer la poussée des rétrofusées pour décélérer le Vaisseau Spatial pour qu’il soit en orbite géostationnaire autour de Vénus à une distance à calculer par les Scientifiques et les Ingénieurs responsables du Projet.
Pourquoi la Vitesse Initiale V(0) est égale à 30 km/s ? (Vitesse Orbitale)
V(0) est engendrée par la rotation de la Terre autour du Soleil, cad V(0) est la Vitesse Tangentielle du Centre de Gravité de la Terre par rapport au Centre d’Inertie du Soleil. Pour effectuer les calculs avec un maximum de précision, ceux-ci seront fait dans un REPERE HELIOCENTRIQUE ayant pour point d’origine le Centre d’Inertie ou de Gravité du Soleil et ses 3 axes orthogonaux dirigés vers 3 étoiles fixes de l’Univers (étoiles situées dans des galaxies très éloignées de la VOIE LACTEE).
Ce sont l’Accélération et la Décélération du Vaisseau Spatial qui génèrent la consommation en carburant, des Réacteurs Nucléaires à Fusion seront nécessaires pour équiper le Vaisseau Spatial et assurer la liaison Terre – Vénus en un minimum de temps Delta(T).
Selon l’Accélération du Vaisseau Spatial choisie (0 ou 0.0136 ou 0.0407 ou 0.0813 m/s²), la Trajectoire sera différente et la distance parcourue entre la Terre et Mars sera différente de 42.500.000 km, il y aura lieu de recalculer le temps T(C) (temps corrigé) par rapport à l’Accélération retenue , Ainsi Delta(T) sera égale à T(C)..
Alain Mocchetti
Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
UFR Sciences de Metz
alainmocchetti@sfr.fr
alainmocchetti@gmail.com
@AlainMocchetti
PROJET SPACE X – CALCUL DE LA POUSSEE DES REACTEURS
Si les Réacteurs sont du type conventionnel et fonctionnent avec du carburant classique, qui est utilisé entre autre pour les fusées Ariane 5 et Ariane 6 à partir de 2020 pour cette dernière, les Réacteurs possèderont une Tuyère de Laval dont le profil sera calculé grâce aux 2 Principes de la Thermodynamique, le mélange Air Carburant sera assimilé à un Gaz Parfait Compressible, donc nous pouvons écrire les équations suivantes :
Pv = rT (1) avec P la pression du mélange qui est variable selon le point où nous nous plaçons le long de l’axe de la tuyère, v le volume massique du mélange air carburant, r la Constante Massique du Gaz Parfait utilisé pour la combustion du mélange, et T la Température du mélange exprimée en degrés Kelvin, soient T(K) et T(C), cette dernière étant exprimée en degrés Celcius, nous pouvons écrire la seconde équation ;
T(C) = T(K) – 273 (2)
Premier Principe de la Thermodynamique :
dE + dK = &We + &Qe (3)
E : Energie Interne
K : Energie Cinétique
&We : Travail échangé avec le Milieu Extérieur
&Qe : Quantité de Chaleur échangée avec le Milieu Extérieur
Deuxième Principe de la Thermodynamique :
&Qe + &We = TdS (4)
S est l’Entropie du volume considéré de gaz (mélange) brûlé
Autre hypothèse : l’évolution des gaz dans la tuyère est assimilée à une ISENTROPIQUE REVERSIBLE (pas de frottement et pas d’échange de chaleur dans la tuyère avec le milieu extérieur car la vitesse des gaz dans la tuyère est élevé).
Calcul de la poussée du Réacteur Conventionnel :
P = QM X V avec QM = pSV (5)
P est la poussée d’un Réacteur en Newtons,
QM est le Débit Massique du mélange brulé à la sortie de la tuyère,
V est la Vitesse du mélange brulé à la sortie de la Tuyère du Réacteur. La poussée du Réacteur sera maximale quand les gaz atteindront mach 1 au Col de la Tuyère,
P = pSV^2 (6) donc plus V est grande plus P est importante.
Théorème de la Résultante Dynamique :
M(T) GAMMA(A) = P (7) avec GAMMA(A) l’Accélération Absolue du Vaisseau Spatial calculée dans un REPERE HELIOCENTRIQUE qui est un REPERE GALILEEN,
M(T) = M(VS) + M(C) + M(P) + M(BD) (8)
M(T) : masse totale du Vaisseau Spatial carburant, personnels et voyageurs compris,
M(VS) : masse du Vaisseau Spatial vide, cad sans carburant, sans personnel ni voyageur et sans ballons dirigeables,
M(P) : masse du personnel et des voyageurs,
M(C) : masse du carburant dans la soute,
M(BD) : masse des ballons dirigeables.
Remarque : M(C) est variable par rapport au temps, à accélération constante le débit de carburant sera variable, car M(C) diminue avec le nombre kilomètres parcourus et a donc un impact direct sur la Poussée du Réacteur P, il faut asservir la Poussée P et la Vitesse V pour maintenir GAMMA(A) constante.
La Trajectoire Rectiligne de la Terre jusqu’à Mars est la Trajectoire Absolue du Vaisseau Spatial, La Trajectoire Relative ne nous intéresse pas.
Le Vaisseau Spatial sera équipé de 4 Réacteurs de taille acceptable assurant chacun comme poussée P/4, un seul Réacteur aurait une trop grande taille.
Si les Réacteurs sont du type à Fusion Nucléaire, alors les soutes à carburant permettront d’assurer le voyage aller et le voyage retour. Le principe de fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire diffère complètement de celui des Réacteurs du type conventionnel, je rédigerai un pavé de texte spécial pour expliquer le Fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire.
Alain Mocchetti
Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
UFR Sciences de Metz
alainmocchetti@sfr.fr
alainmocchetti@gmail.com
@AlainMocchetti
MISSION SPATIALE SUR VENUS – CALCUL DE LA POUSSEE DES REACTEURS
1. Si les Réacteurs sont du type conventionnel et fonctionnent avec du carburant classique, qui est utilisé entre autre pour les fusées Ariane 5 et Ariane 6 à partir de 2020 pour cette dernière, les Réacteurs possèderont une Tuyère de Laval dont le profil sera calculé grâce aux 2 Principes de la Thermodynamique, le mélange Air Carburant sera assimilé à un Gaz Parfait Compressible, donc nous pouvons écrire les équations suivantes :
– Pv = rT (1) avec P la pression du mélange qui est variable selon le point où nous nous plaçons le long de l’axe de la tuyère, v le volume massique du mélange air carburant, r la Constante Massique du Gaz Parfait utilisé pour la combustion du mélange, et T la Température du mélange exprimée en degrés Kelvin, soient T(K) et T(C), cette dernière étant exprimée en degrés Celcius, nous pouvons écrire la seconde équation ;
– T(C) = T(K) – 273 (2)
Premier Principe de la Thermodynamique :
– dE + dK = &We + &Qe (3)
E : Energie Interne
K : Energie Cinétique
&We : Travail échangé avec le Milieu Extérieur
&Qe : Quantité de Chaleur échangée avec le Milieu Extérieur
Deuxième Principe de la Thermodynamique :
– &Qe + &We = TdS (4)
S est l’Entropie du volume considéré de gaz (mélange) brûlé
Autre hypothèse : l’évolution des gaz dans la tuyère est assimilée à une ISENTROPIQUE REVERSIBLE (pas de frottement et pas d’échange de chaleur dans la tuyère avec le milieu extérieur car la vitesse des gaz dans la tuyère est élevée).
Calcul de la poussée du Réacteur Conventionnel :
– P = QM X V avec QM = pSV (5)
P est la poussée d’un Réacteur en Newtons,
QM est le Débit Massique du mélange brulé à la sortie de la tuyère,
V est la Vitesse du mélange brulé à la sortie de la Tuyère du Réacteur. La poussée du Réacteur sera maximale quand les gaz atteindront mach 1 au Col de la Tuyère,
– P = pSV^2 (6) donc plus V est grande plus P est importante.
Théorème de la Résultante Dynamique :
– M(T) GAMMA(A) = P (7) avec GAMMA(A) l’Accélération Absolue du Vaisseau Spatial calculée dans un REPERE HELIOCENTRIQUE qui est un REPERE GALILEEN,
– M(T) = M(VS) + M(C) + M(P) (8)
M(T) : masse totale du Vaisseau Spatial carburant, personnels et voyageurs compris,
M(VS) : masse du Vaisseau Spatial vide, cad sans carburant et sans personnel ni voyageur,
M(P) : masse du personnel et des voyageurs,
M(C) : masse du carburant dans la soute,
Remarque : M(C) est variable par rapport au temps, à accélération constante le débit de carburant sera variable, car M(C) diminue avec le nombre kilomètres parcourus et a donc un impact direct sur la Poussée du Réacteur P, il faut asservir la Poussée P et la Vitesse V pour maintenir GAMMA(A) constante.
La Trajectoire Rectiligne de la Terre jusqu’à Vénus est la Trajectoire Absolue du Vaisseau Spatial, La Trajectoire Relative ne nous intéresse pas.
Le Vaisseau Spatial sera équipé de 4 Réacteurs de taille acceptable assurant chacun comme poussée P/4, un seul Réacteur aurait une trop grande taille.
2. Si les Réacteurs sont du type à Fusion Nucléaire, alors les soutes à carburant permettront d’assurer le voyage aller et le voyage retour. Le principe de fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire diffère complètement de celui des Réacteurs du type conventionnel, je rédigerai un pavé de texte spécial pour expliquer le Fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire.
Alain Mocchetti
Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
UFR Sciences de Metz
alainmocchetti@sfr.fr
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@AlainMocchetti