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The southern plane of the Milky Way from the ATLASGAL survey (annotated)

Selon Confucius, une image vaut mille mots, mais l’image d’entête (clic pour agrandir) vaut des dizaines de milliards d’étoiles. C’est le plan de notre galaxie, vu à travers les yeux d’un puissant radiotélescope, l’Atacama Pathfinder EXperiment (APEX), situé en hauteur sur le plateau de Chajnantor dans la région d’Atacama au Chili et géré par l’Observatoire Européen Austral (ESO).

La mosaïque d’images représente l’achèvement du projet  APEX Telescope Large Area Survey of the Galaxy (ATLASGAL) qui a imagé l’intégralité du plan de la Voie lactée vue de la tranche depuis l’hémisphère Sud, de l’emplacement de l’APEX.C’est le premier relevé (recensement) galactique dans des longueurs d’onde submillimétriques, une région du spectre électromagnétique entre les ondes infrarouges et radios, et en raison de impressionnante ouverture de 12 mètres de large du télescope, les astronomes peuvent révéler beaucoup plus de détails de ces observations qu’à partir de télescopes dans l’espace.

Les longueurs d’onde submillimétriques sont importantes pour les astronomes, car elles sont générées par le gaz et la poussière d’une température de quelques dizaines de degrés au-dessus du zéro absolu. Observer notre galaxie dans ces longueurs d’onde peut nous aider à mieux comprendre la répartition des nuages de gaz interstellaires qui alimentent les jeunes étoiles en formations.

Selon Timea Csengeri de l’Institut Max Planck de radioastronomie (MPIfR), en Allemagne :

L’ATLASGAL offre un aperçu passionnant du lieu où se forment la prochaine génération d’étoiles de grande masse et les amas stellaire. En combinant ces derniers avec les observations de Planck, nous pouvons maintenant obtenir un lien vers les structures à grande échelle des nuages moléculaires géants.

Ci-dessous, les données de l’ATLASGAL (partie haute de l’image) sont combinées avec celles de l’observatoire spatial européen Planck. La deuxième partie montre la même région observée dans de plus courtes longueurs d’onde, infrarouge, par le télescope spatial Spitzer de la NASA.La troisième partie présente à nouveau la même partie du ciel dans des longueurs d’onde encore plus courtes, dans le proche infrarouge, capté par le télescope VISTA de l’ESO. Enfin, l’image du bas présente la vue la plus familière à la lumière visible, dans laquelle la plupart des structures les plus éloignées nous sont cachées.

(ESO/ATLASGAL consortium/NASA/GLIMPSE consortium/VVV Survey/ESA/Planck/D. Minniti/S. Guisard)

Sur le site de l’ESO où de beaucoup plus grands formats d’images sont à dispositions : ATLASGAL Survey of Milky Way Completed.

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