La résonance qui fait s’effondrer les ponts est la même qui fait siffler nos bronches
Pendant des années, les scientifiques se sont demandé pourquoi nous avions, dans certaines occasions, une respirons sifflantes. Si nous savons qu’elle se produit lorsque nous avons un rhume, une réaction allergique ou une affection de longue durée telle que l’asthme, les raisons de cette respiration sifflante restaient encore un mystère… jusqu’à présent.
Image d’entête : lobule du poumon contenu dans des septa et alimenté par une bronchiole terminale qui se ramifie en bronchioles respiratoires. Chaque bronchiole respiratoire alimente les alvéoles contenues dans chaque acinus accompagné d’une branche de l’artère pulmonaire. (Frank Gaillard/ Wikimédia)
De nouvelles recherches ont utilisé une combinaison de modélisation et de vidéo haute résolution pour essayer de faire la lumière sur les mécanismes de la respiration sifflante, en découvrant qu’il y a un processus « violent » qui peut amener nos bronches à faire ces bruits.
Grâce à ces nouvelles informations, l’équipe de l’Université de Cambridge espère que la respiration sifflante pourra être mieux comprise et diagnostiquée à l’avenir.
Selon les chercheurs :
Nous avons découvert qu’il y a deux conditions pour qu’une respiration sifflante se produise : la première est que la pression sur les tubes est telle qu’une ou plusieurs des bronchioles s’effondrent quasiment, et la seconde est que l’air est forcé à travers les voies respiratoires affaissées avec suffisamment de force pour provoquer des oscillations.
Dans les deux cas, les oscillations sont soutenues par un mécanisme de battement, où les ondes d’air en mouvement ont la même fréquence que l’ouverture et la fermeture du tube (bronchiole). Le même type de scénario de résonance peut faire s’effondrer les ponts et provoquer la rupture des ailes d’un avion, ce qui montre à quel point les poumons peuvent être endommagés.
L’étude publiée dans Royal Society Open Science : An experimental investigation to model wheezing in lungs et présentée sur le site de l’Université de Cambridge : Identification of ‘violent’ processes that cause wheezing could lead to better diagnosis and treatment for lung disease.
Pendant des années, les scientifiques se sont demandé pourquoi nous avions, dans certaines occasions, une respirons sifflantes. Si nous savons qu’elle se produit lorsque nous avons un rhume, une réaction allergique ou une affection de longue durée telle que l’asthme, les raisons de cette respiration sifflante restaient encore un mystère… jusqu’à présent.
Image d’entête : lobule du poumon contenu dans des septa et alimenté par une bronchiole terminale qui se ramifie en bronchioles respiratoires. Chaque bronchiole respiratoire alimente les alvéoles contenues dans chaque acinus accompagné d’une branche de l’artère pulmonaire. (Frank Gaillard/ Wikimédia)
De nouvelles recherches ont utilisé une combinaison de modélisation et de vidéo haute résolution pour essayer de faire la lumière sur les mécanismes de la respiration sifflante, en découvrant qu’il y a un processus « violent » qui peut amener nos bronches à faire ces bruits.
Grâce à ces nouvelles informations, l’équipe de l’Université de Cambridge espère que la respiration sifflante pourra être mieux comprise et diagnostiquée à l’avenir.
Selon les chercheurs :
Nous avons découvert qu’il y a deux conditions pour qu’une respiration sifflante se produise : la première est que la pression sur les tubes est telle qu’une ou plusieurs des bronchioles s’effondrent quasiment, et la seconde est que l’air est forcé à travers les voies respiratoires affaissées avec suffisamment de force pour provoquer des oscillations.
Dans les deux cas, les oscillations sont soutenues par un mécanisme de battement, où les ondes d’air en mouvement ont la même fréquence que l’ouverture et la fermeture du tube (bronchiole). Le même type de scénario de résonance peut faire s’effondrer les ponts et provoquer la rupture des ailes d’un avion, ce qui montre à quel point les poumons peuvent être endommagés.
L’étude publiée dans Royal Society Open Science : An experimental investigation to model wheezing in lungs et présentée sur le site de l’Université de Cambridge : Identification of ‘violent’ processes that cause wheezing could lead to better diagnosis and treatment for lung disease.