Des psychologues élaborent une définition formelle de la stupidité
Des criminels aux politiciens, en passant par les amis et la famille, toutes sortes d’humains font des choses stupides chaque jour. Mais qu’est-ce qui rend exactement un acte “stupide” ? C’est une question à laquelle il est plus difficile d’y répondre que vous l’imaginez.
La réponse simple serait : “Vous reconnaissez la bêtise quand vous la voyez » mais, bien que cela soit probablement vrai, ce n’est pas une explication valable pour les scientifiques. Ainsi, des chercheurs de l’université Loránd Eötvös à Budapest, en Hongrie avec Zoltan Kekecs de l’université Baylor (Texas) ont tenté d’apporter une réponse plus complète et empirique.
Selon les chercheurs :
Etudier l’attribution du caractère stupide devrait avoir intérêt psychologique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est un comportement fréquent de tous les jours et notre connaissance de ses racines et de ses conséquences sociales, affectives et cognitives est rare. Deuxièmement, notre comportement est souvent guidé dans le but d’éviter les actions que nous pourrions appeler “stupide”… Troisièmement, si une action considérée comme stupide est un signe de conflit interpersonnel, alors comprendre ce que les gens entendent par ce label peut nous rapprocher de la découverte des racines et, par conséquent, d’une éventuelle dissolution du conflit.
Pour découvrir ce qui définit un acte comme “stupide”, les chercheurs ont analysé des exemples de la bêtise dans la vie réelle. Ils ont d’abord rassemblé un formidable assortiment de 180 histoires décrivant des actions stupides collectées via Internet et des rapports quotidiens fournis par un groupe de 26 étudiants. Toutes les histoires ont été examinées par un groupe de sept évaluateurs pour s’assurer qu’elles décrivaient une action “stupide”, qu’elles étaient compréhensibles et relativement courtes.
La prochaine phase de l’étude a demandé à un grand groupe de participants d’évaluer la stupidité de chaque histoire sur une échelle de 1-10, afin de déterminer à partir d’une liste de trente facteurs psychologiques ce qui a contribué précisément à la stupidité, d’évaluer la responsabilité de l’acteur et l’environnement dans la situation et d’en mesurer les conséquences associées. 154 étudiants de premier cycle y ont participé, remplissant l’un des douze questionnaires contenant chacune quinze histoires des 180.
Leurs évaluations ont révélé un large accord sur ce qui était stupide et sur ce qui ne l’était pas, faisant allusion à une définition commune. D’après les données recueillies, les chercheurs ont fait ressortir trois catégories clés qui rendent une action stupide :
La première situation, que les gens considèrent comme une action stupide, est quand l’acteur prend des risques élevés tout en manquant des compétences nécessaires pour effectuer l’action risquée. L’histoire typique qui représente cela est celle de cambrioleurs qui voulaient voler des téléphones portables, mais qui, à la place, ont subtilisé des appareils de navigation GPS. Ils ne les ont pas éteins et la police fut en mesure de les suivre facilement. Nous avons nommé cette catégorie « ignorance confiante ».
Le deuxième groupe se composait de cas de « distraction – manque de pratique” … comme lorsque quelqu’un gonfle les pneus de sa voiture au-delà de ce qui est permis. Soit la personne a oublié de prêter attention à l’action ou il / elle ne sait pas quelque chose d’essentiel à propos de cette action.
La troisième catégorie est le “manque de contrôle”. Les cas ici sont le résultat d’un comportement obsessionnel, compulsif ou de dépendance. Par exemple, l’une des histoires dans cette catégorie décrit une personne qui a annulé un rendez-vous avec un bon ami pour continuer à jouer à des jeux vidéos chez lui.
Les chercheurs ont également constaté qu’une action stupide est jugée plus sévèrement lorsque la personne qui commet l’acte porte un très au niveau de responsabilité ou si l’acte lui-même entraîne des conséquences graves.
L’étude est limitée par l’homogénéité du groupe d’étude, qui était composé d’environ 79% d’étudiantes hongroises. Ce qu’ils considèrent comme stupide pourrait être nettement différent de ce que les personnes d’autres cultures et groupes d’âge considèrent stupide.
Malgré cette limitation évidente, les chercheurs ont au moins tenté de rapprocher des domaines habituellement très éloignés, la science et la stupidité. Cette dernière est tellement vaste que vous pouvez également la retrouver dans d’autres publications comme :
-
Notre civilisation a t-elle rendu l’humanité moins intelligente ?
-
Les hommes seraient-ils plus enclins à prendre des risques totalement stupides ?
L’étude publiée dans la revue Intelligence : What is stupid?: People’s conception of unintelligent behavior.
La photo d’en-tête est géniale !
Mais c’est curieux de présenter cette étude comme une «définition formelle», alors qu’il s’agit d’une approche phénoménologique, ce qui lui donne tout son intérêt.
Je serais étonné que la même étude donne des résultats similaires dans d’autres cultures (notamment primitives), et en fait on risquerait d’avoir des problèmes de traduction non-univoque de «stupidité», bêtise, idiotie, connerie, …, il pourrait y avoir des catégories nettement distinctes.
Psychologue
Un groupe de psychologue a tenté de définir « la stupidité » ou ce qui peut être considérée comme « stupide » j’ai envie de dire quel stupidité ! car en réalité nous ne pouvons apporté un comportement qua travers les ressources dont nous disposons en d’autre termes un agissement peut être stupide pour une personne sans quel soit perçu comme telle pour une autre et en particulier par celle qui agi conformément aux ressources qui sont les siennes jai personnellement fréquenté des psychologues durant ces deux dernières annees qui ont fait étalage eux même d’une stupidité incommensurable se traduisant par des comportements contradictoires et incohérents dont eux même ne niaient pas la constatation !
Bref ce sont des gens qui oeuvres pour le bien être des autres en étant eux même malade ! C’est assez surprenant comme science !