Les courants océaniques relient toutes nos pêcheries
Nous dépendons tous de l’océan pour notre vie et notre subsistance. De nombreux pays insulaires et ceux situés près de l’océan ont besoin de mieux prendre soin de leurs ressources aquatiques et de mieux les gérer, non seulement pour leur propre bénéfice, mais aussi pour le bien de tous les autres.
Dirigée par des chercheurs de l’université de Californie, de Berkeley, de la London School of Economics et de l’université du Delaware, leur étude a utilisé une simulation informatique de suivi des particules pour cartographier le flux des larves de poissons au-delà des frontières nationales. C’est la première à estimer l’ampleur du transport larvaire à l’échelle mondiale, plaçant la gestion des pêcheries dans une nouvelle perspective en identifiant les points chauds d’interdépendance régionale où la gestion coopérative est la plus nécessaire.
Image d’entête, à partir de l’étude (clic pour agrandir) : l’emploi et le PIB dans les tropiques dépendent davantage des larves provenant des eaux avoisinantes que dans les autres régions. Ces régions sont les plus vulnérables aux perturbations du réseau. Toutefois, certains pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Sud, qui dépendent fortement de leur propre pêche pour leurs protéines, ont également une forte dépendance économique et alimentaire. (Kimberly L. Oremus/ Université du Delaware)
Selon Kimberly Oremus, coauteure de l’étude et professeur adjoint à la School of Marine Science and Policy de l’université du Delaware :
Nous avons maintenant une carte de l’interconnexion des pêcheries du monde et des domaines où la coopération internationale est la plus urgente pour conserver une ressource naturelle dont dépendent des centaines de millions de personnes.
Le réseau mondial de flux de poissons fraie au-delà des frontières internationales. Les cercles représentent les territoires océaniques et les lignes indiquent les flux entre eux. (Nandini Ramesh/ Université de Californie, Berkeley)
La recherche montre que les régions océaniques sont reliées les unes aux autres dans ce que l’on appelle un « petit réseau mondial ». Cela ajoute un nouveau risque potentiel : les menaces dans une partie du monde pourraient entraîner une cascade de stress, affectant une région après l’autre.
L’étude publiée dans Science : The small world of global marine fisheries: The cross-boundary consequences of larval dispersal et présentée sur le site de l’université du Delaware : Small world.
[totaldonations_circle_bar id="81539"]
Il n'y a pas de publicité ici et le Guru tente, cette semaine, de réunir les fonds nécessaires pour continuer à faire vivre GuruMeditation. On y est presque et votre aide est absolument nécessaire et cela se passe ici.