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Super-habitables : des scientifiques identifient 24 exoplanètes plus accueillantes que la Terre

7 Oct 2020 | 0 commentaires

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Une équipe de scientifiques dirigée par Dirk Schulze-Makuch, géobiologiste à l’université de l’État de Washington (WSU), a identifié deux douzaines d’exoplanètes qui pourraient être plus propices à la vie que la Terre. D’après les données de la mission Kepler, ces mondes dits super-habitables pourraient présenter des conditions plus favorables à la vie, pendant une période plus longue, que notre planète.

Image d’entête : ‘earthlike’ BIG par dadrian. (DeviantArt)

L’une des principales questions qui contrarient la science moderne est de savoir s’il y a de la vie ailleurs dans l’univers. Bien qu’aucune preuve directe d’une telle vie n’ait été découverte, les missions de recherche d’exoplanètes comme Kepler ont fait évoluer nombre de nos idées sur la formation des systèmes planétaires et elles ont donné aux scientifiques les moyens de réfléchir à la vie au-delà de notre système solaire sans s’appuyer autant sur des hypothèses et des spéculations.

Sur les plus de 4 000 exoplanètes découvertes jusqu’à présent, un certain nombre ont été jugées habitables, bien que ce terme soit quelque peu trompeur. Il ne s’agit pas d’une planète où l’on pourrait atterrir et commencer à s’installer. Il désigne une planète rocheuse qui se trouve dans la bonne région orbitale autour de son étoile, pas trop près, ni trop loin, là où la température est suffisamment modérée pour que de l’eau liquide existe à sa surface sans geler ou bouillir. Pour donner une idée de cette diversité, la Terre est habitable selon ces critères, mais Vénus et Mars le sont aussi, alors que ce ne sont guère des endroits propices à la biologie.

Aujourd’hui, le WSU a un peu affiné la recherche et il a trouvé 24 exoplanètes candidates qui sont non seulement habitables, mais potentiellement plus habitables que la Terre. Situées à plus de 100 années-lumière du Soleil, ces exoplanètes sélectionnées dans le Kepler Object of Interest (Exoplanet Archive) des exoplanètes en transit (passant devant leur étoile et détecté par la baisse de luminosité qu’elles engendrent sur cette dernière) ont été choisies parce qu’elles possèdent certaines propriétés qui pourraient les rendre plus aptes à maintenir la vie.

Selon les chercheurs, un des éléments qui pourrait rendre une planète plus habitable serait son soleil. L’hypothèse habituelle est qu’une orbite autour d’une étoile de type spectral G comme le Soleil serait le meilleur endroit pour trouver une planète habitable. Cependant, ce genre d’étoile n’a qu’une durée de vie d’environ 8 à 10 milliards d’années, et il en a fallu 4 milliards pour que la vie sur Terre évolue autrement que de la plus simple des manières. Une étoile naine de type K, en revanche, serait plus froide et moins massive que le Soleil, mais elle aurait une durée de vie allant jusqu’à 70 milliards d’années, ce qui laisse beaucoup plus de temps à la vie pour émerger et se développer.

L’autre paire de facteurs serait la taille et la masse. Si la Terre est habitable, c’est en partie parce qu’elle est assez grande pour être géologiquement active, ce qui lui confère un champ magnétique protecteur, et qu’elle a une gravité suffisante pour retenir une atmosphère. Selon l’équipe, si une planète était 10 % plus grande, elle disposerait d’une plus grande surface. Si elle était 1,5 fois plus massive que la Terre, son intérieur conserverait davantage de chaleur provenant de la désintégration radioactive, resterait actif plus longtemps et conserverait son atmosphère plus longtemps.

En outre, si un monde était de 5°C plus chaud que la Terre et disposait de plus d’eau, il bénéficierait de la biodiversité d’une forêt tropicale humide sur une grande partie de la planète.

L’équipe affirme qu’aucune des 24 planètes trouvées ne possède toutes ces caractéristiques, mais qu’une d’entre elles possède quatre des facteurs essentiels. En tout cas, les 24 pourraient faire l’objet d’études télescopiques ultérieures.

Selon Schulze-Makuch

Il est parfois difficile de transmettre ce principe de planètes super-habitables parce que nous pensons avoir la meilleure planète. Nous avons un grand nombre de formes de vie complexes et diverses, et bon nombre d’entre elles peuvent survivre dans des environnements extrêmes. Il est bon d’avoir une vie adaptable, mais cela ne signifie pas que nous avons le meilleur de tout.

L’étude publiée dans Astrobiology : In Search for a Planet Better than Earth: Top Contenders for a Superhabitable World et présentée sur le site de l’Université de l’État de Washington : Some planets may be better for life than Earth.

 

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