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Des scientifiques auraient détecté des émissions Radio d’un autre monde

19 Déc 2020 | 0 commentaires

Tau Boötes 1 20

Alors, si vous vous êtes égarés ici en pensant que l’on aurait capté le dernier talkshow de petits hommes verts, vous vous trompez, cela n’a rien à voir… (émissions radio), mais qui sait, cela pourrait conduire au final à la découverte d’une planète hébergeant la vie.

Dans notre quête sans fin pour comprendre l’Univers et la place que nous y occupons, de précieuses petites traces de données peuvent laisser entrevoir des mondes entièrement nouveaux.

Image d’entête : cette représentation artistique du système Tau Boötes b fait apparaître les lignes représentant le champ magnétique qui protège la planète du vent solaire. (Jack Madden/ Université Cornell)

Les baisses de luminosité d’une étoile peuvent trahir la présence de planètes en orbite (transit), et les astronomes ont maintenant fait les premiers pas vers l’utilisation de pics d’émission radio pour révéler de nouveaux mystères exoplanétaires.

Selon Jake Turner, astronome à l’université Cornell (États-Unis), et ses collègues dans leur nouvelle étude :

L’observation de l’émission radio aurorale planétaire est la méthode la plus prometteuse pour détecter les champs magnétiques exoplanétaires, dont les connaissances fourniront des informations précieuses sur la structure intérieure de la planète, la fuite atmosphérique et l’habitabilité.

Lorsque le vent stellaire, des particules chargées provenant de l’étoile accueillante, frappe le champ magnétique d’une planète, son changement de vitesse peut être détecté sous la forme de variations marquées au niveau des émissions radio, statistiquement décrites comme  » éclatantes  » (bursty).

Le champ magnétique de la Terre vibre et piaille comme un oiseau d’un autre monde lorsqu’il canalise les vents solaires.

Nous avons également entendu des sons similaires en provenance d’autres planètes de notre système solaire.

Bien sûr, pour détecter le murmure de ces signaux radio provenant d’une exoplanète, nous devons d’abord trouver un moyen de “voir” au-delà de tous les bruits provenant de la Terre et d’ailleurs.

Il y a quelques années, l’équipe a développé le BOREALIS pipeline program pour y parvenir. Ils l’ont testé sur Jupiter et ils ont ensuite calculé à quoi ressembleraient les émissions radio de  cette planète si elle était beaucoup plus éloignée.

Il y a déjà eu quelques détections provisoires de nouvelles planètes utilisant ces émissions radio, notamment au début de cette année lorsque les astronomes ont lié l’activité des ondes radio aux interactions entre le champ magnétique de l’étoile GJ 1151 et une planète potentielle de la taille de la Terre. Mais tout cela doit encore être confirmé par des observations radio de suivi.

L’équipe de M. Turner a donc décidé de tester la technique qu’ils ont mise au point, en utilisant le Low Frequency Array Radiotelescope (LOFAR) des Pays-Bas pour examiner trois systèmes comportant des exoplanètes connues : 55 Cancri, Upsilon Andromedae et Tau Boötis.

Seul le système Tau Boötis, situé à 51 années-lumière, présentait des données radio qui correspondent aux prévisions des chercheurs à partir de leurs tests avec Jupiter. Ces données se présentaient sous la forme d’émissions en rafale de 14 à 21 MHz et se situaient à environ trois écarts types de certitude (3,2 sigma).

En 1996, une exoplanète (Jupiter chaud) a été découverte alors qu’elle était en orbite pendant 3,3128 jours autour de la jeune et très lumineuse étoile de type F et de la petite étoile naine rouge qui constituent le système binaire (à 2 étoiles donc) de Tau Boötis.

Selon Turner :

Nous plaidons pour une émission par la planète elle-même. D’après la force et la polarisation du signal radio et du champ magnétique de la planète, elle est compatible avec les prédictions théoriques.

Si leurs mesures sont correctes, elles suggèrent que l’intensité du champ magnétique à la surface de la planète se situe entre 5 et 11 gauss environ (Jupiter se situe entre 4 et 13 gauss, à titre de comparaison, et les mesures de son champ magnétique ont révélé que la planète possède un noyau d’hydrogène métallique). La force d’émission du champ magnétique observée correspond également aux précédentes prédictions.

Toujours selon Turner :

Le champ magnétique des exoplanètes semblables à la Terre peut contribuer à leur éventuelle habitabilité, en protégeant leur propre atmosphère du vent solaire et des rayons cosmiques, et en protégeant la planète contre les pertes atmosphériques.

Le signal détecté est faible et doit encore être vérifié par d’autres télescopes à basse fréquence avant que les chercheurs puissent confirmer la véritable origine des émissions radio détectées.

Les chercheurs avertissent que : « Nous ne pouvons pas exclure les éruptions stellaires comme source des émissions », mais les émissions de la planète restent une possibilité.

Si d’autres télescopes comme le LOFAR-LBA et le NenuFAR peuvent corroborer ces résultats, la détection d’émissions radio provenant d’exoplanètes ouvrira un nouveau champ de recherche passionnant.

L’étude publiée dans Astronomy & Astrophysics : The search for radio emission from the exoplanetary systems 55 Cancri, upsilon Andromedae, and tau Boötis using LOFAR beam-formed observations et présentée sur le site de l’université Cornell : Cornell postdoc detects possible exoplanet radio emission.

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