Record : des scientifiques produisent une bulle qui a duré 465 jours avant d’éclater
On peut parier qu’enfants, nous avons pour la plupart essayé de faire des bulles et de les faire durer le plus longtemps possible. Nous sommes également prêts à parier qu’aucune d’entre elles n’a duré plus que quelques instants fugaces.
Récemment, des scientifiques ont réussi l’exploit apparemment impossible, laissant nos tentatives d’enfance aux oubliettes. Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’université de Lille, en France, ont créé des bulles qui peuvent durer jusqu’à 465 jours.
Ils ont toutefois pris quelques libertés.
Selon les chercheurs dans leur étude (lien plus bas) :
Les bulles de savon sont par essence fragiles et éphémères. Nous concevons des bulles constituées d’un film liquide composite capable de neutraliser tous ces effets et de conserver leur intégrité pendant plus d’un an dans une atmosphère standard.
L’équipe a étudié un type de bulle connu sous le nom de « bille de gaz » (gas marble). De précédentes recherches ont montré que de petites billes de plastique recouvrant la bulle peuvent la rendre suffisamment solide pour être tenue dans une main ou roulée le long d’une surface, mais c’était la première fois que les scientifiques étudiaient la durée de vie des bulles.
L’équipe a donc mis en place une expérience et a produit trois types de bulles différents : des bulles de savon, des billes de gaz à base d’eau et des billes de gaz à base d’eau et de glycérol.
Image d’entête, à partir de l’étude : comparaison de la durée de vie de trois types de bulles : (colonne verticale de gauche) Bulle de savon éclatant après 1 min. (2e colonne à gauche) Bille de gaz d’eau recouverte de microparticules partiellement mouillées. La ligne pointillée est utilisée comme guide pour visualiser l’ouverture des bulles et le colorant bleu pour visualiser le séchage du liquide. (image de droite) Bille de gaz eau/glycérol parfaitement intacte dans une atmosphère standard après ∼9 mois (285 jours). Cette bulle a conservé son intégrité pendant plus d’un an (465 jours).
Les bulles de savon ont duré (sans surprise) le moins longtemps, normalement moins d’une minute. Les billes à base d’eau et de glycérol ont duré le plus longtemps, la plus ancienne ayant survécu jusqu’à 465 jours après sa « naissance ». L’équipe pense que le glycérol a pu absorber suffisamment d’eau de l’air pour compenser l’évaporation et a également empêché la bulle de drainer suffisamment d’eau pour se rompre.
Quel est donc l’intérêt d’une bulle vieillissante ? Certains suggèrent que cette science pourrait être utilisée en médecine et dans les produits de consommation. Dans la prévention de l’évaporation ou dans un autre exemple, de petites gouttelettes dans les aérosols et les sprays pour les faire durer plus longtemps dans l’air ou une sorte de médicament administré par pulvérisation et respiration de l’aérosol.
Les chercheurs à l’origine de l’étude n’ont toutefois pas encore commenté les cas d’utilisation possibles de leur bulle.
L’étude publiée dans Physical Review Fluids : Everlasting bubbles and liquid films resisting drainage, evaporation, and nuclei-induced bursting et présentée dans APS Physics : Record Lifetime for a Bubble.
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On peut parier qu’enfants, nous avons pour la plupart essayé de faire des bulles et de les faire durer le plus longtemps possible. Nous sommes également prêts à parier qu’aucune d’entre elles n’a duré plus que quelques instants fugaces.
Récemment, des scientifiques ont réussi l’exploit apparemment impossible, laissant nos tentatives d’enfance aux oubliettes. Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’université de Lille, en France, ont créé des bulles qui peuvent durer jusqu’à 465 jours.
Ils ont toutefois pris quelques libertés.
Selon les chercheurs dans leur étude (lien plus bas) :
Les bulles de savon sont par essence fragiles et éphémères. Nous concevons des bulles constituées d’un film liquide composite capable de neutraliser tous ces effets et de conserver leur intégrité pendant plus d’un an dans une atmosphère standard.
L’équipe a étudié un type de bulle connu sous le nom de « bille de gaz » (gas marble). De précédentes recherches ont montré que de petites billes de plastique recouvrant la bulle peuvent la rendre suffisamment solide pour être tenue dans une main ou roulée le long d’une surface, mais c’était la première fois que les scientifiques étudiaient la durée de vie des bulles.
L’équipe a donc mis en place une expérience et a produit trois types de bulles différents : des bulles de savon, des billes de gaz à base d’eau et des billes de gaz à base d’eau et de glycérol.
Image d’entête, à partir de l’étude : comparaison de la durée de vie de trois types de bulles : (colonne verticale de gauche) Bulle de savon éclatant après 1 min. (2e colonne à gauche) Bille de gaz d’eau recouverte de microparticules partiellement mouillées. La ligne pointillée est utilisée comme guide pour visualiser l’ouverture des bulles et le colorant bleu pour visualiser le séchage du liquide. (image de droite) Bille de gaz eau/glycérol parfaitement intacte dans une atmosphère standard après ∼9 mois (285 jours). Cette bulle a conservé son intégrité pendant plus d’un an (465 jours).
Les bulles de savon ont duré (sans surprise) le moins longtemps, normalement moins d’une minute. Les billes à base d’eau et de glycérol ont duré le plus longtemps, la plus ancienne ayant survécu jusqu’à 465 jours après sa « naissance ». L’équipe pense que le glycérol a pu absorber suffisamment d’eau de l’air pour compenser l’évaporation et a également empêché la bulle de drainer suffisamment d’eau pour se rompre.
Quel est donc l’intérêt d’une bulle vieillissante ? Certains suggèrent que cette science pourrait être utilisée en médecine et dans les produits de consommation. Dans la prévention de l’évaporation ou dans un autre exemple, de petites gouttelettes dans les aérosols et les sprays pour les faire durer plus longtemps dans l’air ou une sorte de médicament administré par pulvérisation et respiration de l’aérosol.
Les chercheurs à l’origine de l’étude n’ont toutefois pas encore commenté les cas d’utilisation possibles de leur bulle.
L’étude publiée dans Physical Review Fluids : Everlasting bubbles and liquid films resisting drainage, evaporation, and nuclei-induced bursting et présentée dans APS Physics : Record Lifetime for a Bubble.