La couche d’ozone devrait retrouver son état initial d’ici 40 ans environ
Selon un groupe d’experts parrainé par les Nations unies, la couche d’ozone de la Terre est en passe de se reconstituer d’ici quatre décennies grâce au protocole de Montréal de 1987, un accord environnemental multinational qui a fait date.
Image d’entête : le bleu et le violet montrent le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique le 5 octobre 2022. (NASA)
Le protocole de Montréal réglementait la consommation et la production de près de 100 substances chimiques d’origine humaine considérées par les chercheurs comme responsables de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Le groupe d’experts a déclaré lundi que 99 % de ces substances interdites ont été progressivement éliminées et que l’ozone continue de se reconstituer.
Selon Meg Seki, secrétaire exécutive de l’Environment Program’s Ozone des Nations unies :
Le fait que la reconstitution de la couche d’ozone soit en bonne voie selon le dernier rapport quadriennal est une nouvelle fantastique. On ne saurait trop insister sur l’impact que le protocole de Montréal a eu sur l’atténuation du changement climatique.
L’ozone mettra environ 40 ans à se reconstituer. La couche d’ozone, qui se situe entre 15 et 30 km au-dessus de la surface de la Terre, réduit la quantité de rayons UV nocifs qui atteignent la surface.
Toujours selon Seki :
Au cours des 35 dernières années, le Protocole est devenu un véritable avocat de l’environnement. Les évaluations et les examens entrepris par le groupe d’évaluation scientifique restent une composante essentielle du travail du Protocole qui contribue à informer les politiques et les décideurs.
Trois scientifiques du British Antarctic Survey (Royaume-Uni) ont découvert le trou dans la couche d’ozone en mai 1985. Les groupes d’experts ont déclaré que si les politiques actuelles restent en place, la couche devrait retrouver son niveau de 1980 d’ici 2040.
La couche devrait se reconstituer vers 2066 dans l’Antarctique et vers 2045 dans l’Arctique. Les variations de la taille du trou dans la couche d’ozone de l’Antarctique, en particulier entre 2019 et 2021, sont largement dues aux conditions météorologiques.
Le rapport publié sur le site de l’Environment Program’s Ozone des Nations unies (PDF) : Scientific Assessment of Ozone Depletion : 2022 et présentée sur le site de l’Organisation météorologique mondiale : Ozone layer recovery is on track, helping avoid global warming by 0.5°C.
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Selon un groupe d’experts parrainé par les Nations unies, la couche d’ozone de la Terre est en passe de se reconstituer d’ici quatre décennies grâce au protocole de Montréal de 1987, un accord environnemental multinational qui a fait date.
Image d’entête : le bleu et le violet montrent le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique le 5 octobre 2022. (NASA)
Le protocole de Montréal réglementait la consommation et la production de près de 100 substances chimiques d’origine humaine considérées par les chercheurs comme responsables de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Le groupe d’experts a déclaré lundi que 99 % de ces substances interdites ont été progressivement éliminées et que l’ozone continue de se reconstituer.
Selon Meg Seki, secrétaire exécutive de l’Environment Program’s Ozone des Nations unies :
Le fait que la reconstitution de la couche d’ozone soit en bonne voie selon le dernier rapport quadriennal est une nouvelle fantastique. On ne saurait trop insister sur l’impact que le protocole de Montréal a eu sur l’atténuation du changement climatique.
L’ozone mettra environ 40 ans à se reconstituer. La couche d’ozone, qui se situe entre 15 et 30 km au-dessus de la surface de la Terre, réduit la quantité de rayons UV nocifs qui atteignent la surface.
Toujours selon Seki :
Au cours des 35 dernières années, le Protocole est devenu un véritable avocat de l’environnement. Les évaluations et les examens entrepris par le groupe d’évaluation scientifique restent une composante essentielle du travail du Protocole qui contribue à informer les politiques et les décideurs.
Trois scientifiques du British Antarctic Survey (Royaume-Uni) ont découvert le trou dans la couche d’ozone en mai 1985. Les groupes d’experts ont déclaré que si les politiques actuelles restent en place, la couche devrait retrouver son niveau de 1980 d’ici 2040.
La couche devrait se reconstituer vers 2066 dans l’Antarctique et vers 2045 dans l’Arctique. Les variations de la taille du trou dans la couche d’ozone de l’Antarctique, en particulier entre 2019 et 2021, sont largement dues aux conditions météorologiques.
Le rapport publié sur le site de l’Environment Program’s Ozone des Nations unies (PDF) : Scientific Assessment of Ozone Depletion : 2022 et présentée sur le site de l’Organisation météorologique mondiale : Ozone layer recovery is on track, helping avoid global warming by 0.5°C.