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Alors que certains robots souffrent actuellement de la tempête globale de poussière sur Mars, d’autres en profitent pour révéler sa nature

21 Juil 2018 | 0 commentaires

Mars_dust_storm

Si vous suivez Le Guru (ou d’autres source d’actualité scientifique SERIEUSES) vous devez savoir qu’actuellement Mars subit une intense tempête de poussière et que l’astromobile Opportunity en souffre le plus.

Même si l’astromobile Curiosity semble résister à l’immense tempête de sable qui fait rage sur Mars, on risque d’avoir perdu Opportunity

et que cette tempête est devenue globale…

La tempête de poussière sur Mars est désormais planétaire

Et si vous n’étiez pas au courant, et bien vous l’êtes désormais et bien plus encore !

Autant c’est une véritable malédiction pour Opportunity, autant c’est une  bénédiction pour les autres missions en activité sur et autour de la planète rouge.

L’Opportunity, alimentée à l’énergie solaire, est muet depuis des semaines, incapable de recharger ses batteries à cause de toute cette poussière qui bloque la lumière dans l’air. Les membres de l’équipe de mission pensent que l’astromobile à 6 roues, qui explore Mars depuis janvier 2004, s’est mis dans une sorte de mode hibernation, et ils sont prudemment optimistes quant au fait qu’Opportunity se réveillera lorsque la poussière se sera dissipée, et la NASA de préciser :

En se basant sur la longévité d’une tempête globale de 2001, les scientifiques de la NASA estiment qu’il faudra peut-être attendre le début du mois de septembre avant que la brume se soit suffisamment dissipée pour qu’Opportunity puisse s’allumer et appeler à la maison.

Mais d’autres missions profitent d’une occasion rare, les tempêtes de poussière globales engloutissent la planète rouge une fois tous les 6 ou 8 ans, pour en apprendre davantage sur l’atmosphère et le climat martien.

Au sol, par exemple, le plus grand et plus jeune cousin d’Opportunity, Curiosity, étudie la taille et la distribution des particules de poussière dans l’air de la planète rouge à l’aide d’une variété d’instruments, y compris sa station météorologique embarquée. Le Curiosity est alimentée par le nucléaire et n’est donc pas gênée par la poussière.

Les données météorologiques de Curiosity pourraient également faire la lumière sur la façon dont les tempêtes de poussière affectent les « marées atmosphériques » martiennes, des ondes de pression qui se déplacent largement dans l’air de la planète.

Et puis il y a la vue d’en haut, comme celle dans l’image d’entête (clic pour agrandir), obtenue par la sonde Mars Express de l’Agence spatiale européenne, dont la caméra stéréo haute résolution embarquée a capturé cet impressionnant front de nuages de poussière, visible dans la moitié droite du cadre, près de la calotte polaire nord de Mars en avril de cette année.  Trois autres orbiteurs différents de la NASA observent attentivement la tempête, qui a commencé à l’échelle locale fin mai et s’est propagée à l’échelle globale le 20 juin.

Les chercheurs utilisent l’instrument THEMIS (Thermal Emission Imaging System) à bord de l’orbiteur Mars Odyssey de la NASA pour surveiller les températures de surface et atmosphériques, ainsi que les charges de poussière dans l’air.

L’équipe THEMIS a augmenté le rythme des mesures de l’atmosphère globale par l’instrument, passant d’une fois tous les 10 jours avant la tempête de poussière à deux fois par semaine actuellement.

Le Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) de la NASA, qui a repéré la tempête pour la première fois le 30 mai, utilise deux instruments pour suivre son évolution et son effet sur les températures atmosphériques. Cet effet peut se renforcer, selon les responsables de la NASA, alors que la poussière dans l’atmosphère absorbe l’énergie solaire et se réchauffe, la configuration des vents peut changer, soulevant davantage de poussière de la surface de la planète.

Comparaison avant-après présentant comment la poussière a enveloppé la planète rouge, grâce à la caméra MARCI (Mars Color Imager) à bord du Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) de la NASA.

Une meilleure connaissance de ces effets, fournie par Odyssey et les données MRO, pourrait aider les chercheurs à comprendre pourquoi certaines tempêtes de poussière martiennes se dissipent au fur et à mesure que des événements locaux et d’autres se propagent à l’échelle globale, ont déclaré des responsables de la NASA.

L’orbiteur MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile Evolution orbiter) se concentre sur les effets de la tempête de poussière par le haut, là où l’air de la planète rouge rencontre le vide de l’espace. L’objectif principal de la mission de MAVEN consiste à mieux comprendre comment Mars a perdu son atmosphère autrefois épaisse, un événement crucial qui a fait passer le climat de la planète de relativement chaud et humide à froid et sec.

Les observations de MAVEN ont déjà révélé que l’air de Mars a été dépouillé par des particules chargées provenant du soleil, et que les dommages ont commencé à se produire il y a environ 4,2 milliards d’années, lorsque la planète rouge a perdu son champ magnétique global.

Les données de la sonde MAVEN confirment que l’atmosphère de Mars s’est bien échappée dans l’espace

La situation actuelle offre l’occasion de mieux comprendre le rôle que jouent, le cas échéant, les grosses tempêtes de poussière dans le processus de décapage de l’atmosphère. Par exemple, le réchauffement de l’atmosphère entraîne-t-il l’échappement d’un plus grand nombre de molécules d’air dans l’espace ?

Sur le site de la NASA : « Storm Chasers » on Mars Searching for Dusty Secrets, sur le site du JPL de la NASA et sur le site de l’ESA : Mars dust storm.

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