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Découverte du premier "virovore", un organisme qui se nourrit de virus

30 Déc 2022 | 0 commentaires

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Citez un type de matière organique et il y a de fortes chances qu’un certain type d’organisme ait évolué pour le manger. Les plantes, la viande, les algues, les insectes et les bactéries sont tous consommés par différentes créatures, mais les scientifiques ont maintenant découvert un nouvel élément au menu : les virus.

Image d’entête : au microscope, chlorovirus s’attaquant à un morceau d’algue. (Cassidy Johnson/ Université du Nebraska à Lincoln)

Comme on trouve des virus absolument partout, il est inévitable que des organismes les consomment accidentellement. Mais le chercheur John DeLong, de l’université de Nebraska-Lincoln, a voulu savoir si des microbes se nourrissaient intentionnellement de virus et si un tel régime pouvait favoriser la croissance physiologique des individus et la croissance démographique d’une communauté.

Selon DeLong :

Ils sont constitués de très bonnes choses : des acides nucléiques, beaucoup d’azote et de phosphore. Tout devrait vouloir les manger. Tant de choses mangent tout ce qui leur tombe sous la main. Quelque chose aurait sûrement appris à manger ces très bonnes matières premières.

Afin de tester l’hypothèse, DeLong et son équipe ont prélevé des échantillons d’eau d’étang, isolé différents microbes, puis ajouté de grandes quantités de chlorovirus, un habitant d’eau douce qui infecte les algues vertes. Au cours des jours suivants, l’équipe a suivi la taille de la population des virus et des autres microbes pour voir si ces derniers mangeaient les premiers.

Comme pour l’image d’entête, au microscope, chlorovirus s’attaquant à un morceau d’algue. (Kit Lee et Angie Fox/ Université du Nebraska à Lincoln)

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Et comme de juste, un microbe en particulier semblait manger les virus, un cilié connu sous le nom de Halteria. Dans des échantillons d’eau sans autre source de nourriture pour les ciliés, les populations d’Halteria ont été multipliées par 15 en deux jours, tandis que les niveaux de chlorovirus ont été divisés par 100. Dans les échantillons témoins sans virus, les Halteria ne se sont pas du tout développés.

Lors de tests complémentaires, l’équipe a marqué l’ADN du chlorovirus avec un colorant fluorescent et elle a constaté que les cellules d’Halteria se sont rapidement mises à briller. Cela a permis de confirmer que l’Halteria consommait bien le virus.

Ces expériences montrent que le nouveau terme « virovore » peut désormais prendre sa place parmi les termes herbivore, carnivore et autres, Halteria étant considérée comme la première virovore connue. Mais bien sûr, il est peu probable qu’elle soit la seule à exister, et les chercheurs prévoient de continuer à étudier le phénomène, notamment ses effets sur les réseaux alimentaires et les systèmes plus vastes comme le cycle du carbone.

L’étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences : The consumption of viruses returns energy to food chains et présentée par l’Université du Nebraska à Lincoln via Eurekalert : Eating viruses can power growth, reproduction of microorganism.

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