Sélectionner une page

Dernier survivant : le Tardigrade n’a que faire de la fin du monde

15 Juil 2017 | 2 commentaires

Ourson deau

Impact d’astéroïde, explosion d’étoile (supernova), explosion de rayon gamma (sursaut gamma)… toute une variété d’événements astronomiques pourrait entrainer la disparition de l’espèce humaine, sans parler de la destruction de tous les écosystèmes sur Terre.

Mais selon une nouvelle recherche, un animal microscopique, qui a déjà fait plusieurs fois la Une de GuruMeditation, appelé ourson d’eau ou tardigrade (Milnesium tardigradum) est assez robuste pour survivre aux pires scénarios de fin du monde.

Congelé, bouilli, affamé, déshydraté/ desséché, soumis à d’intenses radiations ou même jeter dans le vide de l’espace et s’y reproduire, l’ourson d’eau avec ses 0,5 millimètre de long et ses huit pattes résistera, on dirait même qu’il est prévu pour ça….

Les tardigrades sont des animaux qui ont un phylum (embranchement) entier rien qu’à eux. Sans évoquer le fait qu’on les trouve sur pratiquement toute la planète.

Il y a plusieurs années, une analyse de son génome a révélé que 17,5 % de ses gènes ont été volés à d’autres espèces.

Comme l’image d’entête: un tardigrade. (Université d’Oxford)

Revenons au sujet de cette nouvelle étude, selon le chercheur de l’université d’Oxford, David Sloan :

De nombreux travaux se sont précédemment concentrés sur des scénarios “doomsday” (de la fin du monde) pour la Terre, des événements du domaine de l’astrophysique comme les supernovae qui pourraient effacer la race humaine. Notre étude s’est plutôt portés sur les espèces les plus résistantes, le tardigrade.

Il ne fait aucun doute que notre planète appartient, en fait, aux bactéries et aux archées, avec des extrémophiles enterrés au fond de la croûte terrestre, considérant comme chez eux des zones particulièrement inhospitalières. Même si la Terre était déchiquetée en mille morceaux, il est probable qu’il y aurait encore pléthore d’organismes unicellulaire à s’accrocher à la nouvelle ceinture d’astéroïdes, métabolisant lentement.

Pour tester les limites de l’ourson d’eau, les chercheurs se sont portés sur les événements possibles qui touchent la surface de la Terre, dégageant suffisamment de chaleur pour éliminer l’eau et l’atmosphère. Ils ont considéré trois types d’événements astronomiques qui pourraient éventuellement conduire à la disparition d’un certain nombre d’espèces sur Terre : un grand impact d’astéroïdes, des supernovae et les rayons gamma.

Pour élever la température de l’océan de notre planète jusqu’à le faire bouillir, il faudrait, selon une prudente estimation des chercheurs, qu’un objet en route pour a Terre soit d’une masse supérieure à 1,7 × 10^18 kilogrammes. Il y a 17 astéroïdes de cette taille, sans compter les planètes naines comme Pluton et Éris.

L’onde de choc produite par une supernova à moins de 0,1 année-lumière (0,04 parsec) pourrait aussi suffire à évaporer les océans. Enfin, un jet concentré de rayons gamma (sursaut gamma) qui éclate d’une étoile à 13,8 parsecs (45 années-lumière) mettrait également en ébullition les océans, fournissant une troisième limite pour fonder toutes les prédictions.

A ce que l’on sait, aucun de ces scénarios ne se produira de si tôt. Une supernova aussi proche ne se produit qu’une fois tous les cent milliards d’années. Ces scénarios fixent une limite à ce à quoi l’on pourrait s’attendre pour déclencher quelque chose d’aussi extrême qu’une torréfaction planétaire, mais il est possible que des événements plus petits puissent déclencher des réactions en chaîne qui pourraient finalement lentement conduire à d’autres événements aussi désastreux. Vénus ne s’est pas transformée en enfer en une nuit, par exemple.

En tout cas, ce sont de bonnes nouvelles pour les oursons d’eau, qui, sans aucun doute, le savaient déjà et c’est aussi une bonne nouvelle pour les chasseurs d’extraterrestre.

Selon le chercheur Rafael Alves Batista de l’Université d’Oxford :

Les Tardigrades sont aussi proches de l’indestructible que possible sur Terre, mais il est possible qu’il y ait d’autres exemples d’espèces résilientes ailleurs dans l’Univers. Dans ce contexte, il existe un cas réel pour rechercher la vie sur Mars et dans d’autres domaines du Système solaire en général. Si les tardigrades sont l’espèce la plus résiliente/ résistante sur Terre, qui sait ce qu’il y a d’autre ?

Alors que l’on se demande si de la vie pourrait survivre dans l’atmosphère d’étoiles naines rouges, de disposer de chiffres concrets décrivant la robustesse des différentes formes de vie sur Terre pourrait être bien utile. Il est également réconfortant de savoir à quel point la chimie du vivant résiste à un univers si hostile.

Selon Sloan :

Un très grand nombre d’espèces, voire des genres entiers, peuvent disparaître, mais la vie dans son ensemble continuera.

L’étude publiée dans The Resilience of Life to Astrophysical Events et présentée sur le site de l’université d’Oxford : The last survivors on Earth.

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

Les “rayures de tigre” de la lune de Saturne, Encelade, sont liées à ses spectaculaires geysers

Les mouvements des lignes de faille de la croûte gelée d’Encelade, une des lunes de Saturne, pourraient être à l’origine des panaches de matière glacée qui s’échappent du ventre aqueux de la lune, selon une équipe de chercheurs qui a récemment modélisé ces mouvements.

L’étude de l’équipe s’est concentrée sur les “rayures de tigre” d’Encelade, de longues fissures situées principalement dans les parties méridionales de la lune, que certains pensent avoir été causées par un ancien impact. D’autres chercheurs ont…

Plus de 90 % des oiseaux polaires sont contaminés par des microplastiques

Le plastique est pratiquement partout sur Terre. De la plus haute montagne aux plus grandes profondeurs des océans, des régions polaires à l’intérieur de notre corps, il n’y a plus moyen d’y échapper. Bien que la pollution plastique soit loin d’être un nouveau problème, l’ampleur de la pollution par les microplastiques n’est apparue que récemment.

La pollution plastique est généralement divisée en macroplastiques (>5 cm), microplastiques (0,1 µm-5 mm) et nanoplastiques (<0,1 µm). Plus le plastique est...

Des scientifiques trouvent un moyen de convertir les groupes sanguins et de les rendre mutuellement compatibles pour la transfusion

Les transfusions sanguines sauvent souvent la vie des patients qui ont désespérément besoin de remplacer leur sang perdu à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure. Le problème est que les réserves de sang sont faibles dans le monde entier. Pour ne rien arranger, il existe plusieurs groupes sanguins, dont certains sont incompatibles. Par exemple, si votre groupe sanguin est O négatif, vous ne pouvez recevoir que du sang de type O négatif…

Le télescope spatial James Webb capture les meilleures images de la nébuleuse de la tête de cheval

L’une des plus célèbres structures du ciel terrestre vient d’être révélée sous un jour tout à fait nouveau.

Les observations dans l’infrarouge moyen et proche du télescope spatial James Webb (JWST/ Webb) ont mis en évidence des caractéristiques inédites dans le nuage spatial connu sous le nom de nébuleuse de la tête de cheval. Dans une image d’une précision époustouflante, le télescope spatial se concentre sur la région située au sommet de la tête du “cheval”, capturant des vrilles et des filaments…

Un plastique très résistant, chargé de bactéries, se mange lui-même lorsqu’il est mis en décharge

Des scientifiques ont trouvé une solution créative à la pollution plastique, l’un des problèmes environnementaux les plus urgents. Du plastique a été imprégné de spores de bactéries mangeuses de plastique qui s’activent lorsqu’elles sont mises en décharge, biodégradant 90 % du matériau en 5 mois. Plus étrange encore, cela rend le plastique plus résistant et plus solide à l’usage.

Le plastique est un matériau solide et polyvalent, mais les propriétés qui le rendent utile en font également un matériau difficile à éliminer…

Cinquante ans après, des scientifiques découvrent les causes de la formation d’un trou de la taille de la Suisse dans la glace de l’Antarctique

Chaque hiver austral, l’Antarctique subit un changement radical. La glace de mer l’entourant s’étend vers l’extérieur, doublant ainsi la taille du continent. Mais au cours des hivers 2016 et 2017, un trou inhabituel, appelé polynie, s’est ouvert au milieu de la glace de mer, un trou de la taille de la Suisse. Les scientifiques viennent de comprendre comment il s’est formé.

Ce trou a été baptisé polynie de Maud Rise en raison du mont sous-marin, ou montagne sous-marine, situé en dessous dans la mer de…

8 minutes de colère peuvent augmenter le risque d’infarctus du myocarde

Même de brèves périodes de colère engendrées par des souvenirs marquants peuvent avoir un impact négatif sur la capacité de nos vaisseaux sanguins à se détendre. C’est ce que révèle une nouvelle étude qui pourrait avoir des répercussions sur la façon dont nous abordons le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Alors que des études observationnelles ont déjà établi un lien entre les émotions négatives telles que la colère et un risque accru de crise cardiaque, des scientifiques…

Le plus haut observatoire du monde entre en fonction au Chili

Pour le Livre Guinness des records, l’Observatoire d’Atacama de l’Université de Tokyo (TAO) est l’observatoire astronomique le plus haut du monde.

Le TAO se trouve à une altitude de 5 640 mètres au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Le télescope de 6,5 m optimisé pour les infrarouges est enfin opérationnel après 26 ans de planification et de construction…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Pin It on Pinterest

Share This