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De la graisse fossile révèle le plus vieil animal macroscopique à vivre sur Terre il y a 558 millions d’années

22 Sep 2018 | 0 commentaires

Dicksonia

Les fossiles d’un animal qui a vécu il y a 558 millions d’années, le plus vieil animal jamais découvert, révèlent les formes que la vie a prises sur Terre à ses débuts.

Une étude publiée cette semaine confirme qu’une énigmatique espèce fossile, appelée Dicksonia, était sans équivoque un animal, et non un ancien lichen ou une amibe géante comme l’ont suggéré de précédentes analyses.

Image d’entête : un fossile de Dicksonia. (Bobrovskiy et col./ Science)

La découverte, que les chercheurs ont surnommée « le Saint Graal de la paléontologie », a été faite suite à la découverte de Bobrovskiy de l’université nationale australienne d’un fossile de Dicksonia extrêmement bien conservé près de la mer Blanche dans le nord-ouest de la Russie.

Le Dicksonia date de la période ÉdiaCarienne, qui précède de 20 millions d’années l’explosion cambrienne. C’est pendant la période cambrienne que des animaux complexes, tels que les vers et les mollusques, sont apparus. La nouvelle analyse montre cependant que les véritables animaux, et pas seulement les plantes, les champignons et les bactéries unicellulaires, étaient déjà bien installés.

Dicksonia n’était pas une minuscule créature. Le spécimen découvert par Bobrovskiy et ses collègues mesurait jusqu’à 1,4 mètre de long. Aplatie par le processus de fossilisation, elle se présente sous la forme d’un ovale grossier, avec un grand nombre de fines crêtes rayonnant de chaque côté d’une ligne centrale bien visible.

Représentation artistique du Dickinsonia. (Stanton F. Fink/ Wikimedia)

Dicksonia 3

L’espèce est connue depuis environ 75 ans. Cependant, la plupart des spécimens ont été découverts dans des gisements fossilifères australiens connus sous le nom de collines Ediacara (d’où le nom de cette période) et ils n’étaient pas si bien conservés. Bobrovskiy a trouvé son exemplaire dans une autre partie du monde, à mi-chemin d’une falaise de 100 mètres de haut au-dessus de la mer Blanche. Le fossile était parfaitement conservé, à tel point qu’il contenait encore des molécules de graisse. Les chercheurs ont réussi à les isoler et à les identifier de façon concluante comme étant du cholestérol, un type de gras que l’on ne trouve que chez les animaux.

C’est une découverte qui réécrira l’histoire de la vie et selon le coauteur de l’étude Jochen Brocks :

Les molécules de graisse fossile que nous avons trouvées prouvent que les animaux étaient grands et abondants il y a 558 millions d’années, des millions d’années plus tôt qu’on ne le pensait auparavant.

La graisse fossile confirme maintenant le Dickinsonia comme le plus ancien fossile animal connu, résolvant un mystère vieux de plusieurs décennies qui a été le Saint Graal de la paléontologie.

Les analyses qui ont comparé l’ADN de créatures vivantes aujourd’hui pour remonter à leurs arbres évolutionnaires suggèrent que les animaux sont apparus plus de 100 millions d’années avant le Cambrien, bien avant même le Dickinsonia. Mais trouver les fossiles de ces créatures, puis prouver qu’il s’agit d’animaux, reste difficile.

L’étude publiée dans Science : Ancient steroids establish the Ediacaran fossil Dickinsonia as one of the earliest animals et présentée sur le site de l’université nationale australienne : Fat from 558 million years ago reveals earliest known animal.

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