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Les moustiques ingèrent du plastique qui se retrouve dans la chaine alimentaire

22 Sep 2018 | 0 commentaires

Des chercheurs britanniques affirment qu’ils ont la première preuve que les microplastiques entrent dans la chaîne alimentaire par voie aérienne via les moustiques. Des larves d’insectes ont été observées en train d’ingérer des particules de microplastiques, qui sont transférées dans la forme adulte. Toute créature qui dévorerait l’insecte serait alors contaminée par du plastique, qui remonterait la chaîne alimentaire jusqu’à ce que la contamination puisse revenir aux humains, la source initiale de pollution plastique.

Les microplastiques sont de minuscules déchets plastiques, de 5 millimètres à 100 nanomètres de diamètre. Depuis le début de la production en série de plastiques dans les années 1940, la contamination par microplastique du milieu marin a été un problème croissant.

En fin de compte, les microplastiques remontent la chaîne alimentaire jusqu’à l’homme. Selon une étude, une partie des moules de consommation en Europe pourrait contenir environ 90 microplastiques. La consommation est susceptible de varier considérablement d’un pays à l’autre et d’une génération à l’autre, mais les amateurs de moules peuvent manger jusqu’à 11 000 microplastiques par an. Des microplastiques ont également été trouvés dans le poisson en conserve, et même dans le sel marin. Un kilogramme peut contenir plus de 600 microplastiques, ce qui signifie que si vous consommez l’apport quotidien maximal de 5 grammes de sel, cela équivaut à ingérer trois particules microplastiques par jour.

Les microplastiques peuvent être catégorisés selon leur source. Il en existe deux principaux types, les primaires et les secondaires.

Les microplastiques primaires sont spécialement conçus pour être de cette taille. Ils ont été fabriqués pour être minuscules dans un but particulier. Ceux dont vous avez probablement entendu parler le plus souvent sont les microbilles, de petites sphères en plastique utilisées dans les nettoyants pour le visage, les cosmétiques et le dentifrice pour exfolier ou frotter.

Les microplastiques secondaires sont des morceaux de plastique qui se décomposent à partir de plus gros morceaux. Des phénomènes naturels, tels que les vagues, la lumière du soleil ou tout autre stress physique, scindent le plastique en plus petits morceaux. Habituellement, elle provient de déchets qui n’ont pas été gérés correctement.

Aujourd’hui, des scientifiques ont découvert une nouvelle source de pollution de microplastique dans la chaîne alimentaire mondiale. Des chercheurs de l’université de Reading (Angleterre) ont observé comment les larves de moustiques ingèrent des microplastiques puis les transmettent tout au long de leur cycle de vie. Par exemple, les moustiques sont mangés par les oiseaux, les chauves-souris et les araignées, qui sont tous à leur tour la proie d’autres animaux.

Selon Amanda Callaghan, biologiste à l’université Reading :

Ce qui est important, c’est qu’il est fort possible que cela soit très répandu.

Nous ne faisions que regarder les moustiques à titre d’exemple, mais il y a beaucoup d’insectes qui vivent dans l’eau et qui ont le même cycle de vie que les larves qui mangent des choses dans l’eau et qui en émergent à l’âge adulte.

Les microplastiques ne se dissolvent jamais et restent dans l’océan pour toujours. Le plastique ne se biodégrade pas parce qu’il est nouveau pour l’environnement et que les bactéries n’ont pas évolué pour décomposer les liens carbone-carbone présents dans le plastique. Le plastique peut constamment être décomposé en morceaux plus petits, mais il y restera toujours. Ce n’est que lorsque les bactéries développeront la capacité de décomposer le plastique à grande échelle (il y a eu quelques cas isolés) que le plastique sera biodégradé. Ne comptons pas là-dessus. Des changements majeurs s’imposent au niveau industriel (par exemple pour les sacs et les pneus) et gouvernemental (par exemple, les lois sur la gestion des déchets marins).

Bien que les larves de moustiques aient été observées se développant jusqu’à l’âge adulte en laboratoire, les chercheurs savent que le même transfert de microplasique est en cours dans la nature.

La question de savoir dans quelle mesure les microplastiques nuisent réellement à l’homme reste ouverte. Ces découvertes récentes suggèrent toutefois que le problème des microplastiques est extrêmement vaste et complexe parce que la pollution a pénétré pratiquement toutes les créatures et tous les environnements.

Afin de lutter contre la pollution microplastique, certains pays ont interdit certaines sources de microplastiques primaires comme les microbilles. Cependant, les microplastiques secondaires sont responsables de la grande majorité de cette pollution et aucune solution claire n’est encore en vue.

L’étude publiée dans Biology Letters : Up and away: ontogenic transference as a pathway for aerial dispersal of microplastics et présentée sur le site de l’université Reading : Plastic pollution finds a new pathway.

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