95% des humains vivent dans des zones où les niveaux de pollution de l’air sont dangereux
Pour le Health Effects Institute (HEI), une organisation indépendante sans but lucratif qui se spécialise dans la recherche des effets de la pollution atmosphérique sur la santé, près de 95 % de la population mondiale respire de l’air jugé malsain par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon le rapport du State of Global Air/2018, des experts de l’université de Colombie-Britannique qui travaillent en collaboration avec le HEI, près de 95 % de la population mondiale vit dans des régions où les niveaux de particules fines sont plus élevés que ce que les lignes directrices de l’OMS jugent sans danger.
L’Institut a utilisé les satellites et une surveillance au sol pour obtenir des données brutes. Ils rapportent qu’environ 95 % de la population vit dans des régions où les concentrations ambiantes (extérieures) de particules fines (petites particules de poussière ou de suie dans l’air) dépassent la directive sur la qualité de l’air de l’Organisation mondiale de la santé de 10 µg/m3. Près de 60 % vivent dans des régions où les particules fines dépassent même l’objectif provisoire de qualité de l’air de 35 µg/m3 fixé par l’OMS.
Carte mondiale comparant les concentrations de particules fines en 2016 aux recommandations de l’OMS pour la qualité de l’air et aux concentrations cibles intermédiaires (IT). (Health Effects Institute/ State of Global Air/2018)
Le rapport se penche également sur la pollution de l’air à l’intérieur des maisons, indiquant que plus d’un tiers de la population mondiale est également exposé à l’air pollué à l’intérieur. La source principale est la combustion de combustibles fossiles pour le chauffage ou la cuisson.
Selon le rapport :
Pour eux, les niveaux de particules fines dans la maison peuvent dépasser jusqu’à 20 fois les recommandations pour la qualité de l’air.
Une autre constatation inquiétante est que l’écart entre les pays les plus et les moins pollués s’accroît également : il est passé de 6 fois en 1990 à plus de 11 fois aujourd’hui, selon Bob O’Keefe, vice-président du Health Effects Institute. Cependant, il note aussi qu’il y a des raisons d’espérer, notamment avec l’accent mis par l’Inde sur l’électrification (qui devrait aider à remplacer une grande partie des besoins domestiques et industriels du pays en combustibles fossiles), et la lutte « vigoureuse » de la Chine contre la pollution atmosphérique, comme la mise en place de contrôles plus stricts contre la pollution et un effort pour réduire l’utilisation du charbon.
La pollution atmosphérique joue un rôle central dans toutes sortes de maladies et de complications respiratoires, contribuant à une mauvaise santé publique et à une mort prématurée. C’est devenu un énorme problème, faisant plus de victimes que les guerres, le sida et les accidents de la route réunis. Selon les estimations, le nombre de décès liés à la pollution de l’air s’élève à plus de 6 millions dans le monde l’année dernière.
Sur le site du Health Effects Institute : State of Global Air 2018: Over 7 Billion People Face Unsafe Air et du State of Global Air/2018 : How clean is the air you breathe?
La pollution ce sont les Chemtrails qui sont les épandages chimiques que le avions nous arrosent chaque jour dans tour la France etc…….C est ça la vrais pollution……..J ai moi même des problèmes aux poumons très grave de pire en pire chaque année……….