Le top 20 des meilleurs endroits pour trouver la vie au-delà du système solaire
Des astronomes ont publié la liste des 20 planètes “similaires” à la Terre (« earth-like ») qui pourraient abriter une vie extraterrestre.
Dans un document de recherche, l’équipe de scientifiques a identifié, parmi les 4 000 exoplanètes découvertes par le télescope spatial Kepler de la NASA, celles qui ressemblent le plus à notre chère planète rocheuse. L’étude a tenté de dresser une liste des meilleurs endroits pour trouver la vie au-delà du système solaire.
Bien que parmi les planètes trouvées par la mission Kepler 216 résident dans la “zone habitable” de leur étoile, là ou la surface d’une planète pourrait retenir l’eau à l’état liquide, seul un groupe restreint de 20 planètes est estimé avoir le potentiel d’une “deuxième Terre”. Cette estimation est basée sur leur position dans la zone habitable, leur composition (rocheuse) et leur taille (semblable à la Terre).
Ce graphique montre la zone habitable pour des étoiles de différentes températures, ainsi que l’emplacement des candidates planétaires de taille terrestres confirmées dans cette nouvelle étude. Certaines des planètes telluriques du système solaire sont également indiquées à titre de comparaison. (Chester Harman)
Selon l’auteur principal de l’étude, Stephen Kane, professeur agrégé de physique et d’astronomie à l’université d’état de San Francisco :
C’est le catalogue complet de toutes les découvertes de Kepler se trouvant dans la zone habitable de leur étoile hôte.
Cela signifie que nous pouvons nous concentrer sur ces planètes dans le présent document et effectuer des études de suivi pour en apprendre davantage à leur sujet, comme de savoir si elles sont en effet habitable.
Si, dans le futur, nous lançons une mission au-delà de notre système solaire pour trouver une résidence secondaire ou une vie extraterrestre, nous avons maintenant une liste des 20 meilleurs endroits où débuter, mais la recherche ne s’arrête pas là. L’équipe tente d’en apprendre davantage sur ces 20 candidates en essayant de déterminer leur composition. Pour mesurer l’habitabilité de ces planètes face à la nôtre, ils ont besoin de la bonne combinaison d’éléments comme du carbone, du silicium, l’oxygène et du fer.
Dans de précédentes conclusions concernant les données de Kepler, des astrophysiciens ont affirmé avoir découvert une “deuxième Terre” en orbite autour d’une étoile à 1 400 années-lumière. Surnommée Kepler-452b, la planète a été décrite comme légèrement plus grande et plus vieille que la Terre, avec une orbite de 385 jours.
Parmi les autres planètes qui sortent du lot, nous avons Kepler-62 f, une planète à 1200 années-lumière d’ici qui est environ 40 % plus grandes que la Terre et Kepler-186 f (représentée par Danielle Futselaar en image d’entête), qui est 10 plus grande que la Terre et “relativement proche”, à une distance de 500 années-lumière.
L’observatoire spatial Kepler renvoie des données vers la terre depuis 2009. Pour découvrir les milliers d’exoplanètes potentielles, l’équipe de recherche de la mission a effectué un “calcul automatisé de validation de planète » basé sur un algorithme créé pour la mission. Appelé Vespa, l’algorithme (qui est disponible gratuitement) calcule la probabilité de fausse positive basée sur l’observation de Kepler de planètes potentielles passant devant leur étoile (transit). Cette méthode a permis aux chercheurs d’analyser l’ensemble des données d’un seul coup, en attribuant à chaque objet une note, un pourcentage basé sur la probabilité qu’il soit une planète.
L’étude publiée dans l’Astrophysical Journal : A Catalog of Kepler Habitable Zone Exoplanet Candidates.
Attention petite coquille:
« qui est 10 plus grande que la Terre »
10 fois ou 10% ? % j’imagine.