Sélectionner une page

Une grosse tempête solaire a récemment recouvert Mars d’une aurore boréale et d’intenses radiations

3 Oct 2017 | 1 commentaire

pia21854-main_aurora2-16

Début septembre, des sondes de la NASA en orbite et sur la surface martienne ont détecté une aurore (boréale) globale incroyablement brillante alors qu’une puissante tempête solaire frappait Mars. L’aurore était accompagnée d’une puissante dose de radiation qui aurait été très dangereuse si des humains étaient présents sur la planète rouge à ce moment-là.

Entre le 12 et le 13 septembre, la sonde MAVEN de la NASA surveillait l’atmosphère martienne alors qu’une magnifique aurore ultraviolette, 25 fois plus brillante que celles observées par la sonde depuis son entrée dans l’orbite de Mars en 2014, illuminait la planète.

Comme pour l’animation en entête, l’aurore globale observée par le spectrographe ultraviolet de la sonde Maven. La couleur violette présente l’intensité de la lumière ultraviolette sur la face nocturne de Mars. (NASA/ GSFC/ Univ. du Colorado)

pia21855-16

La tempête solaire du 11 septembre ou éjection de masse coronale (EMC), qui a engendré l’aurore, fut si puissante qu’elle a été détectée sur Terre, malgré le fait que notre planète était sur le côté opposé du Soleil pendant l’événement.

Une EMC se produit lorsque les champs magnétiques sur le Soleil se réalignent de manière explosive, éjectant un nuage colossal de particules magnétisées, également connu sous le nom de plasma, dans l’espace. Cette masse de plasma se déplace à des millions de km par heure et, en cas de collision avec le champ magnétique d’une planète, elle peut déclencher une tempête géomagnétique, au cours de laquelle des particules piégées dans l’atmosphère d’une planète sont relâchées.

La libération des particules provoque une réaction dans l’atmosphère, ce qui déclenche une libération de photons qui peut créer une aurore boréale. MAVEN a observé l’aurore martienne dans la lumière ultraviolette.

Selon Sonal Jain, de l’université du Colorado et membre de l’équipe MAVEN :

Lorsqu’une tempête solaire frappe l’atmosphère martienne, elle peut déclencher des aurores qui illuminent toute la planète en lumière ultraviolette. La plus récente a illuminé Mars comme une ampoule. Une aurore sur Mars peut envelopper toute la planète parce que Mars n’a pas un aussi fort champ magnétique que la Terre pour concentrer l’aurore près des régions polaires. Les particules énergétiques du Soleil peuvent également être absorbées par l’atmosphère supérieure, augmentant sa température et l’amenant à gonfler.

Tandis que MAVEN et un certain nombre d’autres engins spatiaux ont observé les lumières aurorales en orbite, l’astromobile Curiosity de la NASA a enregistré un aspect plus sinistre de l’orage solaire à partir de la surface de la planète rouge. Alors que celle-ci touchait Mars, l’instrument du Curiosity, le Radiation Assessment Director (RAD) suivait la quantité de radiation atteignant sa surface.

On sait que les tempêtes solaires augmentent la quantité de rayonnement qui pénétré dans l’atmosphère martienne de manière significative et, au pic de la tempête, l’instrument RAD a détecté des rayonnements de surface au double de l’intensité de tout ce qu’il avait déjà détecté depuis qu’il a touché avec l’astromobile la surface martienne en 2012.

La quantité de radiation captée par l’instrument RAD du Curiosity le 11 septembre. (NASA/ GSFC/ JPL-Caltech/ Univ. du Colorado/ SwRI-Boulder/ UC Berkeley)

La NASA s’efforce d’atteindre l’objectif de mettre des humains sur Mars et l’exposition aux rayonnements cosmiques est l’un des principaux problèmes de santé auxquels sont confrontés les astronautes lors de mission dans l’espace. L’agence américaine et ses partenaires devront comprendre et faire face à ces radiations si elles souhaitent garder leurs astronautes en bonne santé lorsqu’ils exploreront la surface de la planète rouge.

Si des explorateurs étaient présents sur la planète au moment d’une telle tempête, ils leur auraient été vivement conseillés de chercher un refuge et comme le précise le responsable de la recherche, Don Hassler du Southwest Research Institute, à Boulder, Colorado :

Pour protéger nos astronautes sur Mars dans le futur, nous devons continuer à fournir ce type de surveillance météorologique dans l’espace.

La NASA estime que les observations faites à la suite de la tempête solaire du 11 septembre aideront à comprendre comment l’ancienne atmosphère de Mars s’est perdue dans l’espace, laissant un monde sec et stérile. Elle enrichira d’informations les scientifiques sur l’environnement martien actuel et les menaces posées aux futurs explorateurs par de puissants événements météorologiques spatiaux.

Sur le site de la NASA : Large Solar Storm Sparks Global Aurora and Doubles Radiation Levels on the Martian Surface.

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

Les “rayures de tigre” de la lune de Saturne, Encelade, sont liées à ses spectaculaires geysers

Les mouvements des lignes de faille de la croûte gelée d’Encelade, une des lunes de Saturne, pourraient être à l’origine des panaches de matière glacée qui s’échappent du ventre aqueux de la lune, selon une équipe de chercheurs qui a récemment modélisé ces mouvements.

L’étude de l’équipe s’est concentrée sur les “rayures de tigre” d’Encelade, de longues fissures situées principalement dans les parties méridionales de la lune, que certains pensent avoir été causées par un ancien impact. D’autres chercheurs ont…

Plus de 90 % des oiseaux polaires sont contaminés par des microplastiques

Le plastique est pratiquement partout sur Terre. De la plus haute montagne aux plus grandes profondeurs des océans, des régions polaires à l’intérieur de notre corps, il n’y a plus moyen d’y échapper. Bien que la pollution plastique soit loin d’être un nouveau problème, l’ampleur de la pollution par les microplastiques n’est apparue que récemment.

La pollution plastique est généralement divisée en macroplastiques (>5 cm), microplastiques (0,1 µm-5 mm) et nanoplastiques (<0,1 µm). Plus le plastique est...

Des scientifiques trouvent un moyen de convertir les groupes sanguins et de les rendre mutuellement compatibles pour la transfusion

Les transfusions sanguines sauvent souvent la vie des patients qui ont désespérément besoin de remplacer leur sang perdu à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure. Le problème est que les réserves de sang sont faibles dans le monde entier. Pour ne rien arranger, il existe plusieurs groupes sanguins, dont certains sont incompatibles. Par exemple, si votre groupe sanguin est O négatif, vous ne pouvez recevoir que du sang de type O négatif…

Le télescope spatial James Webb capture les meilleures images de la nébuleuse de la tête de cheval

L’une des plus célèbres structures du ciel terrestre vient d’être révélée sous un jour tout à fait nouveau.

Les observations dans l’infrarouge moyen et proche du télescope spatial James Webb (JWST/ Webb) ont mis en évidence des caractéristiques inédites dans le nuage spatial connu sous le nom de nébuleuse de la tête de cheval. Dans une image d’une précision époustouflante, le télescope spatial se concentre sur la région située au sommet de la tête du “cheval”, capturant des vrilles et des filaments…

Un plastique très résistant, chargé de bactéries, se mange lui-même lorsqu’il est mis en décharge

Des scientifiques ont trouvé une solution créative à la pollution plastique, l’un des problèmes environnementaux les plus urgents. Du plastique a été imprégné de spores de bactéries mangeuses de plastique qui s’activent lorsqu’elles sont mises en décharge, biodégradant 90 % du matériau en 5 mois. Plus étrange encore, cela rend le plastique plus résistant et plus solide à l’usage.

Le plastique est un matériau solide et polyvalent, mais les propriétés qui le rendent utile en font également un matériau difficile à éliminer…

Cinquante ans après, des scientifiques découvrent les causes de la formation d’un trou de la taille de la Suisse dans la glace de l’Antarctique

Chaque hiver austral, l’Antarctique subit un changement radical. La glace de mer l’entourant s’étend vers l’extérieur, doublant ainsi la taille du continent. Mais au cours des hivers 2016 et 2017, un trou inhabituel, appelé polynie, s’est ouvert au milieu de la glace de mer, un trou de la taille de la Suisse. Les scientifiques viennent de comprendre comment il s’est formé.

Ce trou a été baptisé polynie de Maud Rise en raison du mont sous-marin, ou montagne sous-marine, situé en dessous dans la mer de…

8 minutes de colère peuvent augmenter le risque d’infarctus du myocarde

Même de brèves périodes de colère engendrées par des souvenirs marquants peuvent avoir un impact négatif sur la capacité de nos vaisseaux sanguins à se détendre. C’est ce que révèle une nouvelle étude qui pourrait avoir des répercussions sur la façon dont nous abordons le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Alors que des études observationnelles ont déjà établi un lien entre les émotions négatives telles que la colère et un risque accru de crise cardiaque, des scientifiques…

Le plus haut observatoire du monde entre en fonction au Chili

Pour le Livre Guinness des records, l’Observatoire d’Atacama de l’Université de Tokyo (TAO) est l’observatoire astronomique le plus haut du monde.

Le TAO se trouve à une altitude de 5 640 mètres au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Le télescope de 6,5 m optimisé pour les infrarouges est enfin opérationnel après 26 ans de planification et de construction…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Pin It on Pinterest

Share This