Une puissante tempête géomagnétique envoie une quarantaine de satellites SpaceX vers une fin brûlante
La société américaine SpaceX d’Elon Musk va perdre 40 satellites Starlink à cause d’une tempête géomagnétique, alors que l’activité solaire s’intensifie.
Image d’entête : représentation artistique des satellites Internet Starlink de SpaceX en orbite (SpaceX)
Le projet Starlink propose un accès internet via un réseau qui devrait compter à terme 12 000 satellites. Il est, depuis un moment, dans le collimateur des astronomes qui dénoncent les perturbations qu’engendrent dans les images les traces des satellites, lors de l’observation de l’espace depuis la Terre.
Mardi 8 février, SpaceX a révélé que 40 de ses 49 satellites Starlink les plus récents, lancés jeudi dernier (3 février), ont probablement été touchés par une tempête géomagnétique vendredi. La tempête a augmenté la densité de l’atmosphère terrestre, ce qui a eu pour effet d’accroître la résistance des satellites lors de leur lancement et de leur tentative d’insertion en orbite et ils vont maintenant brûler dans notre atmosphère.
Si la tempête elle-même n’était en aucun cas un événement majeur, elle est tombée au mauvais moment.
Ces risques pourraient s’accroître au cours des prochaines années, à l’approche du prochain maximum solaire, ou de la période de plus grande activité solaire au cours d’un cycle solaire. Cela fut très calme au cours des deux ou trois dernières années. Mais depuis l’année dernière, nous commençons à monter en puissance jusqu’au prochain maximum. Le maximum solaire est attendu en 2025. Nous assistons donc à une augmentation de l’activité météorologique spatiale.
Aucun des satellites Starlink de SpaceX déjà en orbite, qui sont plus de 1 800, (ni aucun autre satellite d’ailleurs) n’a été affecté par la tempête géomagnétique de vendredi.
Les satellites Starlink de SpaceX orbitent généralement autour de la Terre à une altitude d’environ 550 kilomètres. Les 40 satellites touchés par la tempête géomagnétique de vendredi se trouvaient beaucoup plus bas, volant jusqu’à 210 kilomètres, sur une orbite de déploiement initial avant qu’ils n’aient eu la possibilité d’atteindre leur altitude finale.
Les tempêtes géomagnétiques sont des perturbations magnétiques dans la magnétosphère de la Terre causées par des particules chargées énergétiques émanant du soleil, connues sous le nom de vent solaire. Bien que notre magnétosphère, le système de champs magnétiques qui entoure la Terre, dévie la plupart de ces particules, certaines passent à travers. Ces tempêtes peuvent être légères et créer de magnifiques aurores boréales dans le ciel, mais elles peuvent aussi gravement interférer avec notre technologie.
La tempête de vendredi fait suite à une certaine activité éruptive sur le soleil à la toute fin du mois de janvier, cette activité a produit une éjection de masse coronale (EMC), c’est-à-dire de puissantes éruptions à la surface du soleil qui projettent de la matière solaire vers l’extérieur. Les éjections de masse coronale peuvent être considérées comme essentiellement un aimant projeté dans l’espace par le soleil et, pendant une tempête géomagnétique, ce matériau va se coupler aux champs magnétiques de la Terre.
On sait que l’activité solaire et ces tempêtes présentent un certain risque d’interférence avec les technologies terrestres comme les satellites. Mais, bien que les équipes de la NASA et de la NOAA surveillent en permanence la météo et l’activité solaires, il existe toujours un certain degré d’imprévisibilité.
L’annonce de la société Spacex : Geomagnetic storm and recently deployed Starlink satellites.
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La société américaine SpaceX d’Elon Musk va perdre 40 satellites Starlink à cause d’une tempête géomagnétique, alors que l’activité solaire s’intensifie.
Image d’entête : représentation artistique des satellites Internet Starlink de SpaceX en orbite (SpaceX)
Le projet Starlink propose un accès internet via un réseau qui devrait compter à terme 12 000 satellites. Il est, depuis un moment, dans le collimateur des astronomes qui dénoncent les perturbations qu’engendrent dans les images les traces des satellites, lors de l’observation de l’espace depuis la Terre.
Mardi 8 février, SpaceX a révélé que 40 de ses 49 satellites Starlink les plus récents, lancés jeudi dernier (3 février), ont probablement été touchés par une tempête géomagnétique vendredi. La tempête a augmenté la densité de l’atmosphère terrestre, ce qui a eu pour effet d’accroître la résistance des satellites lors de leur lancement et de leur tentative d’insertion en orbite et ils vont maintenant brûler dans notre atmosphère.
Si la tempête elle-même n’était en aucun cas un événement majeur, elle est tombée au mauvais moment.
Ces risques pourraient s’accroître au cours des prochaines années, à l’approche du prochain maximum solaire, ou de la période de plus grande activité solaire au cours d’un cycle solaire. Cela fut très calme au cours des deux ou trois dernières années. Mais depuis l’année dernière, nous commençons à monter en puissance jusqu’au prochain maximum. Le maximum solaire est attendu en 2025. Nous assistons donc à une augmentation de l’activité météorologique spatiale.
Aucun des satellites Starlink de SpaceX déjà en orbite, qui sont plus de 1 800, (ni aucun autre satellite d’ailleurs) n’a été affecté par la tempête géomagnétique de vendredi.
Les satellites Starlink de SpaceX orbitent généralement autour de la Terre à une altitude d’environ 550 kilomètres. Les 40 satellites touchés par la tempête géomagnétique de vendredi se trouvaient beaucoup plus bas, volant jusqu’à 210 kilomètres, sur une orbite de déploiement initial avant qu’ils n’aient eu la possibilité d’atteindre leur altitude finale.
Les tempêtes géomagnétiques sont des perturbations magnétiques dans la magnétosphère de la Terre causées par des particules chargées énergétiques émanant du soleil, connues sous le nom de vent solaire. Bien que notre magnétosphère, le système de champs magnétiques qui entoure la Terre, dévie la plupart de ces particules, certaines passent à travers. Ces tempêtes peuvent être légères et créer de magnifiques aurores boréales dans le ciel, mais elles peuvent aussi gravement interférer avec notre technologie.
La tempête de vendredi fait suite à une certaine activité éruptive sur le soleil à la toute fin du mois de janvier, cette activité a produit une éjection de masse coronale (EMC), c’est-à-dire de puissantes éruptions à la surface du soleil qui projettent de la matière solaire vers l’extérieur. Les éjections de masse coronale peuvent être considérées comme essentiellement un aimant projeté dans l’espace par le soleil et, pendant une tempête géomagnétique, ce matériau va se coupler aux champs magnétiques de la Terre.
On sait que l’activité solaire et ces tempêtes présentent un certain risque d’interférence avec les technologies terrestres comme les satellites. Mais, bien que les équipes de la NASA et de la NOAA surveillent en permanence la météo et l’activité solaires, il existe toujours un certain degré d’imprévisibilité.
L’annonce de la société Spacex : Geomagnetic storm and recently deployed Starlink satellites.