Parce que les chats peuvent aussi être des amateurs de viande humaine
Des chats sauvages ont été pris en photo en train de grignoter des cadavres humains dans un centre de recherche sur la décomposition au Colorado. Les deux chats étaient apparemment à la recherche de cadavres spécifiques pour se nourrir, ce qui suggère qu’ils pourraient avoir une préférence. Une étude a exploité cette rare occurrence pour documenter et analyser le comportement des chats, et essayé d’expliquer leur préférence pour des cadavres spécifiques, tout cela dans un contexte médico-légal (science forensique).
Il est en fait assez bien établi que les chats domestiques (et les chiens) se rassasieront d’un propriétaire décédé. Rien d’étonnant ici : si Félix est enfermé dans une maison avec une corne d’abondance de viande mûre, et aucune autre source de nourriture, bien sûr il se contentera de ce qui est disponible.
En général, ces animaux de compagnie préfèrent les morceaux mous et exposés. Cela peut inclure les lèvres et le nez, ou les mains et les pieds. Les chats sauvages, notamment, ne s’approchaient pas de ces parties, peut-être en partie parce que les corps étaient dénudés et que d’autres parties du corps étaient plus faciles d’accès.
Selon les chercheurs :
Dans les deux cas rapportés ici, les chats sauvages ont ciblé des zones où la peau avait déjà été pénétrée.
Les deux chats ont montré une préférence pour les corps en décomposition relativement récente. Le charognage a commencé quand les corps ont montré des signes précoces de décomposition et s’est terminé au début de la décomposition humide. L’arrêt du charognage au début de la décomposition peut être expliqué par la préférence des félidés pour les tissus frais.
Bien qu’il puisse être dérangeant de penser à nos animaux à fourrure se régalant de notre chair fraîche, la recherche est importante pour établir les profils de comportement des charognards afin de faciliter l’analyse médico-légale (science forensique).
L’étude publiée dans le Journal of Forensic Sciences : The Scavenging Patterns of Feral Cats on Human Remains in an Outdoor Setting.
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