Le cauchemar ou le rêve d’un poulet élevé à la Matrix.
L’étudiant anglais en architecture, André Ford, a proposé un nouveau système pour la production en masse de poulets, qui supprime le cortex cérébral des oiseaux afin qu’ils ne subissent pas l’horreur d’être étroitement entassés dans des fermes verticales.
Chaque année, le Royaume-Uni élève et tue près de 800 millions de poulets (environ 850 pour la France, 24 kg/an/habitant) pour leur viande. Ces créatures sont élevées dans des hangars immenses, sans lumière naturelle durant six à sept semaines. Ils sont élevés pour croitre très rapidement et meurent souvent car leurs cœurs et leurs poumons ne peuvent pas suivre la croissance rapide de leur corps.
Avant d’aller plus loin : Comme ça, ce projet pour le département d’architecture du Collège Royal d’art de Londres, au porté néanmoins philosophique, semble d’une horreur absolue, mais attention, en considérant ce qu’il se passe actuellement avec les méthodes d’élevage intensif, on se retrouve un peu dans la problématique du cheval blessé, faut-il le tuer pour éviter qu’il souffre, ou le laisser souffrir dans l’espoir d’une solution, d’après le responsable du projet :
Le projet est presque sans effort de provocation parce qu’il est face à un cas dont la majorité des gens sont au courant, complice et coupable à des degrés divers. Les médias de masse sont saturés avec de films documentaires, de livres et je ne veux pas ajouter à la pléthore d’informations facilement accessibles. L’information est là, mais la majorité des gens ne se soucient pas de savoir ou prétendent qu’ils ne peuvent pas se permettre de s’en occuper.
Le philosophe Paul Thompson de l’Université Purdue a suggéré « La solution des poulets aveugles. » Il fait valoir que les poulets aveuglés par “accident” ont été développés dans une souche de poulets de laboratoire à qui cela ne dérange pas d’être entassés, pas plus que les poulets normaux. Par conséquent, soutient-il, nous devrions envisager d’utiliser des poulets aveugles dans la production alimentaire comme une solution au problème de la surpopulation dans l’industrie de la volaille. Il fait valoir qu’il serait plus humain d’avoir des poulets aveugles que ceux voyants.
Mais Ford va plus loin et propose une “solution de poulet sans tête. » Il s’agirait de supprimer le cortex cérébral du poulet pour inhiber ses perceptions sensorielles afin qu’il puisse être produit dans les conditions les plus densément emballées sans la détresse associée. Le tronc cérébral du poulet serait conservé intact de sorte que les fonctions homéostatiques continueraient à fonctionner, ce qui lui permettrait de croitre.
Ford propose cette solution pour deux raisons : pour répondre à la demande croissante en viande, en particulier les volailles, et pour améliorer le bien-être des poulets en les désensibilisant de la réalité déplaisante de leur existence.
Après cette “désensibilisation”, les poulets pourraient alors être empilés dans d’énormes fermes urbaines, avec environ 1 000 poulets accrochés à de grands cadres verticaux, un peu comme le réseau de grappes d’êtres humains connectés à la matrice (Matrix).
Les pieds des poulets seraient également supprimés pour gagner de la place. Il pourrait y avoir des dizaines de ces cadres dans le système de l’agriculture verticale, appelé par Ford, Centre pour l’agriculture Inconsciente. La nourriture, l’eau et l’air serait livré via un réseau de tubes et les excréments serait supprimés de la même manière. Cette technique pourrait atteindre une densité d’environ 11,7 poulets par mètre cube au lieu des 3,2 poulets actuellement obtenus.
Le manque de stimulation musculaire restait un défis pour Ford. Cependant, il propose d’utiliser des chocs électriques similaires à ceux utilisés dans d’autres expériences de laboratoire à base de viande.
Ford affirme que sa solution n’est pas plus choquante que les techniques de production alimentaire existantes. Il estime que la solution du poulet sans tête a les mêmes intentions que les viandes cultivées en laboratoire. « Les intentions sont les mêmes, la synthèse des protéines animales sans la souffrance,” dit-il. Toutefois, il estime que l’incapacité de synthétiser des vaisseaux sanguins se révélera être un défi majeur pour ceux qui cherchent à créer des images 3-D des morceaux de viande en laboratoire.
La ressemblance avec le film The Matrix n’est pas passée inaperçue pour Ford. « Les similitudes sont évidentes, bien que dans la matrice, les espèces dominantes ont eu la gentillesse de fournir à la sous-espèce une réalité alternative, qui était bien meilleure que leur vrai monde post-apocalyptique.
Malgré ce sujet soumis à controverse, votre Guru terminera cet article en en citant un autre, qu’il vous a conté dans un moment d’égarement, (je devais sans doute savoir que je pourrais le ressortir en tant qu’argument). Donc, j’évoquerais l’exemple de Mike le poulet qui eu une vie de Star en survivant 1 ans et demi à sa décapitation, voilà… (Méditation).
Pour en voir davantage sur ce projet, c’est par ici : Farming the Unconscious.
Quand on voit cette horreurs, on comprends pourquoi le monde sombre dans le chaos.
Une espèce qui inflige cela à une autre ne mérite pas de demeurer sur terre.
Si il vous reste encore un peu de cœur, devenez végétariens.
Bien dit Oya .. Ce monde est juste horrible.. le pire, ce qui est insoutenable, c’est les personnes qui se fouttent de leur sort..
Vous avez entièrement raison…sauf qu’un bon poulet de ferme qui a couru en liberté et picoré ce qu’il voulait reste succulent. Tout comme un poisson de rivière ou du grand large péché à la ligne…est un régal….Il faut tout simplement arrêter de manger tout ce qui vient de la production intensive….L’idée de cette étudiant est complètement débile ….je ne pense pas en tous cas qu’elle sera adoptée en France car on parle déjà de la conscience qu’on les animaux et qui vient d’être prouvé scientifiquement. L’être humain aime trop se faire servir…c’est là son grand malheur…même les haricots verts sont coupés en quatre..! c’est dingue . Je ne suis pas fier de faire partie de cette race…humaine….! Bonne continuation et battons nous…résistons…comme vous le faite.
« La viande c’est bon » … ultime argument pour consommer le cadavre d’individus conscients et sensibles.
Entre les personnes qui rêvent d’animaux délicieux vivant « en liberté » et tués avec « amour » et les personnes qui voudraient de la viande à tout prix (même dans des délires industriels dignes de Matrix), il est légitime de se demander jusqu’où va l’horreur de l’exploitation animale.
Tout ce délire de recherche pour absolument manger de la viande (sans souffrance ni meurtre !) est grotesque. On sait déjà parfaitement produire des aliments végétaux délicieux et nourrissants. Faut-il rappeler que la nature contient plus de 20 000 espèces de végétaux comestibles par les humains ?
Tant que l’humanité consommera des animaux, il n’y aura pas de paix possible sur cette planète.
Tant que nous continuerons à torturer, massacrer et dévorer les animaux, nous resterons des assassins.
Cet article est une véritable infamie.
Et allez je fais encore une crise d’ashtme! C’est ..monstrueux votre truc!
Les photos me filent la frousse O_o
C’est immonde un truc pareil… Faut être taré…
L’origine du nazisme n’est pas à rechercher plus loin que dans ce productivisme décérébré.
Peter Sloterdijk avait apporté, il y a déjà plus de dix ans, une contribution décisive sur les droits élémentaires des animaux…
« La douleur, à elle seule, ne donne de droits à personne, ni aux hommes, ni aux animaux. Dans la plupart des cas, on pose la question du “droit” lorsque l’on veut agir pour sortir de l’impuissance. Celui qui veut savoir si les animaux ont des droits demande donc aussi, indirectement, si les animaux peuvent se venger. Parce que les animaux domestiques et utiles des êtres humains sont impuissants, et ne sont même pas en mesure de symboliser leurs souffrances, ils vivent au-delà du ressentiment et en deçà du droit. Les animaux ne constituent pas de partis réformateurs, pas de mouvements de libération, pas de groupes clandestins révolutionnaires. Il ne se réfèrent pas à des droits. Ils souffrent lorsqu’ils souffrent; ils jouissent lorsqu’ils jouissent; leur tourment n’a, en soi, pas de superstructure. Ils ne peuvent pas préparer de Nations unies des animaux.
Et pourtant, les animaux sont aussi et surtout des créatures souffrantes. Etre souffrant, cela signifie exister à partir d’un excès de vulnérabilité. Les animaux supérieurs partagent avec les êtres humains l’aventure neurologique de l’ouverture au monde. Ils sont certes “pauvres en monde”, comme dit Heidegger, mais leur pauvreté est suffisamment riche pour regrouper des rencontres, des fuites, de la curiosité, de la gaieté et de la douleur. Lorsque l’on plaide pour les droits de l’animal, il faut d’abord avoir une idée du risque que constitue le fait d’être un animal et d’avoir un environnement, peut-être même un monde. Le risque d’être dans le monde ou dans un monde est la source de la dignité. On ne peut pas le dénier aux animaux supérieurs. Quiconque parle de dignité humaine en sachant ce qu’il dit parlera aussi, tôt ou tard, de dignité animale. Anima Mundi.
Si la souffrance en tant que telle ne donne pas de droits à celui qui souffre, c’est parce que la transition entre les dignités et les droits n’est ni claire, ni directe. Celui qui a les premières ne possède pas pour autant les seconds. Par “droits” nous entendons ici la faculté de se défendre soi-même dans une querelle ou d’envoyer un défenseur. La défense est l’organisation des moyens de pouvoir dans le cadre d’un conflit d’intérêts ritualisé – par exemple devant un tribunal ou un parlement. Au fond, la question de l’existence des droits de l’animal est la suivante : Comment devons-nous nous figurer la défense des animaux ? Comment pouvons-nous conférer une voix à des créatures qui ne parlent pas ? De quelle manière les animaux peuvent-ils devenir des mandants qui envoient leurs avocats dans l’arène des conflits d’intérêts ?
Les droits de l’animal ne peuvent donc être pensés que comme un droit à la défense. Le problème particulier de la réprésentation de l’animal tient au fait qu’il s’agit ici de la réprésentation d’un mandant faible, qui n’est pas capable d’organiser une lutte des classes ou une lutte des espèces.
La manière dont on peut penser la défense de l’animal dans l’espace de droit de la civilisation n’est dans un premier temps, de mon point de vue, décelable que dans le modèle de la tutelle. De la même façon que les parents exercent une tutelle sur leurs enfants et les tuteurs sur leurs pupilles, les hommes peuvent et doivent, dans le rôle d’avocats des animaux, assumer pour leurs clients muets et faibles des fonctions de tutelle. La défense des animaux par les avocats humains doit cependant être émancipée de tout présupposé sentimental; la défense efficace ne découle pas tant de l’amour fortuit pour ce que l’on défend que de la compréhension de la qualité particulière de la relation entre l’avocat humain et les clients animaux.
Parmi ceux-ci, les animaux domestiques prennent un position dominante et, dans leur cas, la perversion des relations industrielles modernes entre l’homme et l’animal apparaît avec une singulière cruauté. Ce n’est pas un hasard si c’est autour d’eux que tournent les scandales des derniers mois et des dernières années. Les principaux animaux domestiques et utiles ne sont liés à l’homme que depuis cinq à huit mille ans – c’est à dire depuis peu – et constituent depuis avec celui-ci une communauté de domestication à risque. Les progrès accomplis dans l’auto-domestication de l’être humain sont liés de manière fatidique, au cours de cette période, à l’histoire de cette domestication des animaux utiles sauvages. L’assimilation par apprivoisement à l’environnement humain à fait perdre aux animaux domestiques la faculté de survivre de manière autonome dans les environnements naturels. Dès lors, comme les hommes, ils sont tombés dans une dépendance radicale à l’égard du soutien culturel. De cette co-domestication culturelle jaillit – sans le moindre sentimentalisme – la nécessité de défendre soi-même, de manière sensée, les créatures vivantes devenues dépendantes dans la culture.
Inutile de dire que les hommes ne perdent rien à apprendre à donner une forme plus explicite à leur situation conviviale fondamentale avec les animaux domestiques et utiles, forme pouvant aller jusqu’à une pure et simple Déclaration des droits de l’animal.
Les hommes deviennent adultes lorsque, dans la relation avec leurs semblables, ils cessent de prendre constamment la position de l’exploiteur et du mineur. S’ils veulent devenir adultes, il faut qu’ils assument le rôle de tuteurs à l’égard des enfants et des faibles dans le groupe humain. Aujourd’hui, nous savons mieux que l’utopie de l’homme adulte regroupe aussi la relation avec les animaux qui, en tant que produit d’apprivoisement de la culture humaine, dépend d’une cohabition avec nous.
Il ne s’agit pas de faire suivre à l’avenir des thérapies de groupes communes aux hommes et aux animaux domestiques, il ne s’agit pas de projections humaines sur les animaux; il ne s’agit pas de créer une internationale sentimentale. ce qui est en jeu aujourd’hui, dans le processus de la civilisation homme-animal, c’est la passion du devenir-adulte et l’aventure de la tutelle sur la vie dépendante. Etre adulte, cela signifie vouloir devenir dépendant de ce qui dépend de nous. Dans une société de mauvais enfants, les adultes sont les derniers nobles. A eux, inutile d’expliquer dans quelle mesure l’homme est un gardien – sinon de l’être, du moins de la descendance, des animaux, des signes, de la culture ».
(Le monde des débats n°26 – juin 2001)
Merci pour ce commentaire instructif Christian !
La fondation ligue Française des Droits de l’Animal ont fait évoluer les articles 524 et 528 du code pour que l’on dissocie les animaux des corps objets. L’animal était présent sur terre avant l’homme…nous lui devons beaucoup de notre évolution…Ne pas respecter un animal quel qu’il soit c’est se croire supérieur à lui…!Il n’y a pas de faibles ….il n’y a que des bourreaux…Dans cette jungle, c’est une histoire de hasard et de nécessité….mais nous ! que faisons nous de notre conscience et de notre intelligence face au drame planétaire qui est en train de se jouer et que nous cautionnons par nos comportement égoïste et individualiste..
Pourtant Hitler était végétarien…
« Hitler était végétarien » … source, SVP ?
Il me semble que son cuisinier n’était pas de cet avis, vu son témoignage.
Et quand bien même Hitler aurait été végétarien, Gandhi l’était aussi.
Hitler aimait les romans, la peinture, la musique, il aimait sa famille et il était allemand.
Est-ce que tous les romanciers, les peintres, les musiciens, les pères de famille et les allemands sont nazis ? ^^
En arriver à ce stade là, je pense qu’il serait préférable de directement faire pousser de la viande seule en labo dans de cuves…miam 😀
Dégueulasse monstrueux!!! Il est temps de se mettre au régime végétarien les mecs!!!
putin on est rendu la….
http://cortecs.org/outillage/151-moisissures-argumentatives, voir point 13: le faux dilemme.
Changer les habitudes d’alimentation n’est pas une solution envisagée, seul le choix entre le poulet traumatisé et le poulet zombie est proposé. Ah il est beau le philosophe!
Puisqu’on parle des philosophes, Schopenhauer ça vous dit quelque chose?
c’est atroce et cela ne présage en effet rien de bon pour l’avenir.
le fait que des « <>> » soient capables de créér ceci, de traiter des animaux comme ça est la preuve qu’ils sont capables des pires crimes envers d’autres êtres humains.
Je pense que c’est une excellente alternative de production pour la surconsommation de l’espèce humaine sur cette planète. Parce qu’il ne suffit pas de fermer les yeux sur la réalité pour que les problèmes se résolvent d’eux-mêmes.
Un peu de bon sens et une lecture attentive de cet article permet de réaliser quelque chose d’évident : les Hommes consomment de la viande en excès et des milliards de poulets sont élevés en batteries dans des conditions atroces pour cela. Je préfère 1000 fois manger la chair d’un poulet qui n’a pas eu une existence cauchemardesque, peu importe l’aspect de la méthode employée, même s’il est évident qu’un bon poulet fermier élevé en plein air serait l’idéal !
Je ne pense pas que ce soit la bonne solution, car cet étudiant ne se pose pas la bonne question. Il faut faire face à la faim dans le monde et nous gaspillons 1/3 de la production mondiale! De quoi nourrir l’Afrique. Avant de créer des énormités pareilles, il va falloir d’abord réviser l’idée de redistribution.
On en revient encore au Fordisme
J’ai eu la même pensée! le meilleur des mondes n’est pas si loin…
Je vois deux questions cruciales soulevées par cet article, et bien que l’idée des poulets sans cerveau soit loin d’être réalisable, elles n’en sont pas moins déterminantes dans notre alimentation d’aujourd’hui :
– d’une part l’uniformisation de la nourriture devient un péril alimentaire. Notre condition biologique requiert des renouvellements permanents de notre environnement : il n’est pas bon de toujours confronter notre corps à des choses identiques. Certes les poulets ainsi élevés (et sans doute reproduits par clonage) seraient a priori comestibles, mais on ne peut pas prédire leur effet à long terme sur notre corps. Je pense que le principe de précaution doit s’appliquer quand il s’agit d’une alimentation de masse.
– d’un autre côté il y a la question éthique. Pour ma part des poulets sans cerveaux ne me posent aucun problème éthique, au contraire, à condition qu’ils n’en aient jamais eu. Mais je me répète souvent qu’en matière d’éthique il faut de se mettre d’accord sur des définitions, sinon on ne trouvera jamais de terrain d’entente ! Pour moi un être n’acquiert cette « dignité » qui nous impose de faire attention à lui qu’à partir du moment où nous jugeons qu’il a une existence propre. C’est cette existence qui doit être définie. Ma définition serait que l’existence requiert soit un lien affectif (même unidirectionnel, l’être existe à travers nous), soit une certaine aptitude à la souffrance. Ce qui est sûr c’est que de tels poulets n’auraient pas d’existence propre, car ils ne feraient pas l’expérience de leur condition, et n’auraient pas du tout notre affection. En ce qui concerne les poulets en élevage intensif, dès lors qu’ils ne font pas l’expérience de la vie qu’ils auraient pu vivre et ne souffrent pas en somme, cela ne me dérange pas (point de vue éthique uniquement). De même pour les êtres humains, l’esclavagisme n’est un problème que dès lors que l’esclave a conscience de sa condition.
On peut passer en revue d’autres définitions possibles de l’existence propre : on peut considérer que tout ce qui vit a une existence propre, ce qui complexifierait énormément chacune de nos activités. On peut aussi considérer que seul l’homme a une existence propre, auquel cas la protection de l’environnement ne serait motivée que par notre survie.
Par contre je trouve qu’il faut éviter le sentimentalisme anthropomorphique qui détermine l’existence d’un être parce qu’on se « met à sa place ». Cela dépend trop du jugement de chacun, on ne pourrait jamais s’accorder.
En attendant, je continue d’acheter uniquement des poulets fermiers, parce que ça me paraît la solution la plus sage, parce que c’est meilleur, et parce que ne pas avoir les moyens n’est pas un argument.
Tricatel
bien joué, je n’y avait pas pensé 😉
Un arbre à poulet en sorte.
C’est vrai que ça fait peur mais c’est surement mieux que l’élevage actuel…
Parfait ! De toute façon l’humain à d’humain que le nom =). Il faut savoir perdre son humanité si on veut vivre longtemps … Soit en ne souciant pas de ce que l’on mange, soit en demandant à un tiers de la population mondiale de mourir de faim pour soi . Bonne dégustation.
Ne serait-il pas plus simple de manger (beaucoup) moins de poulets, et de viande en générale? Si on mange moins de viande, on élève moins d’animaux, on les élève mieux, on pollue moins et on a une hygiène de vie plus saine.
On peut manger de la viande bio et locale une à deux fois par semaine, c’est une consommation raisonnable, saine et écologique.
Il y a un truc que personne n’a remarqué ou quoi ?? Il est évident que c’est pas un système rentable. Trop de temps. Aujourd’hui on utilise des moissonneuses des tapis roulants et des canons à farine. Si un professionnel lit cet article il doit bien rigoler. ça fait parler c’est bien .. ou pas … on parle de science fiction pour ignorer la réalité un peu non ? Franchement posez vous une autre question : qui mange du poulet industriel ? Les familles populaires. Qui va lire cet article ? Des étudiants, cadres, freelance… etc. Parler des heures pour expliquer que les animaux souffrent et qu’il ont peut être une âme ça fait du bien mais c’est inutile sur ce genre de site. Ceux qui consomment du poulet de m**** zappent. Evitons de les faire zapper sur ce genre de sujet s’il vous plait.
d’abord un point Godwin pour mr Dubuis santini, et ensuite la réponse a ce genre de dérive n’est pas de se poser la question si nous ne devons plus manger de poulet sans cou, ou de porcs a six pattes, mais hélas tout simplement de se dire que nous sommes nous les hommes bien trop nombreux pour cette planète, soit nous devons a terme en partir soit nous devons limiter mondialement les naissances, deux idées utopistes mais, sinon, vive le poulet sans cou !
@Lachéroy.
Je ne suis pas sûr de suivre totalement votre raisonnement.
Si je tente de comprendre, vous estimez que les « familles populaires » ne viennent pas arpenter de temps à autre ce site ? Dans les familles populaires on ne retrouve pas de freelances ou d’étudiants ? Du coup je vais peut-être m’arrêter de lire l’article, vu que selon vous je suis censé zapper.
Sinon, il faut effectivement, comme le précise @Gilles ou d’autres, ralentir donc limiter les naissances. Au rythme où nos allons, malheureusement la planète ne pourra pas y faire face.
Il faudrait aussi rééduquer les gens à consommer. Nous savons maintenant et depuis déjà quelques années, qu’il y a des substituts à la viande. Après je ne dis pas que la population doit terminer végane, trop utopiste, mais ralentir sérieusement notre consommation de viande et la varier reste tout à fait réalisable. Il faudrait piocher quelques bonnes idées chez les végétariens.
Après je me dis qu’à la longue on aura plus le choix…
Il va falloir sérieusement se pencher sur la consommation d’insectes. Il faut 10 kg de nourriture pour produire 1 kg de viande de vertébrés. Il suffit de 1,1 kg de nourriture pour produire 1 kg d’insectes . Le calcul est vite fait. On ne pourra plus continuer à piller la planète ainsi.
Cet article m’a d’abord horrifié, avant de me convaincre.
Oui, les méthodes d’élevages et abattoirs de l’industrie agro-alimentaire actuelle sont d’une barbarie sans nom. Que les sceptiques voient un seul documentaire à ce sujet.
Oui, la demande en viande, lait, oeufs… issue de cette industrie ne cessera probablement jamais. Et le développement en cours de pays tel que la Chine et l’Inde fait croître exceptionnellement cette demande.
Alors oui, entre un être vivant souffrant des années durant et une masse de chair sans conscience, le choix est vite fait. D’autant plus lorsque des milliards – littéralement – d’animaux, d’êtres vivants et conscients, sont en jeux.
Donc même si le résultat paraît rebutant – une industrialisation du vivant à la matrix – il s’avère de loin préférable au contexte actuel. Poulets sans cervelles et viande artificielle, oui, sans réserve.
En résumé, « comme je te fais trop souffrir, je vais te décérébrer afin de te rendre inconscient de la souffrance que je t’inflige »
hé bien dans ce cas, si ils veulent tant de la viande, faisons pareil avec les humains, des bébé ! comment ça, se serait inhumain? mais ils font pareil avec d’autres êtres vivant chaque jours ^^
Je ne vois pas en quoi cette article est horrible. En quoi des poulets décérébrés au vrai sens du terme serait plus horrible que les abattoirs actuelle où les poulets sont quand à eux parfaitement cérébrés. J’ai parlé avec mon frère au sujet de la viande, la seule chose qu’il parvient à me dire c’est « la viande c’est bon, je vois pas pourquoi j’arrêterai d’en manger ». Partant du principe que les gens sont complètement abruti tel que mon frère et que cela va s’aggraver avec le temps, il faut inventer des solutions. Cet article en est une bonne, je suis pour, au moins aucune souffrance est en jeu.
La solution simple, humaniste et bio, c’est de contraindre à limiter les productions c’est tout. Sachez que certains humains vivent des situations similaires à celles des poulets d’élévage… Donc selon vous il serait mieux de décérébrer ces humains afin qu’ils ne soient pas conscients de ces souffrances? Mais dans ce cas, chacun de nous qui nous plaignons de cette situation pouvons nous auto-décérébrer afin de ne plus la vivre… Devenir un monde de zombies pour lutter contre la surpopulation
au contraire la souffrance est la, l’absence de morale poussée encore plus loin.
au lieu de faire des recherches pour combler encore plus l’horreur, pourquoi ne pas tout simplement STOPPER d’en manger a la chaine?
Et bien sûr ce que l’on ne vous dira pas c’est que l’ablation du Cortex coûte trop cher et est tout simplement impossible à faire au vue du rythme effréné qu’il faudrait tenir, ces poulets seront donc bien tous conscients. ENCORE PIRE !!!
Sinon toujours aussi écoeurée de voir que l’humanité part encore et toujours dans la mauvaise direction…L’humain n’a d’humain que le nom…
L’humanité n’a pas besoin de VIANDE, elle a besoin de PROTÉINES !!! Amalgame voulu par les égoïstes au ventre assoiffé de sang !!
Approuver la destruction massive des espèces par milliards dans des camps de concentration ou tortures, ablations, privations de stimulis (= de VIE) et souffrances sont les mots d’ordres, tout ça parce qu’on peut pas se refuser une bouchée de viande, par pur plaisir égoïste et personnel, c’est ça avoir le sens des priorités !!
Hypocrisie générale prouvant une fois de plus que l’Homme n’est pas prêt à faire un petit pas en arrière pour un GRAND PAS pour le règne animal !!
Les gens sont même prêts à bouffer des cafards parce qu’ils sont incapables de tirer un trait sur la consommation d’êtres vivants…
Évidemment, tous aussi incultes les uns que les autres, personne ne parle de SPIRULINE… C’est une algue qui concentre 40 FOIS PLUS DE PROTÉINES ET DE FER que la viande de boeuf !!!!!!!
Alors arrêtez vos jérémiades avec la viande, c’est de la merde, pour les protéines le fer et toutes ces bonnes énergies dont nous avons besoin, il y a des tonnes de végétaux / algues délicieux vachement plus concentrés aux 4 coins du monde, pas besoin de fouiller dans le corps d’un animal, renseignez-vous s’il-vous-plaît.
C’est incroyable que si peu de monde connaisse la Spiruline, ah bah oui ça va emmerder Big Pharma puisque ça aide formidablement les personnes atteintes du CANCER et du SIDA et ceux atteints de CARENCES alimentaires, de malnutrition, cette algue pousse très fertilement sur tout terrain (on la fait pousser dans des DÉSERTS!!!), c’est l’aliment au monde qui nécessite le MOINS de ressources en eau (50 fois moins que pour la viande de boeuf) et en surface (300 fois moins que la viande de boeuf), la moins coûteuse en énergie, avec un énorme rendement, elle est un grand producteur d’oxygène et un grand consommateur de carbone !!! Les arbres sont les meilleures plantes terrestres pour fixer le carbonne, 1 à 4 tonnes par hectare et par an. Mais la SPIRULINE est beaucoup plus efficace, elle fixe 23 tonnes de CO2 par hectare et par an, et produit 16.8 tonnes d’O2 !!!!
SPIRULINE = réponse idéale pour abolir la FAMINE, l’exploitation de la vie des animaux, la POLLUTION, le CANCER, le SIDA, la santé globale de tous les êtres humains en général !!!
Mais non, on préfère continuer à polluer, dévaster, « cultiver » des êtres VIVANTS, laisser les gens creuver dans leurs maladies et laisser les gens mourir de faim, tout ce qu’il y a de plus normal.
Fermons tous les yeux sur la Spiruline et enfonçons le couteau dans la plaie ! Où plutôt devrais-je dire, dans le CORTEX !!!
RENSEIGNEZ-VOUS SUR LA CULTIVATION DE L’ALGUE BLEUE (SPIRULINE) et parlez-en à vos proches, goûtez, refaites-vous une santé, soignez le monde en vous faisant plaisir !!!
De plus la plupart des producteurs de Spiruline reversent une grande partie des fonds à des actions humanitaires contre la faim… Alors si vous voulez faire la révolution pour la paix et l’amour dans votre assiette, vous savez ce qu’il vous reste à faire !!! Soutenir les producteurs de Spiruline ou en cultiver vous-même et participer à cette action des plus INTELIGENTES ET BÉNÉFIQUES pour la PLANETE ENTIERE !! ANIMAUX, HUMAINS, L’EAU (on l’oublie trop souvent!!), ENVIRONNEMENT… <3
Pour moi la révolution a déjà commencé dans mon assiette!!