Sélectionner une page

Une nouvelle image de l’intégralité du ciel de notre Voie lactée et au-delà si vous profitiez d’une vision à la Superman

21 Juin 2020 | 0 commentaires

eROSITA Rayon X Voie L 1 20

L’appel aux dons du Guru se termine demain et il ne reste plus grand-chose pour le compléter… alors, si vous aimez GuruMeditation et le travail du Guru, c’est par ici.

Une nouvelle et étonnante image, cartographiant l’univers, offre des détails sans précédent, en fournissant des visuels révolutionnaires des caractéristiques de notre Voie lactée jusqu’aux trous noirs gigantesques qui se développent dans les galaxies lointaines. C’est l’œuvre du télescope en rayons X eROSITA à bord de l’observatoire spatial russo-allemand « Spectrum- Roentgen-Gamma » (Spektr-RG), et il promet la vue la plus profonde du ciel à partir de ses instruments à 360 degrés.

Image d’entête : la dernière carte d’un univers dynamique obtenue par le télescope spatial eROSITA. (Jeremy Sander/ Hermann Brunner & the eSASS team/ Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics/ Eugene Churazov & Marat Gilfanov/ IKI)

Ci-dessous : représentation artistique du télescope germano-russe Spektr-RG (une supernova en image de fond). (ROSCOSMOS/ DLR/ Association Lavochkine/ MPE et IKI)

eROSITA Rayon X Voie L 4 20

eROSITA a été lancé il y a près d’un an, et s’est positionné au deuxième point de Lagrange du système Terre-Soleil, lui permettant de rester en place/ en équilibre entre l’attraction de la Terre et du Soleil. Il est équipé de sept modules de miroirs identiques, qui dirigent les photons des rayons X dans des appareils photo spécifiques.

Le résultat est une vue incroyablement détaillée du ciel, mais pas nécessairement rapide.

En effet, ce n’est que le 11 juin qu’eROSITA a terminé son premier relevé astronomique. Ainsi, chaque point du ciel a été exposé pendant 150 à 200 secondes en moyenne, le télescope tournant continuellement (comme le montre la vidéo ci-dessus), bien que certaines zones aient été exposées pendant plusieurs heures. Au total, cela représentait plus de 165 Go de données, une quantité non négligeable qui devient bien plus difficile à transférer efficacement si l’on considère que le télescope se trouve à près d’un million de kilomètres de la Terre.

Un téléchargement quotidien est transmis à l’Institut Max Planck de physique extraterrestre (Allemagne), qui a rassemblé cette première enquête complète en une incroyable image colorée.

Selon les chercheurs :

La lueur rouge diffuse qui s’éloigne du plan galactique est l’émission du gaz chaud à proximité du système solaire (la Bulle locale). Le long du plan lui-même, la poussière et le gaz absorbent les photons de rayons X de plus faible énergie, de sorte que seules les sources émettrices de haute énergie peuvent être vues, et leur couleur apparaît en bleu sur l’image.

Au centre, en revanche, se trouve un panache de gaz plus chauds représentés en vert et en jaune. Ils sont le résultat de certains des plus violents phénomènes de l’univers, comme les explosions en supernovæ et peut-être même les vestiges du trou noir supermassif que l’on croit être au centre de la galaxie.

Le reste/ rémanent de la supernova Vela. (Peter Predehl, Werner Becker/ MPE, Davide Mella)

eROSITA Vela supernova 1 20

Toujours selon les chercheurs de l’Institut Max Planck :

Des centaines de milliers de sources de rayons X, qui apparaissent pour la plupart blanches sur l’image et uniformément réparties dans le ciel, traversent ce milieu diffus chaud et turbulent. Parmi elles, des noyaux galactiques actifs éloignés (dont quelques-uns émettant à une époque où l’Univers avait moins d’un dixième de son âge actuel) sont visibles en tant que sources ponctuelles, tandis que des amas de galaxies se révèlent être des nébulosités de rayons X étendues.

Une version annotée de l’image du ciel d’eROSITA. Plusieurs caractéristiques importantes de rayons X sont indiquées, allant de lointains amas de galaxies (Coma, Vierge, Fornax, Persée) à des sources étendues telles que des restes de supernovae (SNR) et des nébuleuses, en passant par des sources ponctuelles brillantes, comme Sco X-1, la première source extrasolaire de rayons X à avoir été détectée. Le SNR de Vela se trouve à droite de cette image, le grand nuage de Magellan dans le coin inférieur droit, le super-amas de Shapley dans le coin supérieur droit. (Jeremy Sanders, Hermann Brunner & the eSASS team / Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics / Eugene Churazov & Marat Gilfanov, IKI)

eROSITA Rayon X Voie L 3 20

Au total, il y a environ un million de sources de rayons X qui ont déjà été identifiées sur l’image. Les scientifiques prévoient de comparer les données d’eROSITA sur l’ensemble du ciel avec les données existantes d’autres instruments qui collectent des données à différentes longueurs d’onde.

Selon Kirpal Nandra, chef du groupe d’astrophysique des hautes énergies à l’Institut Max Planck de physique extraterrestre :

Cette combinaison de la surface et de la profondeur du ciel est transformationnelle. Nous échantillonnons déjà un volume cosmologique de l’Univers chaud beaucoup plus grand que ce qui était possible auparavant. Au cours des prochaines années, nous serons en mesure de sonder encore plus loin, jusqu’à l’endroit où les premières structures cosmiques géantes et les trous noirs supermassifs se sont formés.

Pendant que ces travaux se déroulent sur Terre, eROSITA poursuit sa collecte de données dans l’espace. D’ici la fin de l’année, il devrait avoir terminé un deuxième relevé astronomique du ciel, qui permettra de situer l’évolution de l’univers entre les deux. Cela permettra de réaliser 7 cartes dans les 3 ans et demi à venir, et selon Rashid Sunyaev, scientifique en chef de l’équipe russe du Spektr-RG :

Leur sensibilité combinée sera meilleure d’un facteur 5 et sera utilisée par les astrophysiciens et les cosmologistes pendant des décennies.

Présentée sur le site de l’Institut Max Planck de physique extraterrestre : Our deepest view of the X-ray sky ou PDF en français : Une vue exhaustive de notre ciel en rayons X.

 

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

“Saumon-mouth” : ce saumon préhistorique géant avait des dents semblables à des défenses

Comme tout droit sorti du film RRRrrrr!!!, ,avec son bestiaire à défenses de poulemouth, chevalmouth, chienmouth… voici un saumon préhistorique arborant des défenses.

Les plus anciens fossiles d’Oncorhynchus rastrosus datent d’environ 12 millions d’années, le long de la côte californienne. Ce saumon vivait le long des côtes pacifiques de l’Amérique du Nord et du Japon, atteignant une taille de 2,4 mètres et pesant 200 kg. De précédentes études des fossiles ont montré que le saumon du Pacifique…

Des cellules synthétiques capables de se former d’elles-mêmes agissent comme des cellules vivantes avec des capacités supplémentaires

À l’aide d’ADN et de protéines, des scientifiques ont créé de nouvelles cellules synthétiques qui agissent comme des cellules vivantes. En brouillant la frontière entre les matériaux artificiels et vivants, ces cellules peuvent être reprogrammées pour remplir de multiples fonctions, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles technologies de biologie synthétique censées dépasser les capacités de la nature.

Les cellules tirent leur structure et leur stabilité de leur cytosquelette, une structure de protéines qui enferme et protège d’autres composants…

Des scientifiques clonent deux furets en voie de disparition à partir de cellules congelées en 1988

Actuellement, il n’y a que 370 furets à pieds noirs vivants et tous descendent des sept mêmes furets élevés dans le cadre d’un programme de restauration dans les années 1980. Cela signifie que leur population présente une faible diversité génétique, ce qui ajoute encore plus de problèmes à une espèce déjà en difficulté.

Selon l’US Fish and Wildlife Service (USFWS), le département de l’Intérieur des États-Unis qui s’occupe de la gestion et la préservation de…

Des chercheurs découvrent la plus ancienne preuve irréfutable de l’existence du champ magnétique terrestre

Des chercheurs ont retrouvé au Groenland un témoignage du champ magnétique terrestre vieux de 3,7 milliards d’années, fournissant ainsi la plus ancienne estimation de son intensité à partir d’échantillons de roches entières.

Selon Claire Nichols, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et chercheuse principale :

Il s’agit d’une avancée très importante, car nous essayons de déterminer le rôle de l’ancien champ magnétique lorsque la vie sur Terre est apparue.

L’analyse estime que le champ magnétique de la planète à l’époque semble avoir été remarquablement similaire à…

Une vaste étude génétique reconstitue l’arbre phylogénétique des plantes à fleurs

Au moyen de données génomiques provenant de plus de 9500 espèces, des botanistes ont dressé la carte des relations évolutives entre les plantes à fleurs. Ce nouvel arbre phylogénétique aidera les scientifiques à reconstituer les origines des plantes à fleurs et à orienter les futurs efforts de conservation.

Les plantes à fleurs et à fruits, appelées angiospermes, représentent environ 90 % des plantes terrestres. Elles sont essentielles au maintien des écosystèmes de la Terre…

D’étranges îles découvertes par la NASA sur un lac de lave de la lune de Jupiter, Io

La NASA a découvert une merveille géologique sur Io, la lune ardente de Jupiter, le monde le plus volcanique du système solaire. Les survols effectués par la sonde Juno ont révélé des montagnes inhabituellement escarpées et jusqu’alors inconnues, ainsi que de surprenantes îles dans un lac de lave.

En utilisant les données de Juno, les chercheurs ont créé des animations qui mettent en valeur ces lacs volcaniques et ces imposantes montagnes…

L’affaissement des villes chinoises est le signe d’un problème beaucoup plus global

Des dizaines de scientifiques chinois ont tiré la sonnette d’alarme en s’appuyant sur une analyse détaillée des données satellitaires pour déterminer les mouvements des sols à travers la Chine, en écrivant qu’un tiers des citadins du pays pourraient se retrouver dans une « ville en train de s’affaisser ».

Dirigée par Zurui Ao, Xiaomei Hu et Xie Hu de l’Université normale de Chine du Sud et de l’Université de Pékin, la recherche publiée cette semaine…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Les astronautes sont conscients de la distance à laquelle ils "volent" dans l’espace en dépit de la microgravité

Des scientifiques étudiant les astronautes à bord de la Station spatiale internationale ont déterminé que les humains sont étonnamment doués pour s’orienter et évaluer la distance qu’ils ont parcourue en microgravité.

Selon Laurence Harris, spécialiste de la vision et de la perception du mouvement à l’université York au Canada, auteur principal de la nouvelle étude…

Pin It on Pinterest

Share This