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Il y a 10 % de chances qu’un humain soit touché par des débris de fusée au cours de cette décennie

14 Juil 2022 | 0 commentaires

Débris spatiaux 1 22

Il y a une chance sur dix qu’un habitant de la Terre soit mortellement touché par un débris de fusée rentrant dans l’atmosphère terrestre au cours de la prochaine décennie.

Et selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique (UBC), au Canada, la situation est pire pour ceux qui vivent près de l’équateur, les risques d’être touché étant jusqu’à trois fois plus élevés pour les habitants de Jakarta, Lagos et Dhaka que pour ceux de Pékin, New York ou Moscou.

Il y a très peu de chances que vous soyez touché par un débris spatial. Selon la plupart des estimations, il y a moins d’un trillion de chances, mais…

  Un habitant de l’Oklahoma aux Etats-Unis aurait probablement dû acheter un billet de Loto après avoir été frappé par des pièces d’une fusée Delta II lors d’une promenade en 1997.

Bien que les chances d’être frappé par un détritus spatial soient minuscules, de nombreux cas ont été documentés.

En fait, la publication des travaux de recherche de l’UBC (lien plus bas) intervient 43 ans jour pour jour après la découverte de fragments du satellite Skylab de la NASA dans la ville côtière d’Esperance, en Australie occidentale. En réponse, le conseil du comté d’Esperance a choisi de condamner la NASA à une amende pour détritus, un événement commémoré de manière comique en 2019 lorsqu’une station de radio de Las Vegas a récolté 400 dollars pour enfin payer la dette.

Mais la chute de débris spatiaux n’est pas une partie de plaisir, prenez la fusée chinoise Longue Marche 5B. Elle a fait les gros titres en 2020 lorsque des bâtiments d’un village de Côte d’Ivoire ont été endommagés par les débris de la fusée. Et des pays comme la Côte d’Ivoire sont plus susceptibles de se trouver dans la ligne de mire de débris incontrôlés, selon les chercheurs de l’UBC.

Selon l’auteur principal de l’étude, le professeur Michael Byers de l’UBC :

Le risque sur le terrain est supporté de manière disproportionnée par les populations proches de l’équateur. Nous avons réalisé à un moment donné qu’il s’agissait d’un autre exemple d’exportation du risque des pays riches du « nord » vers les pays moins riches du « sud ».

A partir de l’étude : certaines villes importantes et à haut risque sont indiquées : 1, Moscou ; 2, Washington, DC ; 3, Pékin ; 4, Dhaka ; 5, Mexico ; 6, Lagos ; 7, Bogotá ; 8, Jakarta. La fonction de pondération choisie concerne tous les corps de fusée actuellement en orbite avec des périgées de moins de 600 km d’altitude. (Michael Byers et col./ Nature Astronomy)

Risque colision humain débris spatial 1 22

La NASA estime que 80 % de la population de la planète est « non protégée » ou « faiblement abritée » de l’impact des chutes de débris spatiaux.

L’année dernière, son administrateur, le sénateur Bill Nelson, a appelé les “nations spatiales” à « minimiser les risques pour les personnes et les biens sur Terre des rentrées d’objets spatiaux et à maximiser la transparence concernant ces opérations ». Ces commentaires faisaient suite à un nouveau retour incontrôlé de restes de la fusée Longue Marche 5B, dont les incidences sont nombreuses.

Qui est donc responsable des débris spatiaux lorsqu’ils touchent le sol ?

Ce n’est pas la NASA, l’ESA, Space-X… ou toute autre entité de lancement, mais le gouvernement national du pays d’où provient l’objet. La Convention sur la responsabilité impose une responsabilité absolue pour les dommages sur Terre. Ce que cela signifie, c’est qu’il n’est pas nécessaire de prouver une quelconque faute. Ce que vous devez prouver, c’est qui est l’État de lancement de cet objet spatial. Une fois que vous savez qui c’est, il est responsable quoi qu’il arrive.

Cela signifie que, dans le cas par exemple d’un satellite lancé depuis la France et qui s’écrase quelque part sur Terre, c’est le gouvernement qui est responsable de tout dommage causé. Pour se protéger, un gouvernement peut exiger que les entités de lancement soient assurées contre cette éventualité.

Compte tenu du nombre croissant de lancements spatiaux par les gouvernements à travers le monde et les entreprises privées, l’espace (ou du moins la partie la plus proche de la Terre) est de plus en plus encombré.

À l’heure actuelle, plus de 600 fusées sont en orbite à moins de 600 kilomètres de la Terre, la majorité d’entre elles provenant des États-Unis (41 % des parts) et de la Chine (17 %). L’Agence spatiale européenne indique que plus de 9900 tonnes d’objets spatiaux sont en orbite autour de la Terre. Plus de 32 000 objets spatiaux sont régulièrement suivis.

Et les seuils de risque fixés par les organisations de lancement et les gouvernements nationaux ne sont pas toujours cohérents.

Par exemple, les programmes spatiaux de la NASA visent à limiter le risque de pertes humaines à des probabilités inférieures à 1 sur 10 000. Les directives des Nations unies sur la réduction des débris spatiaux stipulent « qu’il convient de veiller à ce que les débris qui survivent et atteignent la surface de la Terre ne présentent pas de risque excessif pour les personnes ou les biens, notamment du fait de la pollution environnementale causée par des substances dangereuses ».

Mais il ne s’agit pas d’une mesure de sauvegarde fondée sur la chance.

L’étude publiée dans Nature Astronomy : Unnecessary risks created by uncontrolled rocket reentries et présentée sur le site de l’Université de la Colombie-Britannique : Space rocket junk could have deadly consequences unless governments act.

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