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Découverte de 1 200 nouvelles planètes, dont 9 au demeurant habitables

11 Mai 2016 | 1 commentaire

kepler_exoplanètes-mai2016

Votre Guru devrait être absent, mais il s’est libéré quelques heures, le temps de vous décrire ce que la NASA a présenté comme une importante annonce. Bon, on n’a pas encore trouvé de petits êtres verts fluo, mais plein de planètes dans la Voie lactée dont certaines, en rêvant un peu, pourraient accueillir la vie.

Depuis son lancement, il y a six ans, le télescope spatial Kepler de la NASA a fourni de précieux indices dans notre recherche de vie extraterrestre, scrutant le ciel pour tenter d’y découvrir des planètes de la taille de la Terre et potentiellement habitables. Hier, la NASA a donc annoncé la découverte de près de 1 300 nouvelles exoplanètes, doublant le décompte précédemment réalisé par l’appareil et donnant un nouveau coup de pouce aux chances de trouver un autre monde similaire au nôtre.

L’annonce a été faite suite à l’analyse par des chercheurs du catalogue de planètes de juillet 2015 de Kepler, qui comprenait un total de 4 302 exoplanètes candidates. Avant d’être vérifiées, elles devaient avoir une probabilité de 99 % d’être de véritables planètes. L’analyse a révélé que 1284 des candidates présentent ce critère.

Selon Ellen Stofan, responsable scientifique au siège de la NASA :

Cette annonce fait plus que doubler le nombre de planètes confirmées de Kepler. Cela nous donne l’espoir que quelque part là-bas, autour d’une étoile similaire à la nôtre, nous pourrions finalement découvrir une autre Terre.

Sur les 1284 nouvelles planètes, la NASA estime que 550 pourrait être rocheuse comme notre propre Terre, une estimation basée sur leur taille. En outre, 9 des 550 orbitent leur soleil dans la zone habitable, une région où les températures vont permettre à l’eau liquide de subsistée dans cet état.

En vert, la zone habitable; en orange les 9 nouvelles planètes potentiellement habitables et en bleu, les planètes précédemment vérifiées. (NASA Ames/N. Batalha / W. Stenzel)
kepler-exoplanet-petites zone habitables

Cette dernière découverte porte à 21 le nombre total d’exoplanètes que nous connaissons et se situant en zone habitable.

Le nombre total des exoplanètes vérifiées se situe maintenant à plus de 3 200. Kepler  en a découvert 2 325 depuis qu’il a commencé ses opérations en mars 2009.

(NASA Ames/W. Stenzel; Université Princeton /T. Morton)
kepler_fig2

Il le fait en recherchant des changements de luminosité, quand une planète passe devant son étoile et bloque sa lumière (transit)…

…de la même manière que les humains ont pu observer le transit de Mercure face au Soleil en début de semaine, ce que le Guru n’a pu vous présenter en raison de son absence et il va tenter de se rattraper avec cette belle vidéo réalisée avec les prises de vue de la sonde SDO qui est braquée sur le Soleil :

Mais cette technique de traque aux exoplanètes impliquait un processus laborieux qui nécessite un suivi des observations et des chercheurs pour vérifier, une à la fois, chaque candidate. Le dernier recensement, qui représente la plus grande découverte de planètes, a été rendu possible grâce à une nouvelle façon d’analyser plus rapidement les données de Kepler.

Timothy Morton, astrophysicien à l’université de Princeton (Etats-Unis), a développé une méthode de validation statistique pour déterminer plus facilement si ces candidates en sont vraiment. Elle est basée sur des simulations des signaux vacillants produits par des exoplanètes déjà vérifiées et celles qui sont jugées comme de fausses candidates, ainsi que des simulations sur ce que devrait la quantité, la répartition et l’état de ces imposteurs dans la Voie lactée. Grâce à ces simulations, les chercheurs disent qu’ils peuvent obtenir une probabilité statistique qu’un “signal scintillant” représente une planète sans exiger des observations de suivi.

Et la collection d’exoplanètes de Kepler pourrait continuer à enfler. Son catalogue de juillet 2015 a également offert 1 327 autres candidates qui sont plus susceptibles que de ne pas être de véritables planètes, n’atteignant pas encore le seuil des 99 % de probabilité. 984 des candidates avaient déjà été vérifiées par d’autres techniques et 707 autres sont susceptibles d’être d’autres corps célestes.

Il y a au moins 70 milliards d’étoiles de la séquence principale de la galaxie, selon Natalie Batalha, scientifique pour la mission Kepler au Ames Research Center de la NASA (Californie) lors de la conférence annonçant ces découvertes et, toujours selon elle :

Nous parlons donc de dizaines de milliards de planètes potentiellement habitables, de la taille de la Terre là-bas, dans la galaxie.

Selon Paul Hertz, directeur de la division d’astrophysique au siège de la NASA :

Avant le lancement du télescope spatial Kepler, nous ne savions pas si les exoplanètes étaient rares ou communes dans la galaxie. Grâce à Kepler et à la communauté de recherche, nous savons maintenant qu’il pourrait y avoir plus de planètes que d’étoiles. Cette connaissance informe les missions futures qui sont nécessaires pour nous rapprocher de savoir si nous sommes seuls dans l’univers.

L’étude publiée dans The Astrophysical Journal : False positive probabilities for all KEPLER objects of interest: 1284 newly validated planets and 428 likely false positives et annoncée sur le site de la NASA : NASA’s Kepler Mission Announces Largest Collection of Planets Ever Discovered.

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