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Quand un courageux entomologiste hébergea des larves dans sa chair pour la science (vidéo)
Le Guru est tombé, un peu tardivement, sur l’expérience de l’entomologiste et photographe Piotr Naskrecki qui, au cours d’un voyage voyagé au Belize en 2014, s’est retrouvé criblé de petites larves qui avaient élu domicile sous la surface de sa peau.
Appelées Dermatobia hominis, ces minuscules parasites s’étaient frayé un chemin à travers sa peau par le biais de récentes piqures de moustiques. Les œufs de la mouche Dermatobia hominis sont si petits qu’ils sont déposés sur un moustique et lorsque celui-ci est entouré par la chaleur corporelle d’une personne dont il se nourrit, les œufs tombent sur la chair.
Une fois installées, les larves de la mouche vont grossir à l’intérieur de la couche protectrice de leur nouvel hôte.
Quand il s’est rendu compte de ce qui se passait, Naskrecki l’a soigneusement extrait à l’aide d’une pompe, un aspi-venin. Alors seulement, il put voir les nombreuses rangées d’épines que la minuscule larve avait développées pour s’agripper à sa chaire.
(Piotr Naskrecki)
Mais face à deux autres larves vivant à l’intérieur de lui, Naskrecki s’est souvenu qu’il était scientifique et qu’il pourrait profiter de leur présence pour documenter l’ensemble du processus dans une vidéo.
Selon Naskrecki, dans sa vidéo :
Il a fallu deux mois aux larves de ma peau pour qu’elles atteignent le point où elles étaient prêtes à émerger, ce qui a pris environ 40 minutes.
Ce n’était pas particulièrement douloureux, en fait, je ne l’aurais probablement pas remarqué si je ne l’avais pas attendu, car les larves produisent des analgésiques qui rendent leur présence aussi imperceptible que possible.
Il n’est pas facile de voir un asticot s’extirper du furoncle béant de Naskrecki, mais c’est aussi fascinant.
Plutôt que d’espérer que la télévision puisse occasionnellement régurgiter une série intéressante, les scientifiques ont maintenant les outils pour raconter eux-mêmes leurs histoires. Comme le montre la vidéo de Piotr, une vraie histoire sur la vraie nature, sans fioritures ni sensationnalisme.
Vous pouvez aussi découvrir toute l’expérience sur son blog : Puppy-killing scientist smuggles rainforest babies in body cavity. Un autre entomologiste, Gil Wizen, participant à l’expédition au Bélize, a lui aussi observé ce processus et l’a détaillé en images sur son blog : Giving birth to a botfly.
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pourquoi et comment une erreur aussi triviale peut-elle être aussi répandue ? J’ai les yeux qui saignent.