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Couche d’ozone : l’imagerie satellite confirme qu’avec de la volonté l’humain peut inverser l’impact qu’il a sur son environnement…

10 Jan 2018 | 0 commentaires

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Le trou dans la couche d’ozone fut l’un des plus accaparants problèmes environnementaux des années 1980 – 1990, mais une interdiction internationale des produits chimiques incriminés l’a aidé à se reformer dans les 30 années qui ont suivi.

On sait depuis longtemps que le trou se rétrécit, mais une nouvelle étude a fourni un meilleur aperçu de l’amélioration de la couche d’ozone en analysant les produits chimiques autour du trou au cours de la dernière décennie.

Très haut dans la stratosphère, la couche d’ozone protège la surface de la Terre contre les rayons ultraviolets du soleil. Il était donc compréhensible que les scientifiques s’alarment lorsqu’ils ont découvert un trou dans ce bouclier au milieu des années 80, au-dessus de l’Antarctique. Il s’est avéré que les coupables étaient des composés chimiques appelés chlorofluorocarbones (CFC), qui dérivent dans la stratosphère où les rayons UV les décomposent en atomes de chlore, qui dissolvent alors les molécules d’ozone.

Précédemment : Ce que nous avons évité en faisant pratiquement disparaître le trou dans la couche d’ozone.

Pour riposter, les nations du monde se sont rassemblées pour signer le Protocole de Montréal en 1987, qui interdisait l’utilisation de produits chimiques contenant des CFC. Des décennies plus tard, les dégâts se dissipent lentement, les scientifiques s’apercevant que le trou d’ozone a diminué de 4 millions de kilomètres carrés depuis l’an 2000.

Mais la taille seule ne révèle pas tout de l’histoire. En fait, la superficie du trou fluctue chaque année, atteignant un pic vers le mois d’octobre. Ce changement est dû au fait que les CFC peuvent rester dans l’atmosphère pendant un siècle et que l’augmentation du rayonnement UV à certaines périodes de l’année relance le processus d’appauvrissement de la couche d’ozone.

La bonne nouvelle c’est que la taille moyenne du trou a diminué régulièrement au cours des dernières décennies, mais avec d’autres facteurs rentrant en jeu, les scientifiques ne pouvaient certifier que le Protocole de Montréal était une réussite.

Pour vérifier que l’interdiction des CFC contribue au rétablissement du trou de la couche d’ozone, une équipe de chercheurs a étudié les données recueillies par un instrument monté sur le satellite appelé MLS (Microwave Limb Sounder), qui mesure les gaz traces dans l’atmosphère. En utilisant les données MLS recueillies chaque hiver entre 2005 et 2016, l’équipe a pu déterminer les changements quotidiens dans les niveaux d’ozone pendant toute la saison hivernale de chaque année, de début juillet à la mi-septembre.

Et, effectivement, les chercheurs ont constaté que le taux de perte d’ozone a diminué de 20 % au cours de cette période.

Selon Susan Strahan, auteur principal de l’étude :

C’est très proche de ce que notre modèle a prédit. Cela renforce notre confiance sur le fait que la diminution de l’appauvrissement de la couche d’ozone jusqu’à la mi-septembre par les données MLS est due à la baisse des niveaux de chlore provenant des CFC, mais nous ne voyons pas encore de diminution nette du trou d’ozone.

Aussi encourageant que cela soit, nous ne sommes pas encore complètement sortis d’affaire. Il n’y aura pas de nouveaux CFC injectés dans l’atmosphère, mais les CFC existants y resteront encore longtemps.

Selon Anne Douglass, coauteur de l’étude :

Les CFC ont une durée de vie allant de 50 à 100 ans, donc ils persistent dans l’atmosphère pendant très longtemps. En ce qui concerne le trou d’ozone disparu, nous prévoyons 2060 ou 2080. Et même alors, il pourrait encore y avoir un petit trou.

L’étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters : Decline in Antarctic Ozone Depletion and Lower Stratospheric Chlorine Determined From Aura Microwave Limb Sounder Observations et présentée sur le site de la Nasa : NASA Sees First Direct Proof of Ozone Hole Recovery.

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