Sélectionner une page

Mauvaise nouvelle pour le moteur qui nous promettait des voyages interplanétaires à très faible cout

24 Mai 2018 | 0 commentaires

emdrive-2018

En 2015, les scientifiques du laboratoire Eagleworks (laboratoire de physique en propulsion avancée) de la NASA ont construit un moteur qui peut générer (dfelon leurs essais) de la poussée sans carburant et sans essais. Le dispositif a fait la Une pour la dernière fois à la fin de 2016 lorsqu’une étude relatait des résultats de la dernière série d’essais de la NASA.

Appelé EmDrive, l’engin qui défi les lois de la physique, produit ostensiblement de la poussée simplement en faisant rebondir des micro-ondes à l’intérieur d’une cavité fermée en forme de cône, sans carburant. Et le carburant c’est justement l’un des gros problèmes des voyages dans l’espace.

En me reprenant (X2) :

L’EmDrive est controversée en ce qu’il semble violer la physique classique et le principe de conservation de la quantité de mouvement. Le moteur, inventé par le scientifique britannique Roger Sawyer, convertit l’énergie électrique en poussée sans avoir besoin de produit de propulsion, en faisant rebondir des micro-ondes dans un conteneur fermé.

Il y a d’abord eu, en 2015, la surprise mêlée de scepticisme…

EmDrive : le propulseur de l’espace qui défie les lois de la physique fonctionne dans le vide

L’excitation, en novembre 2016…

Un document de la NASA révèle que le propulseur EM Drive, qui viole les lois de la physique, fonctionne vraiment (MAJ 19.11)

Et la jalousie, en décembre 2016…

EM Drive : la Chine aurait déjà testé en orbite l’impossible moteur de l’espace

Pour propulser des charges lourdes, des engins spatiaux et peut-être des personnes à des vitesses respectables sur des distances interplanétaires (sans parler du luxe de s’arrêter à destination), il faut une quantité de propergol trop importante pour que les fusées actuelles puissent être transportées dans le vide.

Récemment, des chercheurs indépendants en Allemagne ont construit leur propre EmDrive, dans le but de tester des concepts de propulsion innovants et de déterminer si son efficacité apparente est réelle ou s’il s’agit d’un artefact.

Alors, selon l’équipe de chercheur de l’université technique de Dresde (Allemagne) lors d’une récente conférence sur la propulsion spatiale :

La ‘poussée’ ne vient pas de l’EmDrive, mais d’une interaction électromagnétique.

Le groupe, dirigé par Martin Tajmar, a testé le moteur dans une chambre à vide avec une variété de capteurs et de dispositifs automatisés. Les chercheurs pouvaient contrôler les vibrations, les fluctuations thermiques, les résonances et d’autres sources potentielles de poussée, mais ils n’étaient pas en mesure de protéger l’appareil contre les effets du champ magnétique terrestre.

Quand ils ont allumé le système, mais en limitant la puissance du moteur, de sorte qu’aucune micro-onde ne rebondissait, l’EmDrive a quand même réussi à produire de la poussée, ce qui n’aurait pas dû être le cas si cela fonctionnait comme le prétend l’équipe de la NASA.

Les chercheurs ont provisoirement conclu que l’effet qu’ils ont mesuré est le résultat de l’interaction du champ magnétique terrestre avec les câbles d’alimentation de la chambre, ce que d’autres experts approuvent.

Selon Jim Woodward de l’université de l’Etat de Californie, à Fullerton :

Dans le cas d’EmDrive, les interactions avec le champ magnétique terrestre semblent être la principale explication des petites poussées observées.

Woodward a théorisé un dispositif de propulsion qu’il a lui-même appelé le propulseur à effet Mach (Mach Effect Thruster), que le groupe de Dresde a également testé. Cependant, afin de déterminer ce qui se passe avec l’EmDrive, le groupe a eu besoin de recouvrir le dispositif d’un blindage composé de ce qui appelé du mu-métal, essentiellement un alliage de nickel et de fer, qui l’isolera contre le magnétisme de notre planète. Il est important de noter que ce blindage ne faisait pas non plus partie de l’appareil de test d’Eagleworks initial, ce qui laisse supposer que les premières constatations pourraient également être une conséquence de fuites de champs magnétiques.

Cela pourrait être un coup dur porté au concept de l’EmDrive, mais Woodward n’est pas encore prêt à clore le dossier. Outre l’absence de blindage métallique, les tests du laboratoire de Dresde ont été effectués à des niveaux de puissance très faibles, ce qui signifie que  » tout signal réel serait probablement submergé par le bruit provenant de sources parasites « , selon lui.

Donc, peut-être qu’un autre test encore plus élaboré pourrait définitivement régler le débat.

Les résultats de ces tests présentés lors de la conférence “Space Propulsion” à Séville, en Espagne et publiés dans Research gate : The SpaceDrive Project – First Results on EMDrive and Mach-Effect Thrusters.

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

Les “rayures de tigre” de la lune de Saturne, Encelade, sont liées à ses spectaculaires geysers

Les mouvements des lignes de faille de la croûte gelée d’Encelade, une des lunes de Saturne, pourraient être à l’origine des panaches de matière glacée qui s’échappent du ventre aqueux de la lune, selon une équipe de chercheurs qui a récemment modélisé ces mouvements.

L’étude de l’équipe s’est concentrée sur les “rayures de tigre” d’Encelade, de longues fissures situées principalement dans les parties méridionales de la lune, que certains pensent avoir été causées par un ancien impact. D’autres chercheurs ont…

Plus de 90 % des oiseaux polaires sont contaminés par des microplastiques

Le plastique est pratiquement partout sur Terre. De la plus haute montagne aux plus grandes profondeurs des océans, des régions polaires à l’intérieur de notre corps, il n’y a plus moyen d’y échapper. Bien que la pollution plastique soit loin d’être un nouveau problème, l’ampleur de la pollution par les microplastiques n’est apparue que récemment.

La pollution plastique est généralement divisée en macroplastiques (>5 cm), microplastiques (0,1 µm-5 mm) et nanoplastiques (<0,1 µm). Plus le plastique est...

Des scientifiques trouvent un moyen de convertir les groupes sanguins et de les rendre mutuellement compatibles pour la transfusion

Les transfusions sanguines sauvent souvent la vie des patients qui ont désespérément besoin de remplacer leur sang perdu à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure. Le problème est que les réserves de sang sont faibles dans le monde entier. Pour ne rien arranger, il existe plusieurs groupes sanguins, dont certains sont incompatibles. Par exemple, si votre groupe sanguin est O négatif, vous ne pouvez recevoir que du sang de type O négatif…

Le télescope spatial James Webb capture les meilleures images de la nébuleuse de la tête de cheval

L’une des plus célèbres structures du ciel terrestre vient d’être révélée sous un jour tout à fait nouveau.

Les observations dans l’infrarouge moyen et proche du télescope spatial James Webb (JWST/ Webb) ont mis en évidence des caractéristiques inédites dans le nuage spatial connu sous le nom de nébuleuse de la tête de cheval. Dans une image d’une précision époustouflante, le télescope spatial se concentre sur la région située au sommet de la tête du “cheval”, capturant des vrilles et des filaments…

Un plastique très résistant, chargé de bactéries, se mange lui-même lorsqu’il est mis en décharge

Des scientifiques ont trouvé une solution créative à la pollution plastique, l’un des problèmes environnementaux les plus urgents. Du plastique a été imprégné de spores de bactéries mangeuses de plastique qui s’activent lorsqu’elles sont mises en décharge, biodégradant 90 % du matériau en 5 mois. Plus étrange encore, cela rend le plastique plus résistant et plus solide à l’usage.

Le plastique est un matériau solide et polyvalent, mais les propriétés qui le rendent utile en font également un matériau difficile à éliminer…

Cinquante ans après, des scientifiques découvrent les causes de la formation d’un trou de la taille de la Suisse dans la glace de l’Antarctique

Chaque hiver austral, l’Antarctique subit un changement radical. La glace de mer l’entourant s’étend vers l’extérieur, doublant ainsi la taille du continent. Mais au cours des hivers 2016 et 2017, un trou inhabituel, appelé polynie, s’est ouvert au milieu de la glace de mer, un trou de la taille de la Suisse. Les scientifiques viennent de comprendre comment il s’est formé.

Ce trou a été baptisé polynie de Maud Rise en raison du mont sous-marin, ou montagne sous-marine, situé en dessous dans la mer de…

8 minutes de colère peuvent augmenter le risque d’infarctus du myocarde

Même de brèves périodes de colère engendrées par des souvenirs marquants peuvent avoir un impact négatif sur la capacité de nos vaisseaux sanguins à se détendre. C’est ce que révèle une nouvelle étude qui pourrait avoir des répercussions sur la façon dont nous abordons le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Alors que des études observationnelles ont déjà établi un lien entre les émotions négatives telles que la colère et un risque accru de crise cardiaque, des scientifiques…

Le plus haut observatoire du monde entre en fonction au Chili

Pour le Livre Guinness des records, l’Observatoire d’Atacama de l’Université de Tokyo (TAO) est l’observatoire astronomique le plus haut du monde.

Le TAO se trouve à une altitude de 5 640 mètres au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Le télescope de 6,5 m optimisé pour les infrarouges est enfin opérationnel après 26 ans de planification et de construction…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Pin It on Pinterest

Share This