Quel est le rapport entre le ministère des démarches stupides (Monty Python) avec les publications scientifiques revues par les pairs ?
Le couple de scientifiques, à la ville comme au travail, Erin Butler et Nathaniel Dominy, des scientifiques du Dartmouth College (États-Unis) et fans des Monty Python, ont écrit une étude qui fait une analyse de la posture des différentes marches idiotes effectuées dans le sketch classique connu sous le nom de « Ministry of Silly Walks » (Le Ministère des démarches idiotes).
John Cleese joue le rôle de M. Teabag, qui se rend et travaille au ministère des Marches idiotes. Mt. Putey (Michael Palin) vient à son bureau en espérant une subvention pour développer une nouvelle démarche idiote.
Butler et Dominy ont réalisé cette étude pour célébrer le 50e anniversaire du sketch et pour attirer l’attention sur la nécessité de réformer le processus d’examen par les pairs, le processus de validation pour publication (par d’autres chercheurs dans le même domaine) de recherche scientifique pour, dans ce cas, les études sur la santé.
Image d’entête : Comparaison de deux cycles de marche complets du ministre, celui de M. Pudey et la courbe moyenne pour les personnes sans pathologie. (Erin E. Butler/ Nathaniel J. Dominy)
Pour leur propre analyse de la démarche, Butler et Dominy ont étudié les cycles de la démarche de M. Putey et du ministre dans la vidéo du sketch télévisé original de 1970, ainsi que les démarches du “ministre” à partir d’une performance scénique en direct de 1980 à Los Angeles.
Selon les chercheurs :
Si la marche idiote peut être définie comme une déviation de la marche typique, alors la bêtise peut être quantifiée en utilisant l’analyse du mouvement en deux dimensions basée sur la vidéo.
C’est donc ce qu’ils ont fait. Butler et Dominy ont constaté que la démarche idiote du ministre est beaucoup plus variable qu’une marche humaine normale, 6,7 fois plus, alors que la marche de M. Putey n’est que 3,3 fois plus variable.
Quel est donc le rapport entre cette marche idiote et l’examen par les pairs des universitaires ? Le sketch pourrait être une satire de l’inefficacité bureaucratique, mais le ministre Cleese s’est essentiellement engagé dans une version hyper rationalisée du processus d’examen par les pairs lors de sa rencontre avec M. Putey qui (les chercheurs conclu) a abouti à une évaluation juste.
En réalité, selon Butler :
L’examen par les pairs est un processus qui prend beaucoup de temps, tant pour la demande que pour les examens.
Pour M. Dominy :
Si le processus était rationalisé et si les subventions étaient accordées plus rapidement, les chercheurs pourraient commencer leurs travaux plus tôt, ce qui accélérerait le calendrier de la recherche. Cela permettrait également aux administrateurs de subventions d’économiser du temps et de l’argent.
L’étude publiée dans Gait and Posture : Peer review at the Ministry of Silly Walks et présentée sur le site du Dartmouth College : Monty Python’s Silly Walk: A Gait Analysis & Wake-Up Call to Peer Review Inefficiencies.
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