Dans 93% des cas, ces coléoptères survivent au fait d’avoir été mangé et déféqué par une grenouille
Le Guru revient sur certaines actualités scientifiques de la semaine alors qu’il était en pause. Durant son absence, un petit problème de connexion indépendant de sa volonté l’a empêché de modérer les commentaires, ce qui est désormais réalisé… encore désolé !
Êtes-vous assez résistant pour supporter le grand traumatisme d’un périple dans le tube digestif d’une grenouille ? L’espèce de coléoptère Regimbartia attenuata le peut, nous donnant ainsi une importante leçon de vie… Les scientifiques de l’université de Kobe au Japon ont découvert que la totalité des 93 % des coléoptères qui ont fait le voyage l’ont terminé vivants et en bonne santé.
Image d’entête : (a) un adulte du coléoptère aquatique Regimbartia attenuata. (b) Le prédateur potentiel Pelophylax nigromaculatus. (c) R. attenuata s’échappant d’une P. nigromaculatus. (Shinji Sugiura/ Current Biology)
Comme les coléoptères sont très gros, ils ont tendance à boucher l’orifice arrière des grenouilles, ce qui stimule probablement leur système digestif à se détendre. Encore une fois, une autre leçon de vie nous est donnée par Mère Nature…
(Shinji Sugiura/ Current Biology)
L’étude publiée dans Current Biology : Active escape of prey from predator vent via the digestive tract et présentée sur le site de l’université de Kobe : An insect species can actively escape from the vents of predators via the digestive system.
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Il est vivant mais il a pas l’air super bien à la sortie !