Souvenir de moisissure : sur la mémoire sans cerveau du Blob
Un problème technique, encore insoluble, empêchait les écrans de portables et de tablettes d’afficher les articles de la section « Brèves ». Le Guru a trouvé un moyen de le contourner, en attendant une véritable solution. Il lui reste encore à appliquer cette solution pour les précédents articles. Encore désolé pour la gêne occasionnée…
Les moisissures visqueuses (Physarum polycephalum), surnommées “le blob”, sont des organismes unicellulaires qui peuvent se rappeler où ils ont été et qui peuvent même trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe.
Image d’entête : développement de Plasmodium de Physarum polycephalum sur un tronc d’arbre. (Rich Hoyer/ Wikimédia)
Ces organismes n’ont pas de cerveau à proprement parler, ce qui déconcerte les scientifiques sur le fonctionnement de leur mémoire.
Physarum polycephalum dans un labyrinthe. (Wikimédia)
En observant ce myxomycète au microscope, Mirna Kramar, de l’Institut Max Planck pour la dynamique et l’auto-organisation à Gottingen, en Allemagne, et Karen Alim, de l’Université technique de Munich à Garching, en Allemagne, ont constaté que les organismes contenaient un réseau de tubes de tailles diverses aux parois gélatineuses. Le diamètre des tubes changeait lorsque la moisissure détectait la présence de nourriture à proximité, créant une « empreinte » de l’emplacement de la nourriture qui persistait pendant une demi-heure.
Les chercheurs pensent qu’un signal chimique provenant de la nourriture a ramolli les parois des tubes proches de celle-ci. Cela a permis aux structures de se remplir de fluide et de se dilater, tandis que d’autres tubes se sont contractés. Les auteurs affirment que ce type de mémoire pourrait être copié lors de la construction de robots et d’autres technologies qui reposent sur l’hydraulique.
L’étude publiée dans The Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America : Encoding memory in tube diameter hierarchy of living flow network et présentée sur le site du Max Planck Institute for Dynamics and Self-Organization : How to have memories without having a brain.
Un problème technique, encore insoluble, empêchait les écrans de portables et de tablettes d’afficher les articles de la section « Brèves ». Le Guru a trouvé un moyen de le contourner, en attendant une véritable solution. Il lui reste encore à appliquer cette solution pour les précédents articles. Encore désolé pour la gêne occasionnée…
Les moisissures visqueuses (Physarum polycephalum), surnommées “le blob”, sont des organismes unicellulaires qui peuvent se rappeler où ils ont été et qui peuvent même trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe.
Image d’entête : développement de Plasmodium de Physarum polycephalum sur un tronc d’arbre. (Rich Hoyer/ Wikimédia)
Ces organismes n’ont pas de cerveau à proprement parler, ce qui déconcerte les scientifiques sur le fonctionnement de leur mémoire.
Physarum polycephalum dans un labyrinthe. (Wikimédia)
En observant ce myxomycète au microscope, Mirna Kramar, de l’Institut Max Planck pour la dynamique et l’auto-organisation à Gottingen, en Allemagne, et Karen Alim, de l’Université technique de Munich à Garching, en Allemagne, ont constaté que les organismes contenaient un réseau de tubes de tailles diverses aux parois gélatineuses. Le diamètre des tubes changeait lorsque la moisissure détectait la présence de nourriture à proximité, créant une « empreinte » de l’emplacement de la nourriture qui persistait pendant une demi-heure.
Les chercheurs pensent qu’un signal chimique provenant de la nourriture a ramolli les parois des tubes proches de celle-ci. Cela a permis aux structures de se remplir de fluide et de se dilater, tandis que d’autres tubes se sont contractés. Les auteurs affirment que ce type de mémoire pourrait être copié lors de la construction de robots et d’autres technologies qui reposent sur l’hydraulique.
L’étude publiée dans The Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America : Encoding memory in tube diameter hierarchy of living flow network et présentée sur le site du Max Planck Institute for Dynamics and Self-Organization : How to have memories without having a brain.