Sélectionner une page

Parce qu’il y aussi du bon dans la solitude

2 Nov 2021 | 1 commentaire

The Lonely Guy 1 21

La pandémie et les confinements de ces deux dernières années ont provoqué de grands changements dans nos vie. Mais toutes les conséquences ne furent pas négatives. Selon de nouvelles recherches, la solitude fut l’une des surprenantes sources nettes de bien-être pendant cette période.

La solitude est souvent perçue négativement. Pourtant, avoir du temps pour soi, par soi-même, est un élément très important de notre développement personnel et de notre bien-être. Bien qu’elle nous ait été imposée par un malheureux concours de circonstances, la pandémie et les fermetures associées ont néanmoins donné à de nombreuses personnes dans le monde le contexte dont elles avaient besoin pour faire l’expérience de la solitude.

Bien que les descriptions de la solitude qui ont fait partie de cette étude n’aient pas toutes été positives, elles l’ont emporté sur celles qui étaient négatives, expliquent les chercheurs. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que les personnes de tous âges peuvent reconnaître la solitude comme un élément bénéfique pour notre bien-être.

L’étude a utilisé les données fournies par plus de 2000 participants, allant des adolescents aux adultes. Ces participants ont été sélectionnés dans le cadre de trois échantillons représentatifs de la population britannique et ils ont été choisis en fonction de l’âge, du sexe et de la situation géographique. Les participants comprenaient 1 001 adolescents âgés de 13 à 16 ans, 523 adultes âgés de 25 à 51 ans et 511 personnes âgées de 59 à 85 ans.

L’étude a examiné les avantages de la solitude sous plusieurs aspects. Par exemple, l’un de ses bénéfices est qu’elle nous libère des préoccupations liées aux « subtilités sociales ». Un autre avantage serait qu’elle nous donne l’occasion d’agir de manière autonome, et un autre encore qu’elle nous permet de développer notre personnalité et nos capacités.

Dans l’ensemble, les adolescents se sont montrés peu intéressés par l’aspect autonome de la solitude, mais ils ont été enthousiasmés par la possibilité d’accroître leurs compétences et de se développer en tant qu’individus. De tous les groupes, ce sont également eux qui ont dit ressentir le moins de perturbations causées par la solitude.

Les adultes se sont davantage investis dans les aspects de la solitude liés à l’épanouissement personnel et à la compétence et ils ont indiqué qu’ils se concentraient sur l’acquisition de nouvelles compétences ou le développement celles existantes pour se sentir plus efficaces. Contrairement au groupe des adolescents, ils étaient très désireux de développer leur autonomie et d’en tirer profit pendant les périodes de solitude. Les adultes plus âgés étaient moins intéressés par l’aspect compétence de la solitude que ceux du groupe des « adultes », beaucoup moins intéressés par l’épanouissement personnel, mais accordaient une grande valeur à l’autonomie qu’ils avaient acquise grâce à l’isolement pendant cette période.

Si, dans l’ensemble, les adolescents étaient les moins susceptibles de subir des perturbations dans leur vie causées par la solitude, et les plus susceptibles d’éprouver des sentiments de connexion interpersonnelle pendant cette période, les adultes étaient les plus susceptibles de signaler des perturbations dans leur bien-être pendant les périodes de confinement. Cette étude indique que « les adultes en âge de travailler ont connu les expériences les plus négatives » pendant cette période, parmi les trois groupes.

Les chercheurs soulignent toutefois que les données ont été recueillies au cours des premiers mois de l’épidémie de COVID-19 et que, par conséquent, ces résultats ne peuvent être généralisés à l’ensemble de la pandémie. Cela étant dit, ils constituent tout de même un indicateur fiable des avantages potentiels de la solitude.

La Dr Netta Weinstein, professeure de psychologie à l’Université de Reading (Royaume-Uni) et auteur principal de l’étude pense que cela tient aux pressions et au stress que les restrictions ont imposé à leur vie quotidienne (perturbations dans leur carrière, incertitude quant à l’avenir et responsabilités accrues pour les enfants qui passent plus de temps à la maison) qui colorent leur perception de cette solitude. En outre, ce groupe démographique était le plus susceptible de voir ses occasions habituelles de se retrouver seul, un élément crucial du bien-être, perturbées. Par exemple, ils ont perdu ces petits moments qu’ils pouvaient prendre pour eux pendant leur trajet ou leurs pauses au travail, ce qui a des conséquences sur une plus longue période.

Netta Weinstein ajoute :

Ces facteurs de stress peuvent avoir interrompu leur temps de solitude positif. D’un autre côté, même les adultes en âge de travailler ont rapporté de nombreuses expériences positives pendant ces moments de solitude.

En guise de conclusion, le Dr Weinstein nous avertit que notre expérience pendant la pandémie n’est pas une représentation parfaite de la solitude en général. Cette occasion particulière de nous isoler était associée à un grand stress pour nous tous, à beaucoup d’incertitude et à un grand nombre de nouvelles et d’événements inquiétants. En gardant cela à l’esprit, nous ne devrions pas juger trop sévèrement l’expérience de la solitude sur la base de ces derniers mois.

Le Dr Weinstein de conclure :

La solitude est un espace où nous pouvons poursuivre nos intérêts, apprendre à nous connaître, et être libérés des pressions ou des demandes sociales immédiates. Il est beaucoup plus difficile d’apprécier ces choses lorsque nous sommes contraints à la solitude, plutôt que lorsque nous la choisissons. Cependant, dans la mesure où nous pouvons trouver de la valeur dans la solitude, elle peut être rajeunissante et gratifiante.

L’étude publiée dans Frontiers in Psychology : What Time Alone Offers: Narratives of Solitude From Adolescence to Older Adulthood et présentée sur le site de l’Université de Reading : Pandemic solitude was positive experience for many.

Il n’y a aucune publicité sur GuruMeditation et le Guru ne compte que sur la reconnaissance de ses lecteurs/ lectrices. 

Merci pour votre aide !

Le Guru fait une pause dans ses écrits, car il a besoin de votre soutien !

Le Guru lance un appel aux dons afin de l’aider à poursuivre son activité…

Un orang-outan est le premier non-humain à soigner des blessures à l’aide d’une plante médicinale

]Un orang-outan sauvage mâle de Sumatra a été observé en train d’appliquer les feuilles mâchées d’une plante aux propriétés médicinales connues sur une plaie de sa joue. Il s’agirait du premier cas documenté de traitement actif d’une plaie par un animal sauvage à l’aide d’une substance végétale biologiquement active connue.

Les chercheurs ont observé l’orang-outan, qu’ils ont baptisé Rakus, en juin 2022 dans la zone de recherche de Suaq Balimbing, dans le parc national de…

Des chercheurs reconstituent le visage d’une Néandertalienne à partir d’un crâne écrasé vieux de 75 000 ans

Une équipe de paléo-archéologues est présentée dans un nouveau documentaire dans lequel ces experts ont reconstitué le visage d’une femme néandertalienne ayant vécu il y a 75 000 ans.

Le crâne, écrasé en centaines de fragments probablement par un éboulement après la mort, a été déterré en 2018 dans la grotte de Shanidar, au Kurdistan irakien. Baptisés Shanidar Z, les restes du Néandertalien sont peut-être la partie supérieure d’un squelette découvert dans…

Des scientifiques créent des cerveaux hybrides souris-rat avec des neurones des deux espèces

Des chercheurs américains ont utilisé une technique spéciale pour éliminer les neurones de souris en développement, qu’ils ont remplacés par des cellules souches de rat. Ces cellules se sont transformées en neurones de rat dans le cerveau de la souris, qui est AINSI devenu un cerveau hybride. Chose remarquable, les rongeurs modifiés sont en bonne santé et se comportent normalement, ce qui est très prometteur pour les thérapies régénératives neuronales.

Les recherches ont été menées par deux équipes indépendantes, qui ont publié leurs résultats…

La vie s’est épanouie alors que le champ magnétique de la Terre a failli disparaître il y a 590 millions d’années

Le champ magnétique terrestre a failli s’effondrer il y a quelque 590 millions d’années, exposant vraisemblablement la vie à la surface de la planète à un risque d’augmentation du rayonnement cosmique.

Selon de nouvelles recherches, l’affaiblissement temporaire du bouclier magnétique aurait pu être tout sauf une catastrophe biologique. En fait, il pourrait avoir augmenté les niveaux d’oxygène, créant ainsi les conditions idéales pour l’épanouissement des premières formes de vie…

Les “rayures de tigre” de la lune de Saturne, Encelade, sont liées à ses spectaculaires geysers

Les mouvements des lignes de faille de la croûte gelée d’Encelade, une des lunes de Saturne, pourraient être à l’origine des panaches de matière glacée qui s’échappent du ventre aqueux de la lune, selon une équipe de chercheurs qui a récemment modélisé ces mouvements.

L’étude de l’équipe s’est concentrée sur les “rayures de tigre” d’Encelade, de longues fissures situées principalement dans les parties méridionales de la lune, que certains pensent avoir été causées par un ancien impact. D’autres chercheurs ont…

Plus de 90 % des oiseaux polaires sont contaminés par des microplastiques

Le plastique est pratiquement partout sur Terre. De la plus haute montagne aux plus grandes profondeurs des océans, des régions polaires à l’intérieur de notre corps, il n’y a plus moyen d’y échapper. Bien que la pollution plastique soit loin d’être un nouveau problème, l’ampleur de la pollution par les microplastiques n’est apparue que récemment.

La pollution plastique est généralement divisée en macroplastiques (>5 cm), microplastiques (0,1 µm-5 mm) et nanoplastiques (<0,1 µm). Plus le plastique est...

Le plus haut observatoire du monde entre en fonction au Chili

Pour le Livre Guinness des records, l’Observatoire d’Atacama de l’Université de Tokyo (TAO) est l’observatoire astronomique le plus haut du monde.

Le TAO se trouve à une altitude de 5 640 mètres au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Le télescope de 6,5 m optimisé pour les infrarouges est enfin opérationnel après 26 ans de planification et de construction…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Pin It on Pinterest

Share This