Les hélicoptères sur Mars, comme Ingenuity, devraient naturellement luire lors de vol de nuit
Les hélicoptères effectuant des vols de nuit sur Mars pourraient luire dans l’obscurité.
Une nouvelle étude suggère que les drones martiens, tels que l’hélicoptère Ingenuity qui effectue des sorties périodiques sur la planète rouge, « pourraient faire circuler de minuscules courants électriques dans l’atmosphère martienne », selon la NASA.
Image d’entête : représentation de la lueur entourant un drone sur Mars pendant le vol. Cette lueur, exagérée pour des raisons de visibilité, pourrait se produire si les pales du rotor du drone qui tournent génèrent un champ électrique qui fait circuler des courants électriques dans l’air martien autour de l’engin. (NASA/ Jay Friedlander)
Ces courants potentiels ne constituent pas un danger pour l’hélicoptère, s’ils se produisent vraiment, mais ils créeraient un effet intéressant pour les caméras situées à proximité. Plus largement, l’étude permet de mieux comprendre l’accumulation de charges électriques sur les pales de rotor, connue sous le nom de « charge triboélectrique« .
Selon l’auteur principal de l’étude, Bill Farrell, spécialiste des plasmas au Goddard Space Flight Center de la NASA :
La faible lueur serait plus visible le soir, lorsque le ciel est plus sombre. Malheureusement, Ingenuity est un drone expérimental qui n’est pas autorisé à voler au crépuscule ou à l’aube, mais nous pourrons peut-être observer cet effet sur les futurs hélicoptères martiens.
Le processus par lequel les drones martiens pourraient luire est similaire aux effets sur Terre des courants électriques, comprenant l’effet corona ou la lueur électrique parfois observée sur les avions, ainsi que sur les navires dans les tempêtes électriques connues sous le nom de feu de Saint-Elme.
La charge triboélectrique se produit lors de la friction qui déplace la charge électrique entre les objets, ce que l’on peut voir couramment lorsqu’une personne frotte un ballon contre ses cheveux sur Terre. Le ballon « attire » alors les cheveux de la personne, montrant la preuve du champ électrique induit par le frottement.
Les mesures en laboratoire et les modèles informatiques suggèrent que lorsque les drones martiens font tourner leurs pales, ils rencontrent des grains de poussière provenant des tempêtes constantes et des tourbillons de poussière à la surface de la planète rouge.
Selon la NASA :
Lorsque les pales entrent en contact avec les grains, une charge est transférée, s’accumulant sur les pales et créant un champ électrique. Au fur et à mesure que la charge s’accumule à des niveaux élevés, l’atmosphère commence à conduire l’électricité, un processus connu sous le nom de « rupture atmosphérique ». Ce processus crée une population d’électrons qui forment un courant électrique amplifié qui agit pour dissiper ou compenser l’accumulation de charge sur le giravion.
Une étude basée sur cette recherche a été publiée le 10 mars 2021 dans le Planetary Science Journal : Will the Mars Helicopter Induce Local Martian Atmospheric Breakdown?… et la NASA a choisi de mettre en avant cette étude dans un communiqué de presse la semaine dernière : Helicopters Flying at Mars May Glow at Dusk.
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Les hélicoptères effectuant des vols de nuit sur Mars pourraient luire dans l’obscurité.
Une nouvelle étude suggère que les drones martiens, tels que l’hélicoptère Ingenuity qui effectue des sorties périodiques sur la planète rouge, « pourraient faire circuler de minuscules courants électriques dans l’atmosphère martienne », selon la NASA.
Image d’entête : représentation de la lueur entourant un drone sur Mars pendant le vol. Cette lueur, exagérée pour des raisons de visibilité, pourrait se produire si les pales du rotor du drone qui tournent génèrent un champ électrique qui fait circuler des courants électriques dans l’air martien autour de l’engin. (NASA/ Jay Friedlander)
Ces courants potentiels ne constituent pas un danger pour l’hélicoptère, s’ils se produisent vraiment, mais ils créeraient un effet intéressant pour les caméras situées à proximité. Plus largement, l’étude permet de mieux comprendre l’accumulation de charges électriques sur les pales de rotor, connue sous le nom de « charge triboélectrique« .
Selon l’auteur principal de l’étude, Bill Farrell, spécialiste des plasmas au Goddard Space Flight Center de la NASA :
La faible lueur serait plus visible le soir, lorsque le ciel est plus sombre. Malheureusement, Ingenuity est un drone expérimental qui n’est pas autorisé à voler au crépuscule ou à l’aube, mais nous pourrons peut-être observer cet effet sur les futurs hélicoptères martiens.
Le processus par lequel les drones martiens pourraient luire est similaire aux effets sur Terre des courants électriques, comprenant l’effet corona ou la lueur électrique parfois observée sur les avions, ainsi que sur les navires dans les tempêtes électriques connues sous le nom de feu de Saint-Elme.
La charge triboélectrique se produit lors de la friction qui déplace la charge électrique entre les objets, ce que l’on peut voir couramment lorsqu’une personne frotte un ballon contre ses cheveux sur Terre. Le ballon « attire » alors les cheveux de la personne, montrant la preuve du champ électrique induit par le frottement.
Les mesures en laboratoire et les modèles informatiques suggèrent que lorsque les drones martiens font tourner leurs pales, ils rencontrent des grains de poussière provenant des tempêtes constantes et des tourbillons de poussière à la surface de la planète rouge.
Selon la NASA :
Lorsque les pales entrent en contact avec les grains, une charge est transférée, s’accumulant sur les pales et créant un champ électrique. Au fur et à mesure que la charge s’accumule à des niveaux élevés, l’atmosphère commence à conduire l’électricité, un processus connu sous le nom de « rupture atmosphérique ». Ce processus crée une population d’électrons qui forment un courant électrique amplifié qui agit pour dissiper ou compenser l’accumulation de charge sur le giravion.
Une étude basée sur cette recherche a été publiée le 10 mars 2021 dans le Planetary Science Journal : Will the Mars Helicopter Induce Local Martian Atmospheric Breakdown?… et la NASA a choisi de mettre en avant cette étude dans un communiqué de presse la semaine dernière : Helicopters Flying at Mars May Glow at Dusk.