Les anciennes mâchoires ont évolué pour être solides et rapides
Selon une nouvelle étude, les premières mâchoires fossiles étaient confrontées à un compromis entre l’optimisation de leur force et de leur vitesse.
Image d’entête : un Dunkleosteus, un des animaux impliqués dans la recherche. (Nobu Tamura)
Presque tous les vertébrés (animaux dotés d’une colonne vertébrale) possèdent des mâchoires qui se distinguent par la présence de dents. Ces dernières ont évolué pour la première fois il y a plus de 400 millions d’années à partir des arcs branchiaux, une série de structures chez les poissons qui soutiennent leurs branchies.
Les chercheurs, dirigés par William J. Deakin de l’Université de Bristol (Royaume-Uni), ont recueilli des données sur les formes des mâchoires fossiles au cours de leur première évolution et ils ont utilisé des modèles mathématiques pour les caractériser. À partir de ces modèles, ils ont pu extrapoler un large éventail de formes théoriques de mâchoires, qui ont été testées en fonction de leur résistance (la probabilité qu’elles se brisent lors d’une morsure) et de leur vitesse (l’efficacité de leur ouverture et de leur fermeture).
Il y a généralement un compromis entre les deux, l’augmentation de la résistance entraînant généralement une diminution de la vitesse et vice versa. En comparant les formes réelles et théoriques des mâchoires, les chercheurs ont découvert que l’évolution des mâchoires dans le monde réel fut limitée à des formes qui optimisent ce compromis, en formant des structures de mâchoire avec la vitesse et la force les plus élevées possible.
L’étude a été publiée dans Science Advances : Increasing morphological disparity and decreasing optimality for jaw speed and strength during the radiation of jawed vertebrates et présentée sur le site l’Université de Bristol : Ancient ancestors evolved to be strong and snappy, study finds.
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Selon une nouvelle étude, les premières mâchoires fossiles étaient confrontées à un compromis entre l’optimisation de leur force et de leur vitesse.
Image d’entête : un Dunkleosteus, un des animaux impliqués dans la recherche. (Nobu Tamura)
Presque tous les vertébrés (animaux dotés d’une colonne vertébrale) possèdent des mâchoires qui se distinguent par la présence de dents. Ces dernières ont évolué pour la première fois il y a plus de 400 millions d’années à partir des arcs branchiaux, une série de structures chez les poissons qui soutiennent leurs branchies.
Les chercheurs, dirigés par William J. Deakin de l’Université de Bristol (Royaume-Uni), ont recueilli des données sur les formes des mâchoires fossiles au cours de leur première évolution et ils ont utilisé des modèles mathématiques pour les caractériser. À partir de ces modèles, ils ont pu extrapoler un large éventail de formes théoriques de mâchoires, qui ont été testées en fonction de leur résistance (la probabilité qu’elles se brisent lors d’une morsure) et de leur vitesse (l’efficacité de leur ouverture et de leur fermeture).
Il y a généralement un compromis entre les deux, l’augmentation de la résistance entraînant généralement une diminution de la vitesse et vice versa. En comparant les formes réelles et théoriques des mâchoires, les chercheurs ont découvert que l’évolution des mâchoires dans le monde réel fut limitée à des formes qui optimisent ce compromis, en formant des structures de mâchoire avec la vitesse et la force les plus élevées possible.
L’étude a été publiée dans Science Advances : Increasing morphological disparity and decreasing optimality for jaw speed and strength during the radiation of jawed vertebrates et présentée sur le site l’Université de Bristol : Ancient ancestors evolved to be strong and snappy, study finds.