Les tortues de mer nagent plus librement grâce à la baisse du braconnage
Une bonne nouvelle, pour changer… Une analyse suggère que le braconnage représente désormais une menace moindre pour la survie des tortues de mer. Les prises illégales de tortues de mer ont fortement diminué depuis 2000 et la plupart des activités d’exploitation actuelles ont lieu dans des zones où les populations de tortues sont relativement saines.
Cette analyse est la première estimation mondiale du nombre de tortues de mer adultes qui sont déplacées sur le marché noir. Les auteurs ont interrogé des spécialistes des tortues de mer et passé au crible des documents de recherche pour en déduire une estimation selon laquelle environ 1,1 million de tortues de mer ont été capturées illégalement entre 1990 et 2020. Près de 90 % d’entre elles ont été acheminées vers la Chine et le Japon. Parmi les espèces qui ont pu être identifiées, la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata, en image d’entête), en danger critique d’extinction et prisée pour sa belle carapace, figurait parmi les plus fréquemment exploitées.
Mais l’équipe a également constaté que les prises illégales de 2010 à 2020 étaient inférieures de près de 30 % à celles de la décennie précédente.
Selon le coauteur de l’étude, Jesse Senko, un scientifique spécialisé dans la conservation marine à l’Université d’État de l’Arizona à Tempe (Etats-Unis) :
Le bon côté des choses est que, malgré les prises illégales apparemment importantes, l’exploitation n’a pas d’impact négatif sur les populations de tortues marines à l’échelle mondiale.
L’étude publiée dans la revue Global Change Biology : Global patterns of illegal marine turtle exploitation.
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Une bonne nouvelle, pour changer… Une analyse suggère que le braconnage représente désormais une menace moindre pour la survie des tortues de mer. Les prises illégales de tortues de mer ont fortement diminué depuis 2000 et la plupart des activités d’exploitation actuelles ont lieu dans des zones où les populations de tortues sont relativement saines.
Cette analyse est la première estimation mondiale du nombre de tortues de mer adultes qui sont déplacées sur le marché noir. Les auteurs ont interrogé des spécialistes des tortues de mer et passé au crible des documents de recherche pour en déduire une estimation selon laquelle environ 1,1 million de tortues de mer ont été capturées illégalement entre 1990 et 2020. Près de 90 % d’entre elles ont été acheminées vers la Chine et le Japon. Parmi les espèces qui ont pu être identifiées, la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), en danger critique d’extinction et prisée pour sa belle carapace, figurait parmi les plus fréquemment exploitées.
Mais l’équipe a également constaté que les prises illégales de 2010 à 2020 étaient inférieures de près de 30 % à celles de la décennie précédente.
Selon le coauteur de l’étude, Jesse Senko, un scientifique spécialisé dans la conservation marine à l’Université d’État de l’Arizona à Tempe (Etats-Unis) :
Le bon côté des choses est que, malgré les prises illégales apparemment importantes, l’exploitation n’a pas d’impact négatif sur les populations de tortues marines à l’échelle mondiale.
L’étude publiée dans la revue Global Change Biology : Global patterns of illegal marine turtle exploitation.