Aucune preuve (scientifique) pour appuyer le stéréotype de la “femme à chats”
Une étude réalisée par des chercheurs de l’université Aarhus (Danemark) et de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA), publiée la semaine dernière, semble avoir complètement démystifié la « femme à chats » (Crazy Cat Lady).
Image d’entête : Eleanor Abernathy, plus couramment appelée la Folle aux chats, est un personnage récurrent de la série Les Simpson.
Selon les chercheurs dans leur étude :
Les propriétaires de chiens sont souvent perçus comme étant en bonne santé et bénéfiques pour motiver les propriétaires à faire de l’activité physique supplémentaire. En revanche, les chats et les propriétaires de chats se voient régulièrement attribuer des traits de personnalité négatifs. De façon stéréotypée, les propriétaires de chats sont considérés comme solitaires, plus émotifs et plus déprimés que les propriétaires de chiens.
L’étude a révélé que les propriétaires de chiens sont tout aussi empathiques aux sons de leurs animaux domestiques en détresse. Les propriétaires de chats ne montraient pas non plus de signes d’anxiété, d’émotivité ou de dépression plus prononcés que les propriétaires de chiens.
Les chercheurs de l’UCLA ont d’abord émis l’hypothèse que les propriétaires de chats seraient plus émotifs ou souffriraient davantage d’anxiété et de dépression que les autres groupes observés, y compris les propriétaires de chiens et les personnes sans animaux domestiques. En examinant les résultats des 511 participants à l’étude (264 possédaient des animaux de compagnie , 297 n’en avaient pas), leur hypothèse ne s’est pas vérifiée.
Selon l’étude :
Nous n’avons trouvé aucune différence entre les propriétaires de chats et les autres participants sur les mesures autodéclarées de l’anxiété, de la dépression ou des expériences dans les relations.
Les propriétaires d’animaux de compagnie, dans l’ensemble, semblaient compatir davantage avec leurs chiens et leurs chats lorsqu’ils entendaient les miaulements et les gémissements des animaux, car ils trouvaient les sons « plus tristes » que le groupe qui n’avait pas d’animaux de compagnie.
L’étude publiée dans TheRoyal Society Open Science : Pawsitively sad: pet-owners are more sensitive to negative emotion in animal distress vocalizations.
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