Des hommes gavés de pizza montrent qu’un petit excès de temps à autre ne vous tuera pas
Une nouvelle étude détaille les résultats d’hommes en bonne santé de moins de 40 ans qui se sont « gavés » de grandes quantités de pizza afin de démontrer comment le corps gère cette gloutonnerie. Les résultats sont quelque peu surprenants, mais ils s’accompagnent d’une mise en garde importante.
Bien que les participants aient mangé deux fois plus que la quantité nécessaire pour se sentir rassasiés, leur corps a été capable de supporter la quantité excessive de pizza.
Il est facile de trop manger, surtout dans une société qui offre une abondance d’aliments bon marché, savoureux et riches en calories. Cette nouvelle étude de l’université de Bath (Angleterre) a montré que le corps de personnes relativement jeunes et en bonne santé peut supporter une trop grande quantité de nourriture… en supposant que la suralimentation ne soit qu’une pratique occasionnelle. Pour le démontrer, les chercheurs ont demandé à des hommes en bonne santé âgés de 22 à 37 ans de manger deux fois plus de pizzas que la normale. L’apport moyen par participant était de plus de 3 000 calories.
Certains des participants ont pu manger jusqu’à 2,5 pizzas dans le cadre de leur participation à l’étude. Malgré cela, les chercheurs ont constaté que le taux de sucre dans le sang des participants est resté dans la fourchette normale et que les taux de triglycérides dans le sang n’ont que légèrement augmenté. Cependant, les participants ont déclaré se sentir fatigués quatre heures après avoir mangé et n’avaient aucune envie de manger de nouveau à ce moment-là.
Le chercheur qui a supervisé l’étude, le professeur James Betts, explique :
Le principal problème de la surconsommation alimentaire est qu’elle augmente l’énergie stockée dans notre corps (sous forme de graisse), ce qui peut conduire à l’obésité si vous mangez trop jour après jour. Toutefois, cette étude montre que si une personne par ailleurs en bonne santé fait des excès occasionnels, par exemple en mangeant un grand buffet ou un repas de Noël, il n’y a pas de conséquences négatives immédiates en termes de perte de contrôle métabolique.
Comme l’étude ne portait que sur des hommes jeunes et en bonne santé, l’équipe prévoit d’étendre ses recherches aux femmes et de comparer les différences de physiologie. L’équipe espère également mener des études similaires sur des personnes obèses et âgées.
L’étude publiée dans le British Journal of Nutrition : Physiological responses to maximal eating in men et présentée sur le site de l’université de Bath : All-you-can-eat pizza study shows body copes surprisingly well with one-off calorie indulgence.
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