Les goélands rejoignent les rangs des oiseaux intelligents
Lorsque l’on pense aux oiseaux intelligents, un perroquet ou un corbeau peut venir à l’esprit. Mais selon des chercheurs canadiens, les oiseaux de mer comme les goélands ont eux aussi des capacités de résolution de problèmes complexes.
Dans une étude publiée la semaine dernière (lien plus bas), des chercheurs ont testé quatre populations sauvages de goélands à bec cerclé, originaires d’Amérique du Nord. Les oiseaux nicheurs ont été chargés de résoudre un casse-tête impliquant une récompense alimentaire (un morceau de saucisse). Les oiseaux devaient tirer une ficelle pour extraire la nourriture d’une boîte.
A partir de l’étude : le dispositif expérimental, le casse-tête visant à tester l’intelligence des goélands. (Jessika Lamarre et David R. Wilson/ Royal Society Open Science)
Un quart des oiseaux ont résolu l’énigme après trois essais, et un cinquième l’ont résolue du premier coup.
Selon les chercheurs, dirigés par Jessika Lamarre de l’Université Memorial de Terre-Neuve, au Canada :
Tirer une ficelle fait partie des tâches cognitives les plus répandues pour tester les capacités de résolution de problèmes chez les mammifères et les oiseaux. Bien qu’au moins 90 espèces aviaires aient été soumises au test de la traction de la ficelle, toutes sauf cinq étaient des oiseaux percheurs (passeriformes) ou des perroquets (psittaciformes).
Les goélands à bec cerclé sont désormais les premiers oiseaux aquatiques à résoudre ce test de traction de ficelle.
Les chercheurs de conclure :
Puisque le taux d’innovation et la résolution de problèmes sont associés à la capacité des espèces à supporter les altérations environnementales, nous suggérons que le fait de tester les capacités de résolution de problèmes d’autres espèces confrontées à des défis environnementaux nous renseignera sur leur vulnérabilité dans un monde en évolution rapide.
L’étude publiée dans Royal Society Open Science : Waterbird solves the string-pull test.
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Lorsque l’on pense aux oiseaux intelligents, un perroquet ou un corbeau peut venir à l’esprit. Mais selon des chercheurs canadiens, les oiseaux de mer comme les goélands ont eux aussi des capacités de résolution de problèmes complexes.
Dans une étude publiée la semaine dernière (lien plus bas), des chercheurs ont testé quatre populations sauvages de goélands à bec cerclé, originaires d’Amérique du Nord. Les oiseaux nicheurs ont été chargés de résoudre un casse-tête impliquant une récompense alimentaire (un morceau de saucisse). Les oiseaux devaient tirer une ficelle pour extraire la nourriture d’une boîte.
A partir de l’étude : le dispositif expérimental, le casse-tête visant à tester l’intelligence des goélands. (Jessika Lamarre et David R. Wilson/ Royal Society Open Science)
Un quart des oiseaux ont résolu l’énigme après trois essais, et un cinquième l’ont résolue du premier coup.
Selon les chercheurs, dirigés par Jessika Lamarre de l’Université Memorial de Terre-Neuve, au Canada :
Tirer une ficelle fait partie des tâches cognitives les plus répandues pour tester les capacités de résolution de problèmes chez les mammifères et les oiseaux. Bien qu’au moins 90 espèces aviaires aient été soumises au test de la traction de la ficelle, toutes sauf cinq étaient des oiseaux percheurs (passeriformes) ou des perroquets (psittaciformes).
Les goélands à bec cerclé sont désormais les premiers oiseaux aquatiques à résoudre ce test de traction de ficelle.
Les chercheurs de conclure :
Puisque le taux d’innovation et la résolution de problèmes sont associés à la capacité des espèces à supporter les altérations environnementales, nous suggérons que le fait de tester les capacités de résolution de problèmes d’autres espèces confrontées à des défis environnementaux nous renseignera sur leur vulnérabilité dans un monde en évolution rapide.
L’étude publiée dans Royal Society Open Science : Waterbird solves the string-pull test.
Bonjour
Je suis en vacances sur la côte vendéenne et j’ai observé des goélands qui utilisaient des appâts pour attirer des poissons. Il lâchait un appât à la surface à 2-3 mètres de haut et recommençait plusieurs fois de suite en espérant attirer des poissons je pense. Je n’ai pu les filmer étant dans une mer forte.