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L’exploration de Mars par la Chine révèle des preuves scientifiques de l’existence d’un océan martien

27 Sep 2022 | 0 commentaires

Après le succès de Tianwen-1, l’orbiteur de la Chine vers la planète rouge, l’administration spatiale du pays (CNSA pour China National Space Administration) a révélé les dernières données recueillies par l’orbiteur Tianwen-1 et l’astromobile (rover) Zhurong.

Image d’entête : un « selfie » de l’astromobile Zhurong et de son atterrisseur capturé par une caméra déployée à distance. (CNSA/ PEC)

Ces appareils ont atteint l’orbite de Mars le 10 février 2021 et ils ont opéré pendant près de 800 jours. L’atterrisseur et l’orbiteur ont atteint la surface martienne le 14 mai, soit trois mois après le début des opérations.

La CNSA a récemment annoncé que le Zhurong et le Tianwen-1 ont récupéré 1 480 gigaoctets de données brutes qui appuieront la théorie d’un ancien océan martien qui coulait autrefois dans la vaste plaine martienne d’Utopia Planitia.

À l’aide des données recueillies lors de la récente exploration de Mars, les scientifiques chinois présentent la relation entre la formation géologique et les activités de l’eau sur la planète rouge en menant une étude approfondie de ces caractéristiques géologiques dans la zone d’atterrissage.

Ils ont découvert que les minéraux hydratés dans des pierres en forme de plaques, une couche de caliche ou « duricrust« , prouvent qu’il y a eu une activité liquide évidente dans la zone d’atterrissage depuis l’époque amazonienne, il y a un milliard d’années.

L’affirmation de l’existence d’un océan d’eau liquide sur Mars n’est pas nouvelle. La NASA a révélé, lors de sa récente observation de Mars à l’aide du télescope spatial James Webb, la présence d’eau sur la planète, comme le montrent les images de Mars récemment capturées (lien ci-dessous).

Le télescope spatial James Webb observe Mars pour la première fois, révélant des caractéristiques de sa surface et la chimie de son atmosphère

Les astronomes chinois ont également découvert que le sol martien présente une forte résistance au “roulement” et de faibles paramètres de friction. Elle montre le site où l’astromobile chinoise s’est posée, qui a dû subir une érosion par l’air et éventuellement par l’eau.

Tianwen-1 et Zhurong vont tous deux poursuivre l’exploration de Mars pour accumuler des données scientifiques et rechercher des traces liées à l’eau sur la planète.

Les scientifiques de la CNSA ont mentionné qu’ils ont étudié la relation entre la densité des roches et la surface de Mars et le degré d’érosion. Ils incluent également dans leur étude la distribution des ions et des particules neutres dans l’environnement proche de la planète rouge et le champ gravitationnel de Mars.

A partir du site de l’Administration spatiale nationale chinoise et du China Global Television Network : China unveils scientific research results of Mars mission.

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