Théorie : des civilisations extraterrestres pourraient utiliser des mini-trous noirs comme ordinateur quantique
Une équipe de chercheurs a proposé que des civilisations extraterrestres évoluées pourraient utiliser des trous noirs comme ordinateurs quantiques. Il s’agit à la fois d’une hypothèse folle et d’une solution potentielle au paradoxe de Fermi, qui explique pourquoi nous n’avons pas encore trouvé de vie dans d’autres parties de l’univers.
Image d’entête : représentation artistique du trou noir supermassif, entouré d’un disque de plasma magnétisé, émettant des éclats de rayons X. Les reflets de ces éruptions ont maintenant été détectés de l’autre côté du trou noir. (Dan Wilkins/ Université Stanford)
Comme l’explique une étude en cours d’évaluation par les pairs, une équipe de chercheurs allemands et géorgiens suggère que nous ne regardons pas les bons signaux dans notre recherche de vie extraterrestre (SETI).
Selon Gia Dvali, physicien théoricien à l’Institut Max Planck de physique, et Zaza Osmanov, professeur de physique à l’Université libre de Tbilissi, en Géorgie, interviewé par Universe Today :
Actuellement, nous recherchons principalement des messages radio, et il y a eu plusieurs tentatives d’étudier le ciel pour trouver les candidats aux sphères de Dyson, des mégastructures construites autour des étoiles. D’un autre côté, le problème du SETI est si complexe qu’il faut tester toutes les voies possibles.
Précédemment :
Les chercheurs suggèrent que nous devrions plutôt rechercher des technosignatures émanant de mégastructures potentielles construites autour d’autres objets célestes, notamment des pulsars, des étoiles naines blanches et des trous noirs.
Pour trouver un nouvel endroit où chercher la vie extraterrestre, les chercheurs suggèrent de s’intéresser à l’informatique quantique à grande échelle, qui permettrait aux extraterrestres de traiter des données à une vitesse étonnante, en jouant à des jeux avec les plus hauts paramètres, peut-être, ou en extrayant de la cryptomonnaie.
Et, comme il s’avère, les trous noirs pourraient être l’endroit idéal pour faire précisément cela.
Toujours selon Dvali et Osmanov à Universe Today :
Quel que soit le degré d’avancement d’une civilisation ou la différence entre la composition et la chimie de ses particules et les nôtres, nous sommes unifiés par les lois de la physique quantique et de la gravité. Ces lois nous informent que les stockeurs d’informations quantiques les plus efficaces sont les trous noirs.
L’idée s’appuie sur un concept approfondi par l’astrophysicien Roger Penrose, qui a suggéré dans les années 1980 que les trous noirs pourraient être une source d’énergie pratiquement illimitée.
Selon les chercheurs, de petits trous noirs créés artificiellement pourraient servir de condensateurs pour les informations quantiques.
Mieux encore, les chercheurs proposent que l’observatoire de neutrinos IceCube, situé dans l’Antarctique, puisse techniquement détecter les technosignatures de ces ordinateurs quantiques à trous noirs, grâce au type particulier de rayonnement qu’ils émettraient.
Selon les chercheurs :
Toutefois, il ne s’agit que d’un exemple potentiel d’une nouvelle orientation très intéressante pour le SETI.
En bref, il s’agit d’une nouvelle théorie alléchante : avons-nous cherché le mauvais type de technosignatures depuis le début ? Une nouvelle recherche des radiations émises par des trous noirs artificiels pourrait-elle nous conduire à une solution du paradoxe de Fermi ?Bien qu’il n’y ait aucune garantie que la proposition des chercheurs conduise à d’autres réponses, elle vaut certainement la peine d’être examinée.
L’étude disponible en prépublication dans arXiv : Black holes as tools for quantum computing by advanced extraterrestrial civilizations et l’interview des chercheurs sur le site Universe Today : Do Advanced Civilizations use Black Holes as Giant Quantum Computers?
« Pour trouver un nouvel endroit où chercher la vie extraterrestre, les chercheurs suggèrent de s’intéresser à l’informatique quantique à grande échelle, qui permettrait aux extraterrestres de traiter des données à une vitesse étonnante, en jouant à des jeux avec les plus hauts paramètres, peut-être, ou en extrayant de la cryptomonnaie. »
Il n’est pas du tout question de cela dans les articles cités… Un défaut de relecture de ChatGPT ? 🙂
Même avec la présence de votre smiley, c’est un sujet que devra forcément aborder le Guru, il s’y prépare déjà.
Alors, le Guru écrit depuis plus de 10 ans maintenant (environ 4000 articles), bien avant l’avènement de « l’IA » et vous avez ici d’ailleurs une preuve maladroite de cela, car le Guru faisait des allusions apparemment, trop subtiles et un brin ironiques… Il n’y a que le Guru qui puisse faire référence à ses précédents écrits.
Il rajoutera qu’il se contente matériellement de peu, si en plus on lui enlève le plaisir d’écrire, tout en s’enrichissant intellectuellement…
Non le Guru n’utilise pas et ne compte pas utiliser d’IA pour écrire ses articles, peut-être pour générer des images qui pourraient refléter son état d’esprit. Le Guru rêve de pouvoir dessiner les idées farfelues qui lui viennent face aux découvertes.
C’est un sujet qu’il abordera de nouveau bientôt dans son prochain appel aux dons.