Sélectionner une page

Une méthode de l’intelligence artificielle permet de découvrir 301 nouvelles planètes

25 Nov 2021 | 0 commentaires

Systeme planètaire K2-138 1 21

ExoMiner, un nouveau réseau neuronal profond (un réseau de neurones artificiels) de la NASA qui exploite le superordinateur Pléiades, a récemment aidé des scientifiques à ajouter 301 nouvelles exoplanètes au nombre total de 4 569.

Image d’entête : représentation artistique du système planétaire K2-138, qui a été découvert par des scientifiques citoyens en 2017 grâce aux données du télescope spatial Kepler. Cinq planètes ont été initialement détectées dans le système. En 2018, des scientifiques utilisant le télescope spatial Spitzer ont trouvé des preuves de la présence d’une sixième planète dans le système. (NASA/JPL-Caltech/R. Hurt (IPAC))

Les réseaux neuronaux profonds, tels qu’ExoMiner, sont des méthodes d’apprentissage automatique qui apprennent une tâche à partir d’un nombre suffisant de données. Dans le cas d’ExoMiner, il peut distinguer les exoplanètes réelles des faux positifs en apprenant des exoplanètes déjà confirmées. Il a été conçu sur la base de divers tests et propriétés utilisés dans la confirmation de nouvelles exoplanètes.

Le transit, une méthode de détection des planètes lorsqu’elles passent devant leur étoile, en diminuant la luminosité de cette dernière. (NASA)

Selon la NASA, ExoMiner aide les scientifiques à passer au peigne fin les données et à déterminer quels corps cosmiques sont des planètes et lesquels ne le sont pas. Les données recueillies par la NASA à l’aide de la sonde Kepler et de sa mission K2 ont permis d’entraîner le nouveau réseau neuronal profond à trouver, parmi les milliers d’étoiles situées dans son champ de vision, celles qui pourraient potentiellement abriter plusieurs exoplanètes.

Selon Jon Jenkins, spécialiste des exoplanètes au centre de recherche Ames de la NASA, ExoMiner n’est pas une boîte noire, contrairement à d’autres programmes d’apprentissage automatique de détection d’exoplanètes. Il peut facilement expliquer quelles caractéristiques de ses données l’ont amené à rejeter ou à confirmer une planète.

Hamed Valizadegan, chef de projet d’ExoMiner et responsable de l’apprentissage automatique à l’Universities Space Research Association (Etats-Unis), a ajouté que lorsqu’ExoMiner affirme qu’un objet est une planète, il est certain qu’il s’agit bien d’une planète. De plus, le nouveau réseau neuronal profond est très précis et plus fiable que les programmes d’apprentissage automatique existants et que les experts humains qu’il est censé imiter, en raison des biais que les humains ont lorsqu’ils évaluent des objets.

Selon Jon Jenkins :

Ces 301 découvertes nous aident à mieux comprendre les planètes et les systèmes solaires au-delà du nôtre, et ce qui rend le nôtre si unique.

Représentations d’exoplanètes autour de leur étoile. (NASA)

Transit Illustration of TRAPPIST-1

Pour les scientifiques de l’Universities Space Research Association, une exoplanète confirmée présente des caractéristiques qui ne peuvent être expliquées que par une planète après avoir été soumise à différentes techniques d’observation. D’autre part, les scientifiques utilisent des statistiques pour déterminer la probabilité ou l’improbabilité qu’il s’agisse d’une planète en fonction des données avant qu’elle ne devienne une exoplanète validée.

Dans leur étude publiée cette semaine (lien plus bas), les chercheurs expliquent qu’ExoMiner a validé 301 exoplanètes en utilisant les données existantes de planètes possibles ou candidates dans les archives de Kepler.

Miguel Saragoca Martinho, l’ingénieur en chef d’ExoMiner, a déclaré que la conception modulaire du réseau neuronal profond leur a permis d’expliquer pourquoi une planète candidate est une exoplanète ou un faux positif.

En outre, les chercheurs démontrent dans leur étude comment ExoMiner est plus précis pour éliminer les imposteurs ou les faux positifs et révéler les caractéristiques authentiques des planètes en orbite autour de lointaines étoiles. Ils estiment qu’ExoMiner aura d’autres occasions de prouver ses capacités avec les données provenant du satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA et de l’observatoire spatial PLATO (PLAnetary Transits and Oscillations of stars) de l’ESA, moyennant quelques ajustements.

L’étude publiée dans l’Astrophysical Journal : ExoMiner:A Highly Accurate and Explainable Deep Learning Classifier that Validates 301 New Exoplanets et présentée sur le site du Jet Propulsion Laboratory de la NASA : New Deep Learning Method Adds 301 Planets to Kepler’s Total Count et sur le site de l’Universities Space Research Association : Deep Neural Networks Find 301 More Planets Increasing Kepler’s Total Count.

Il n’y a aucune publicité sur GuruMeditation et le Guru ne compte que sur la reconnaissance de ses lecteurs/ lectrices. 

Merci pour votre aide !

Le Guru fait une pause dans ses écrits, car il a besoin de votre soutien !

Le Guru lance un appel aux dons afin de l’aider à poursuivre son activité…

Un orang-outan est le premier non-humain à soigner des blessures à l’aide d’une plante médicinale

]Un orang-outan sauvage mâle de Sumatra a été observé en train d’appliquer les feuilles mâchées d’une plante aux propriétés médicinales connues sur une plaie de sa joue. Il s’agirait du premier cas documenté de traitement actif d’une plaie par un animal sauvage à l’aide d’une substance végétale biologiquement active connue.

Les chercheurs ont observé l’orang-outan, qu’ils ont baptisé Rakus, en juin 2022 dans la zone de recherche de Suaq Balimbing, dans le parc national de…

Des chercheurs reconstituent le visage d’une Néandertalienne à partir d’un crâne écrasé vieux de 75 000 ans

Une équipe de paléo-archéologues est présentée dans un nouveau documentaire dans lequel ces experts ont reconstitué le visage d’une femme néandertalienne ayant vécu il y a 75 000 ans.

Le crâne, écrasé en centaines de fragments probablement par un éboulement après la mort, a été déterré en 2018 dans la grotte de Shanidar, au Kurdistan irakien. Baptisés Shanidar Z, les restes du Néandertalien sont peut-être la partie supérieure d’un squelette découvert dans…

Des scientifiques créent des cerveaux hybrides souris-rat avec des neurones des deux espèces

Des chercheurs américains ont utilisé une technique spéciale pour éliminer les neurones de souris en développement, qu’ils ont remplacés par des cellules souches de rat. Ces cellules se sont transformées en neurones de rat dans le cerveau de la souris, qui est AINSI devenu un cerveau hybride. Chose remarquable, les rongeurs modifiés sont en bonne santé et se comportent normalement, ce qui est très prometteur pour les thérapies régénératives neuronales.

Les recherches ont été menées par deux équipes indépendantes, qui ont publié leurs résultats…

La vie s’est épanouie alors que le champ magnétique de la Terre a failli disparaître il y a 590 millions d’années

Le champ magnétique terrestre a failli s’effondrer il y a quelque 590 millions d’années, exposant vraisemblablement la vie à la surface de la planète à un risque d’augmentation du rayonnement cosmique.

Selon de nouvelles recherches, l’affaiblissement temporaire du bouclier magnétique aurait pu être tout sauf une catastrophe biologique. En fait, il pourrait avoir augmenté les niveaux d’oxygène, créant ainsi les conditions idéales pour l’épanouissement des premières formes de vie…

Les “rayures de tigre” de la lune de Saturne, Encelade, sont liées à ses spectaculaires geysers

Les mouvements des lignes de faille de la croûte gelée d’Encelade, une des lunes de Saturne, pourraient être à l’origine des panaches de matière glacée qui s’échappent du ventre aqueux de la lune, selon une équipe de chercheurs qui a récemment modélisé ces mouvements.

L’étude de l’équipe s’est concentrée sur les “rayures de tigre” d’Encelade, de longues fissures situées principalement dans les parties méridionales de la lune, que certains pensent avoir été causées par un ancien impact. D’autres chercheurs ont…

Plus de 90 % des oiseaux polaires sont contaminés par des microplastiques

Le plastique est pratiquement partout sur Terre. De la plus haute montagne aux plus grandes profondeurs des océans, des régions polaires à l’intérieur de notre corps, il n’y a plus moyen d’y échapper. Bien que la pollution plastique soit loin d’être un nouveau problème, l’ampleur de la pollution par les microplastiques n’est apparue que récemment.

La pollution plastique est généralement divisée en macroplastiques (>5 cm), microplastiques (0,1 µm-5 mm) et nanoplastiques (<0,1 µm). Plus le plastique est...

Le plus haut observatoire du monde entre en fonction au Chili

Pour le Livre Guinness des records, l’Observatoire d’Atacama de l’Université de Tokyo (TAO) est l’observatoire astronomique le plus haut du monde.

Le TAO se trouve à une altitude de 5 640 mètres au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Le télescope de 6,5 m optimisé pour les infrarouges est enfin opérationnel après 26 ans de planification et de construction…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Pin It on Pinterest

Share This