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Les grenouilles disposent d’une salive “réversible”

3 Fév 2017 | 0 commentaires

Reversible saliva makes frog tongues sticky_459-824_optimized

La langue et la salive de la grenouille sont bien plus qu’extensibles et collantes, comme la nature est bien faite, elle présente d’autres propriétés qui pourraient avoir des implications pour la technologie humaine. Des chercheurs de Georgia Tech (Etats-Unis) ont ainsi découvert que la salive de la grenouille bascule entre deux états, aqueux et visqueux, permettant aux animaux à la fois d’attraper leurs proies et de les ramener dans leur bouche.

Dirigés par la spécialiste en génie mécanique Alexis Noel, les chercheurs ont commencé par recueillir la salive de 18 grenouilles, pour placer leurs échantillons dans un rhéomètre, un dispositif qui mesure la façon dont les liquides s’écoulent en réponse à des forces appliquées. Ils ont ainsi pu déterminer que la salive change de viscosité en fonction du taux de cisaillement… Cela signifie que la salive de la grenouille peut être classée comme un fluide non newtonien. Comme le ketchup ou la peinture, un coefficient constant de sa viscosité ne peut être défini… mais plus simplement, cela signifie également que quand la langue de la grenouille est lancée et qu’elle atteint l’insecte, la salive se liquéfie et s’amincit, lui permettant de bien faire contact en s’écoulant dans tous les recoins de l’insecte. Cependant, dès que la langue revient, la salive devient beaucoup plus épaisse et plus collante, empêchant la proie de tomber. Enfin, une fois que la langue et sa cargaison sont de retour dans la bouche de la grenouille, la salive redevient aqueuse, permettant à l’insecte d’être avalé.

L’autre partie de l’équation réside dans la tendresse et l’élasticité de la langue elle-même. Composée de tissu dix fois plus souple que la langue humaine, la langue de la grenouille étire et stocke l’énergie comme un ressort, plus elle change de forme pour s’adapter aux contours de la proie. Combiné avec la salive “réversible”, cela donne une langue qui se comporte nettement mieux que les adhésifs synthétiques.

De récentes études sur les caméléons indiquent du même type de mécanisme. Cette technologie pourrait-elle être utilisée pour de nouveaux pansements adhésifs ou pour créer de nouveaux matériaux dans le domaine de la fabrication de matériaux souples.

L’étude publiée dans The Journal of the Royal Society Interface : Frogs use a viscoelastic tongue and non-Newtonian saliva to catch prey et présentée sur le site du Georgia Tech : eating in the blink of an eye.

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