Antiques vétos : premières preuves de chirurgie crânienne sur un animal
Il y a une variété de raisons possibles pour l’ancienne pratique de la trépanation, ou le fait de percer des trous dans le crâne d’une personne, mais peu importe comment vous l’appelez, c’était de la chirurgie du cerveau. Ce qui est surprenant, c’est de voir à quel point les praticiens de l’Antiquité étaient doués et à quel point les trépanations étaient similaires dans le monde entier. Un nouveau document scientifique publiée par deux chercheurs du CNRS (France) pourrait avoir une idée de la façon dont cela s’est produit.
En 1999, un crâne de vache de 5 000 ans a été découvert lors d’une fouille archéologique en France. Il y avait un trou. Les chercheurs ont supposé que le trou avit été réalisé par la corne d’une autre vache et ils l’ont mis de côté. Un examen plus récent montre qu’il s’agissait, en faite, d’une intervention chirurgicale.
Image d’entête : un trou produit par trépanation, une ancienne forme de chirurgie crânienne, apparaît immédiatement dans cette reconstitution 3D d’un crâne de vache trouvé en France. (Fernando Ramirez Rozzi)
L’analyse physique du trou, qui mesure 64,5 mm de long et 46,5 mm de large, ne montre aucune trace de fracture ou d’éclatement, ce qui signifie qu’il n’a pas été causé par un coup puissant, comme la perforation par une autre vache ou par un outil en pierre. En même temps, le trou montre des signes caractéristiques de trépanation, à savoir une forme carrée et des marques de coupe autour de l’espace. Il n’y a pas de marques sur le crâne indiquant que la pression a été appliquée par une force extérieure. Selon les chercheurs, ce trou a été découpé, littéralement, avec une précision chirurgicale.
Le trou ne montre aucun signe de guérison, ce qui signifie que la procédure a été effectuée sur une vache morte ou qu’elle n’a pas survécu à la chirurgie.
C’est le premier exemple concret que nous avons de chirurgie vétérinaire, mais nous n’en connaissons pas la raison. Il est possible, mais peu probable, qu’ils essayaient de sauver la vache. Ou, que la vache soit morte ou vivante au début de l’intervention, il aurait pu s’agir de chirurgiens pratiquant la trépanation humaine.
L’étude publiée dans Nature : Earliest Animal Cranial Surgery: from Cow to Man in the Neolithic.
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