Sélectionner une page

Retour sur le puissant et mystérieux signal venu de l’espace se répétant sur un cycle de 16 jours

19 Juin 2020 | 0 commentaires

FRB 1 20

Le Guru tente actuellement, et jusqu’à la fin de cette semaine, de collecter les fonds nécessaires à la survie de GuruMeditation, et c’est par ici.

Alors que des sursauts radio rapides, de mystérieux flashs courts et intenses d’ondes radio, ont déjà été détectés dans les profondeurs de l’espace, un sursaut récemment découvert par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) est le premier à produire un modèle cyclique/ répétitif.

Les sursauts radio rapides (FRB pour Fast Radio Burst) sont des éruptions de rayonnement extrêmement énergiques dans le spectre radioélectrique qui ne durent que quelques millisecondes au maximum. Pendant ce laps de temps, elles peuvent décharger autant de puissance que des centaines de millions de soleils.

Le Guru vous a déjà présenté cette découverte en février 2020, mais l’étude n’avait pas été encore acceptée pour sa publication. C’est chose faite (lien plus bas), et vous permettrez au Guru, tel un FRB, de se répéter…

Un puissant signal radio provenant de l’espace semble se répéter sur un cycle de 16 jours

Depuis leur première détection en 2007, les FRB ont captivé l’attention des astronomes et du public en raison de leurs mystérieuses origines. Aujourd’hui, une équipe d’astronomes, dirigée par le MIT, a publié des résultats sur un nouveau type de FRB encore plus étrange. Elle s’appuie sur les recherches de la collaboration CHIME/FRB, un groupe de plus de 50 scientifiques pour la plupart canadien qui exploite et analyse les données de “l’Expérience canadienne de cartographie de l’intensité de l’hydrogène”, ou CHIME pour Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment, un radiotélescope en Colombie-Britannique qui a été le premier à capter les signaux de la nouvelle source périodique de FRB.

Le CHIME, un radiotélescope dans la vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britannique qui a permis de capter le signal extragalactique. (CHIME/ Université de Toronto)

Dans son étude (lien plus bas), l’équipe explique qu’elle a relevé un curieux rythme répétitif de FRB émanant d’une source inconnue située à environ 500m d’années-lumière. Depuis 2007, plus de 100 FRB ont été détectés. Ils se révèlent généralement comme étant des événements ponctuels, scintillant brièvement pendant un instant.

Dans certains cas, on a observé que les FRB étaient émis par la même source, mais ils ne semblent pas présenter de tendance discernable. Cette nouvelle source, référencée FRB 180916.J0158+65, est la première à présenter un modèle prévisible et rythmique. Elle commence par une période bruyante de quatre jours pendant laquelle les FRB sont détectées, suivie de 12 jours de silence.

Ce cycle de 16 jours est apparu de façon constante sur une période de 500 jours d’observations. Selon Kiyoshi Masui, professeur adjoint de physique au MIT, il s’agit d’un phénomène totalement nouveau en astrophysique :

C’est le modèle le plus définitif que nous ayons vu d’une de ces sources. Et c’est un indice important que nous pouvons utiliser pour commencer à traquer la physique de ce qui provoque ces sursauts lumineux, que personne ne comprend vraiment.

L’équipe de recherche a posé un certain nombre de raisons possibles permettant de comprendre ce qui se passe. Il est possible que les sursauts proviennent d’un seul objet compact, comme une étoile à neutrons, qui tourne et oscille.

Représentation d’une étoile à neutrons, encore appelée pulsar, en rotation rapide. (NASA Goddard)

Une autre possibilité est qu’il s’agisse d’un système binaire, comme une étoile à neutrons en orbite autour d’une autre étoile à neutrons ou d’un trou noir. Si la première étoile émet des ondes radio et se trouve sur une orbite excentrée qui la rapproche d’un deuxième objet, les forces de marée entre elles pourraient provoquer la déformation et l’éclatement du premier objet. Après s’être éloigné, ce schéma se répétera lorsque l’étoile reviendra au même point de son orbite.

Une troisième possibilité pourrait impliquer une source d’émission radio qui encerclerait une étoile centrale. Si l’étoile émet un vent (stellaire), ou un nuage de gaz, alors chaque fois que la source passe à travers le nuage, le gaz de ce dernier pourrait périodiquement amplifier les émissions radio de la source.

Enfin, l’équipe de recherche a proposé que les FRB répétitives puissent provenir de magnétars, un étrange type d’étoile à neutrons dont on pense qu’elle possède un champ magnétique extrêmement puissant.

Représentation artistique d’un magnétar, l’une des sources possibles des sursauts radio rapides. (ESO/ L. Calçada)

Selon Masui :

Des personnes ont travaillé sur la façon de permettre à ces magnétars d’émettre des FRB, et cette périodicité que nous avons observée a depuis été intégrée dans ces modèles pour comprendre comment tout cela s’assemble.

L’étude publiée dans Nature : Periodic activity from a fast radio burst source et présentée sur le site du MIT : Astronomers detect regular rhythm of radio waves, with origins unknown.

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

Un orang-outan est le premier non-humain à soigner des blessures à l’aide d’une plante médicinale

]Un orang-outan sauvage mâle de Sumatra a été observé en train d’appliquer les feuilles mâchées d’une plante aux propriétés médicinales connues sur une plaie de sa joue. Il s’agirait du premier cas documenté de traitement actif d’une plaie par un animal sauvage à l’aide d’une substance végétale biologiquement active connue.

Les chercheurs ont observé l’orang-outan, qu’ils ont baptisé Rakus, en juin 2022 dans la zone de recherche de Suaq Balimbing, dans le parc national de…

Des chercheurs reconstituent le visage d’une Néandertalienne à partir d’un crâne écrasé vieux de 75 000 ans

Une équipe de paléo-archéologues est présentée dans un nouveau documentaire dans lequel ces experts ont reconstitué le visage d’une femme néandertalienne ayant vécu il y a 75 000 ans.

Le crâne, écrasé en centaines de fragments probablement par un éboulement après la mort, a été déterré en 2018 dans la grotte de Shanidar, au Kurdistan irakien. Baptisés Shanidar Z, les restes du Néandertalien sont peut-être la partie supérieure d’un squelette découvert dans…

Des scientifiques créent des cerveaux hybrides souris-rat avec des neurones des deux espèces

Des chercheurs américains ont utilisé une technique spéciale pour éliminer les neurones de souris en développement, qu’ils ont remplacés par des cellules souches de rat. Ces cellules se sont transformées en neurones de rat dans le cerveau de la souris, qui est AINSI devenu un cerveau hybride. Chose remarquable, les rongeurs modifiés sont en bonne santé et se comportent normalement, ce qui est très prometteur pour les thérapies régénératives neuronales.

Les recherches ont été menées par deux équipes indépendantes, qui ont publié leurs résultats…

La vie s’est épanouie alors que le champ magnétique de la Terre a failli disparaître il y a 590 millions d’années

Le champ magnétique terrestre a failli s’effondrer il y a quelque 590 millions d’années, exposant vraisemblablement la vie à la surface de la planète à un risque d’augmentation du rayonnement cosmique.

Selon de nouvelles recherches, l’affaiblissement temporaire du bouclier magnétique aurait pu être tout sauf une catastrophe biologique. En fait, il pourrait avoir augmenté les niveaux d’oxygène, créant ainsi les conditions idéales pour l’épanouissement des premières formes de vie…

Les “rayures de tigre” de la lune de Saturne, Encelade, sont liées à ses spectaculaires geysers

Les mouvements des lignes de faille de la croûte gelée d’Encelade, une des lunes de Saturne, pourraient être à l’origine des panaches de matière glacée qui s’échappent du ventre aqueux de la lune, selon une équipe de chercheurs qui a récemment modélisé ces mouvements.

L’étude de l’équipe s’est concentrée sur les “rayures de tigre” d’Encelade, de longues fissures situées principalement dans les parties méridionales de la lune, que certains pensent avoir été causées par un ancien impact. D’autres chercheurs ont…

Plus de 90 % des oiseaux polaires sont contaminés par des microplastiques

Le plastique est pratiquement partout sur Terre. De la plus haute montagne aux plus grandes profondeurs des océans, des régions polaires à l’intérieur de notre corps, il n’y a plus moyen d’y échapper. Bien que la pollution plastique soit loin d’être un nouveau problème, l’ampleur de la pollution par les microplastiques n’est apparue que récemment.

La pollution plastique est généralement divisée en macroplastiques (>5 cm), microplastiques (0,1 µm-5 mm) et nanoplastiques (<0,1 µm). Plus le plastique est...

Des scientifiques trouvent un moyen de convertir les groupes sanguins et de les rendre mutuellement compatibles pour la transfusion

Les transfusions sanguines sauvent souvent la vie des patients qui ont désespérément besoin de remplacer leur sang perdu à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’une blessure. Le problème est que les réserves de sang sont faibles dans le monde entier. Pour ne rien arranger, il existe plusieurs groupes sanguins, dont certains sont incompatibles. Par exemple, si votre groupe sanguin est O négatif, vous ne pouvez recevoir que du sang de type O négatif…

Le plus haut observatoire du monde entre en fonction au Chili

Pour le Livre Guinness des records, l’Observatoire d’Atacama de l’Université de Tokyo (TAO) est l’observatoire astronomique le plus haut du monde.

Le TAO se trouve à une altitude de 5 640 mètres au sommet d’une montagne dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Le télescope de 6,5 m optimisé pour les infrarouges est enfin opérationnel après 26 ans de planification et de construction…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Pin It on Pinterest

Share This