Chez la bruche, plus le pénis fait mal, mieux c’est
Les Bruches à quatre taches mâles (Callosobruchus maculatus) dont les structures génitales blessent les femelles pourraient également avoir un meilleur potentiel de reproduction.
Image d’entête : couple de bruches en plein travail. (Julian Baur/ Université d’Uppsala)
Une nouvelle étude (lien plus bas) détaille les mâles qui avaient des membres difformes avec des épines plus grandes. Les femelles qui se reproduisent avec des mâles aux membres déformés ont une progéniture en meilleure santé, malgré les blessures subies lors de l’accouplement.
Le piquant pénis d’un bruche à quatre taches mâles. (Johanna Rönn/ Université d’Uppsala)
Les chercheurs ont également étudié ce qui se passerait si les épines étaient arrachées pendant l’accouplement, et ils ont constaté que la réussite de la reproduction diminuait.
Selon Göran Arnqvist, professeur d’écologie animale à l’université d’Uppsala, en Suède :
Ces résultats nous aident à comprendre la danse évolutive entre les mâles et les femelles de toutes les espèces animales, et les différences qui en résultent, le dimorphisme sexuel, que nous observons.
Il est important de comprendre cette danse évolutive dans laquelle nous sommes tous pris. Nous pouvons montrer que ce processus complexe est influencé et régi par plusieurs processus différents en même temps.
L’étude publiée dans The Proceedings of the Royal Society B : Direct and indirect effects of male genital elaboration in female seed beetles et présentée sur le site de l’Université d’Uppsala : Male beetles’ genitalia harmful and beneficial to females.
Il y a actuellement un appel aux dons pour la survie de GuruMeditation. Vous pouvez consulter la note du Guru à ce sujet…
…ou bien participer directement avec l’icône ci-dessous. Merci pour votre aide !
Il existe de nombreuses activités que nous considérons pour la plupart comme allant de soi et que nous effectuons tous les jours. Des tâches comme s’habiller sont faciles pour la plupart des humains, mais pour les personnes souffrant de divers handicaps, s’habiller peut représenter un véritable défi. Des chercheurs du monde entier travaillent à la mise au point de robots capables d’aider les personnes dans les activités de la vie quotidienne, comme s’habiller et manger.
Les chercheurs du Computer Science & Artificial Intelligence Lab (CSAIL) du Massachusetts Institute of Technology (MIT) développent des robots qui travaillent avec les humains pour les aider à s’habiller, par exemple. La difficulté réside dans le fait que les robots n’ont pas la conscience comportementale et le contrôle dont disposent les humains, de sorte que leur bonne collaboration avec les personnes nécessite de la planification et de la coordination. Par exemple, un assistant humain peut faire des choses comme verser une tasse de café sans en renverser, mais un robot peut avoir du mal à accomplir cette tâche simple. Les chercheurs du MIT ont créé un nouvel algorithme pour aider un robot à trouver des plans de mouvement efficaces afin de garantir la sécurité physique de tout humain avec lequel il travaille.
Le robot que l’équipe a conçu aide les gens à enfiler une veste, ce qui est une tâche simple mais qui pourrait être utile pour aider les utilisateurs handicapés ou à mobilité réduite. L’algorithme a été mis au point pour éviter de blesser la personne sans nuire inutilement à l’efficacité de la tâche effectuée par le robot. L’algorithme permet au robot d’entrer en contact avec les humains sans les blesser, de sorte qu’il puisse trouver des trajectoires efficaces pour s’adresser à l’humain avec une garantie de sécurité.
Pour que l’algorithme fonctionne, il faut une modélisation correcte de l’humain, c’est-à-dire de la façon dont il se déplace, réagit et répond. La modélisation humaine est nécessaire pour permettre une planification réussie du mouvement du robot dans une tâche interactive entre l’homme et le robot. Les robots peuvent interagir de manière fluide si le modèle humain est parfait, mais le problème est qu’il n’existe pas de modèle parfait. Plutôt que d’avoir un seul modèle par défaut où le robot ne comprend qu’une seule réaction potentielle, l’équipe pourrait donner à la machine la capacité de réaliser plusieurs modèles potentiels.
Cela permet au robot d’imiter de près la façon dont les humains peuvent appréhender d’autres humains. Le robot est également capable de recueillir davantage de données pour réduire son incertitude et affiner ses propres modèles. L’équipe sait qu’il n’est pas possible d’éviter les chocs avec une personne que le robot tente d’aider. Elle lui permet donc d’établir un contact non préjudiciable, ce qui permet au robot d’habiller la personne en moins de temps.
L’étude publiée dans Robotics Proceedings (PDF) : Provably Safe and Efficient Motion Planning with Uncertain Human Dynamics et présentée sur le site du MIT Computer Science & Artificial Intelligence Lab : Getting dressed with help from robots.
Il y a actuellement un appel aux dons pour la survie de GuruMeditation. Vous pouvez consulter la note du Guru à ce sujet…
https://www.gurumed.org/2021/06/01/gurumeditation-bientt-en-pause-pour-son-appel-aux-dons-le-guru-a-besoin-de-vous/