Des fourmis australiennes ont développé un nouveau moyen de cibler la douleur
Selon une nouvelle étude, les fourmis australiennes “bull ants” (Myrmecia gulosa, image d’entête) ont développé une molécule de venin parfaitement adaptée à l’un de leurs prédateurs, l’échidné, et qui pourrait également avoir des applications pour les personnes souffrant de douleurs persistantes.
Des chercheurs de l’Université du Queensland (UQ/ Australie) ont découvert un composant du venin des bull ants qui exploite une voie de la douleur chez les mammifères. En recherchant dans les bases de données des séquences d’acides aminés similaires, ils ont constaté que la molécule de venin correspondait à celle d’hormones de mammifères liées au facteur de croissance épidermique (EGF pour epidermal growth factor), une protéine qui stimule la croissance cellulaire.
Le venin n’agit pas en provoquant une douleur immédiate, mais se lie aux récepteurs de l’EGF, provoquant une hypersensibilité durable à la douleur.
Des médicaments inhibiteurs de l’EGF sont déjà disponibles sur le marché en tant que traitements anticancéreux pour ralentir la croissance des tumeurs, avec des preuves suggérant que les patients qui les prennent ressentent moins de douleur sur le long terme. L’équipe espère que cette recherche inspirera de nouvelles façons de traiter la douleur à long terme.
Selon le Dr Sam Robinson, de l’Institute for Molecular Bioscience de l’UQ :
Nous espérons qu’en mettant en évidence le rôle de cette voie de signalisation de la douleur, nous pourrons encourager différentes stratégies de traitement de cette dernière, en particulier la douleur à long terme pour laquelle les traitements sont actuellement limités.
L’étude publiée dans The Proceedings of the National Academy of Sciences : A peptide toxin in ant venom mimics vertebrate EGF-like hormones to cause long-lasting hypersensitivity in mammals et présentée sur le site de l’Université du Queensland : Bull ant evolves new way to target pain.
Il n’y a aucune publicité sur GuruMeditation et le Guru ne compte que sur la reconnaissance de ses lecteurs/ lectrices.
Merci pour votre aide !
Selon une nouvelle étude, les fourmis australiennes “bull ants” (Myrmecia gulosa, image d’entête) ont développé une molécule de venin parfaitement adaptée à l’un de leurs prédateurs, l’échidné, et qui pourrait également avoir des applications pour les personnes souffrant de douleurs persistantes.
Des chercheurs de l’Université du Queensland (UQ/ Australie) ont découvert un composant du venin des bull ants qui exploite une voie de la douleur chez les mammifères. En recherchant dans les bases de données des séquences d’acides aminés similaires, ils ont constaté que la molécule de venin correspondait à celle d’hormones de mammifères liées au facteur de croissance épidermique (EGF pour epidermal growth factor), une protéine qui stimule la croissance cellulaire.
Le venin n’agit pas en provoquant une douleur immédiate, mais se lie aux récepteurs de l’EGF, provoquant une hypersensibilité durable à la douleur.
Des médicaments inhibiteurs de l’EGF sont déjà disponibles sur le marché en tant que traitements anticancéreux pour ralentir la croissance des tumeurs, avec des preuves suggérant que les patients qui les prennent ressentent moins de douleur sur le long terme. L’équipe espère que cette recherche inspirera de nouvelles façons de traiter la douleur à long terme.
Selon le Dr Sam Robinson, de l’Institute for Molecular Bioscience de l’UQ :
Nous espérons qu’en mettant en évidence le rôle de cette voie de signalisation de la douleur, nous pourrons encourager différentes stratégies de traitement de cette dernière, en particulier la douleur à long terme pour laquelle les traitements sont actuellement limités.
L’étude publiée dans The Proceedings of the National Academy of Sciences : A peptide toxin in ant venom mimics vertebrate EGF-like hormones to cause long-lasting hypersensitivity in mammals et présentée sur le site de l’Université du Queensland : Bull ant evolves new way to target pain.